Inculpé pour avoir suivi son ex-petite amie à l’aide d’un traceur GPS Apple
Un homme de 23 ans est accusé d’avoir espionné son ex-petite amie avec un AirTag.
Les utilisations détournées des AirTag continuent de faire l’actualité. On se rappelle par exemple de la fois où un homme de Pennsylvanie avait été arrêté après avoir placé la balise GPS d’Apple dans la voiture d’une femme qu’il harcelait. La victime avait reçu des notifications sur son iPhone, ce qui lui avait permis de comprendre que ses mouvements étaient suivis.
Des indices suggèrent par ailleurs qu’un AirTag 2 serait en préparation chez Apple. Il serait doté d’une portée étendue pouvant atteindre 60 mètres, contre seulement 15 mètres pour le modèle actuel. Si vous possédez un appareil Apple, vous avez peut-être déjà reçu des alertes concernant un AirTag inconnu à proximité. Une fonctionnalité de sécurité qui vient de se révéler cruciale dans une nouvelle affaire.
Un dispositif de suivi détourné à des fins personnelles
La police de Goshen Township dans l’Ohio vient d’inculper Bikash Thapa, un homme de 23 ans originaire de Youngstown. L’homme l’aurait utilisé illégalement contre son ex petite-amie. Le signalement a eu lieu le 8 mai dernier. Elle découvre ce jour-là une balise GPS Apple dans son véhicule, et ce après avoir reçu plusieurs notifications sur son iPhone. Ces dernières indiquaient que sa position était suivie.
Confronté par message, Bikash Thapa a reconnu avoir placé l’appareil dans la voiture. Il justifie son geste par la crainte que son ex-compagne “voie d’autres personnes”. La victime a immédiatement bloqué le numéro de Bikash Thapa et contacté les autorités avec des captures d’écran des messages où l’homme admettait les faits.
Un mandat d’arrêt a été émis le 15 mai contre le jeune homme. Il a plaidé non coupable lors de sa comparution devant le tribunal du comté de Mahoning le mercredi 18 juin 2025. L’homme a été libéré en attendant une audience préliminaire fixée au 3 juillet.
Des sanctions prévues par la loi de l’Ohio
Dans l’Ohio, l’utilisation non consentie d’un dispositif de suivi est considérée comme un délit de première classe passible de 180 jours d’emprisonnement. Les contrevenants s’exposent également à une amende pouvant atteindre 1 000 dollars.
Cette qualification peut toutefois s’aggraver en cas de condamnations antérieures pour des infractions similaires ou si l’auteur faisait l’objet d’une ordonnance de protection. Apple rappelle sur son site que les AirTags sont évidemment conçus pour aider les utilisateurs à localiser leurs objets personnels, non pas pour suivre des personnes.
Cette affaire n’est pas sans rappeler celle d’un policier accusé d’avoir placé illégalement un AirTag dans la voiture d’une victime en juillet dernier.