Taxe Android : au tour d’Huawei
Microsoft compte bien tirer tout le jus possible d’Android. Après avoir plus ou moins imposé des accords de licences avec Samsung, HTC, Compal, Quanta, Acer et quelques autres (onze constructeurs d’appareils Android en tout), Redmond a approché Huawei pour qu’à son tour, il crache au bassinet.
Le géant de l’édition logicielle estime que les produits Huawei motorisés par l’OS mobile de Google enfreignent ses brevets. En conséquence, des négociations sont en cours entre les deux parties, des discussions qui aboutiront certainement à la signature d’un nouvel accord… à moins que le constructeur asiatique ait envie d’une bonne dispute devant les tribunaux. Le directeur marketing de l’entreprise, Victor Xu, traîne d’ailleurs des pieds : «Nous avons toujours respecté la propriété intellectuelle des entreprises. Mais nous avons 65 000 brevets dans le monde également. Nous en avons assez pour défendre nos intérêts. Nous sommes un acteur très important d’Android».
La «taxe» Microsoft touche plus de 53% des appareils Android produits dans le monde.
