Sous la férule d’Electronic Arts, PopCap dégraisse
Qui a dit que c’était écrit dans le ciel ? Le rachat de PopCap par Electronic Arts en juillet 2011 avait laissé craindre le pire pour l’éditeur de Bejeweled et de Plans vs Zombies, entre autres jeux dévoreurs d’heures de productivité. Et les craintes commencent à s’avérer : malgré une bonne santé, PopCap a annoncé un plan social d’envergure.
Ce sont 50 employés qui trouveront le chemin de la porte, principalement dans les locaux de Seattle, mais le QG de Dublin est également dans la ligne de mire de John Vechey, le co-fondateur du studio qui s’est visiblement converti aux joies de l’ultra-libéralisme à la sauce Electronic Arts (un des éditeurs de jeu vidéo les plus détestés de l’industrie avec Activision).
Le dirigeant assure néanmoins que PopCap agit de manière indépendante de sa maison-mère, et que la réorganisation a été décidée à 100% par le studio.
Vechey explique ce mouvement d’envergure en prenant appui sur les nouvelles manières de jouer : les titres free-to-play et freemium, le mobile, et le jeu social prennent de plus en plus de place très rapidement, et il s’agit d’adapter l’entreprise à cette nouvelle donne.
L’éditeur a dans la foulée annoncé une suite à son jeu phénomène, Plants vs Zombies. Les employés virés auront tout loisir d’y jouer…
