Nous n’aurons droit qu’à une version “dégradée” d’iOS 26 ?
Les discussions entre Apple et l’UE se sont tendus à cause d’une fonctionnalité : la recopie de l’iPhone.
Depuis plus d’un an, les utilisateurs européens d’iOS attendent tous la même chose : l’arrivée d’une fonctionnalité, interdite par Bruxelles. Au cœur de cette bataille juridique entre un géant des nouvelles technologies et l’institution européenne : la recopie de l’iPhone. Cette fonctionnalité, arrivée sur l’écosystème d’Apple en septembre 2024, n’est toujours pas la bienvenue en Europe.
Avec la WWDC ce lundi soir, certains avaient espoir qu’Apple annonce de bonnes nouvelles à ce sujet, mais cela n’a pas été le cas. La firme de Cupertino a bien présenté iOS 26 et macOS Tahoe, avec de nouvelles fonctionnalités liées à la recopie de l’iPhone. Mais les équipes de Craig Federighi n’ont pas dit un mot sur la situation en Europe. C’est même tout le contraire.
Apple a publiquement reconnu que la « Commission européenne change bien trop souvent d’avis » ce qui provoque un risque important de sanction pour la marque à la pomme. En ce sens, bien que la recopie d’iPhone soit techniquement possible, Apple ne veut pas l’intégrer sur le vieux continent. La firme craint en effet, en raison des règles actuellement en vigueur en Europe, de devoir développer une fonction identique pour les smartphones Android, et/ou permettre aux ordinateurs sous Windows d’eux aussi de bénéficier de cette fonctionnalité.
L’Europe veut faire céder Apple « sur tous les sujets »
En ce sens, le dialogue entre l’UE et Apple est très compliqué. La firme de Cupertino assure que les personnes assises autour des tables de négociations n’ont pas « forcément les compétences requises pour comprendre les nouvelles technologies […] en cas de doute, elles reviennent systématiquement à l’application stricte et sans nuance du DMA. »
Du côté de Bruxelles, cette bataille autour de la recopie de l’iPhone n’est qu’un combat parmi des dizaines d’autres. L’institution s’est déjà dite favorable à l’ouverture « totale » de l’écosystème Apple. Dans le détail, elle souhaite notamment que les API propriétaires, qui permettent à Apple d’avoir une longueur d’avance sur ses concurrents, disparaissent.
Seul statu quo entre les deux entités, Apple et l’UE ne semblent pas prêts à supprimer (ou faire supprimer) des fonctionnalités déjà existantes sur l’iPhone. Autrement dit rien ne va disparaître de votre téléphone. Mais il se pourrait bien que les nouvelles fonctionnalités soient de plus en plus rares avec le temps.
