.us : streaming et download en hausse
La Recording Industry Association of America, plus connue sous son petit nom de RIAA et trop souvent impliquée dans des procès à l’encontre de vieilles dames ou de petites filles qui auraient piraté le dernier album de Madonna, est aussi capable de façon très prosaique de fournir des chiffres sur l’état de l’art du petit monde du téléchargement légal aux US.
Et selon ces données toutes fraiches, si la croissance du nombre d’utilisateurs de services tels que Spotify est très importante, parvenant à 19%, en volume réel cela ne représente malgré tout que 1,8 million de consommateurs, à comparer avec les dizaines de millions de clients d’iTunes sur le sol américain. Les revenus augmentent moins vite que le nombre total de clients, avec 13,5% de croissance.
En volume de téléchargement, la croissance est là encore importante, avec 22% de mieux pour la vente d’albums en ligne et un revenu qui grimpe de 25%.
Corollaire de ce boom du tout-numérique, les ventes de CDs perdent elles 4,8 points de PDM tandis que, et c’est plutôt une bonne nouvelle diront certains, les ventes souvent sur-tarifées de sonneries et de chansons au travers de services pour mobiles s’effondrent de 38%. On peut y voir le résulat direct de l’apparition des iTunes Store pour iPhone ou des équivalents pour Android qui ont fait perdre l’intérêt pour des plateformes de ventes limitées aux seuls mobiles.
Comme on ne se refait pas, face à ces chiffres, la RIAA fait encore la moue et considère que ce n’est pas assez, pointant une nouvelle fois le vrai responsable selon eux, c’est à dire le piratage, et derrière, la petite mamie du Cantal qui télécharge toute la disco des Pink Floyd.
