AT&T-Mobile donne des gages
C’est une règle bien connue parmi les adeptes du libre marché : la concentration améliore la concurrence… C’est du moins ce qu’AT&T essaie de faire avaler aux autorités régulatrices américaines qui voient d’un œil mauvais sa tentative de rachat de T-Mobile !
Randall Stephenson, le directeur général de l’opérateur, assure ainsi que le réseau de T-Mobile, sous-utilisé, permettra à AT&T d’offrir un service 30% plus performant dans certaines grandes villes des États-Unis : «Virtuellement, le jour où le deal est acté signifie une hausse de 30% des capacités du réseau à New York : c’est une amélioration significative de la qualité des appels et de l’acheminement des données», indique t-il, et cela s’appliquera également à l’iPhone dont les utilisateurs souffrent depuis toujours d’un réseau mal adapté.
Et la concurrence ? À l’instar de groupes de consommateurs, Sprint demande un examen minutieux de l’opération, et prévient que celle-ci réduira le nombre d’opérateurs importants et donc, les options pour les services mobiles. D’après Stephenson, cet argument est caduc : «C’est une industrie hautement compétitive. Elle est intense avant la transaction, elle le restera après», tente t-il de rassurer… même si on peut fortement en douter !
