Suivez-nous

Divers

Steve Jobs pas assez bon pour Google ?

iShen

Publié le

 

Par

google-linkedin-chart-10.png

Dans la masse des analyses qui parsèment les blogs de la toile, rares sont celles qui dépassent les réflexions vues et revues autour des parts de marché d’ici à 2015 ou les rumeurs sur un nouveau produit Apple.

Le journaliste Henry Blodget sort un peu des sentiers battus sur le site Business Insider, sous un titre d’article à piori assez racoleur : “Et voici la raison secrète pour laquelle Apple écrase Google“. Sous cette accroche à l’emporte pièce, l’auteur fournit néanmoins une réflexion intéressante sur ce qui fait que Google est avant tout une entreprise d’ingénieurs, aux produits brillants mais pas assez tournés vers le grand public, tandis qu’Apple donnerait sa chance à d’autres profils en interne, plus polyvalents et capables de se mettre à la place de l’utilisateur lambda.

L’échec patent de la Google TV serait une illustration parfaite de cet état des lieux.

Cette affirmation générale rejoindrait bien vite l’arbre à poncifs si elle n’était pas appuyée ici par des chiffres très parlants sur le niveau de formation requis pour passer les examens d’accès chez Google ou Apple.

Si Apple favorise l’entretien d’embauche classique, Google propose à ses futurs ingénieurs un “contrôle” très pointu de leurs connaissances, tellement pointu en fait que selon Blodget, Steve Jobs lui-même n’aurait pas pû rentrer chez Google. “En d’autres termes, le génie de Steve Jobs est le type de génie qui n’a aucune valeur pour Google.” explique t-il.

Pour preuve, le journaliste fournit un tableau édifiant sur le pourcentage d’employés venant des très grandes écoles et universités américaines. Chez Google, ce nombre de très hautement qualifiés atteint les 10% de l’ensemble des embauches, chez Apple nettement moins, et surtout, ils ne viennent généralement pas d’écoles aussi prestigieuses.

Carnegie Mellon ou le MIT fournissent ainsi des employés à Google tandis qu’aucun de leurs étudiants ne se retrouvent sur les bancs du campus de Cupertino.

Ci-dessous, le pourcentage des employés de Google venant des très grandes universités ou écoles américaines :

google-linkedin-chart-10.png

Apple privilégie des profil certes calés, on l’imagine bien, mais d’où ne ressortent pas que le pedigree d’écoles prestigieuses. Deux philosophies s’opposent donc, Blodget concluant qu’à l’avenir Google devrait sans doute revoir ses crtitères d’entrée s’il veut pouvoir lutter à armes égales face à Apple sur des marchés en pleine croissance, et portés avant tout par un public large de purs béotiens technologiques.

Source