Concurrence et téléphonie : Free réplique
La rentrée de Free s’annonce agitée : après avoir reçu des oeufs pourris tout l’été envoyés par les opérateurs historiques (en particulier Bouygues Télécom), l’entreprise de téléphonie a décidé de réagir. Xavier Niel, le patron de l’opérateur, taille un costard sur mesure à ses concurrents : les marques à bas coût lancées par Bouygues, Orange et SFR (respectivement B&YOU, Sosh et Red) sont ainsi comparées à des «équipes de seconde division» ! Il faut dire que ces sociétés ont été lancées dans le but de concurrencer directement Free.
Et les opérateurs traditionnels n’ont pas fini de trembler : Niel promet d’aller plus loin encore dans la baisse des prix du mobile; «Chaque foyer français a déjà économisé 7 euros de pouvoir d’achat par mois, ce qui équivaut à 84 euros par an. C’est bien ! Mais on a promis que ces économies atteindraient 1 000 euros par an pour un foyer de trois individus. On a donc fait 8 % du chemin», déclare t-il au Point.
Le patron de Free dénonce également la frilosité de ses concurrents en matière d’innovation, en prenant appui sur la Freebox Révolution : «Presque deux ans après son lancement, aucun concurrent n’a été à même de le rééditer. D’où nos 60 % de part de marché sur le dernier semestre !» Enfin, sur la question des investissements où les adversaires de l’opérateur l’accusent de trop dépendre du réseau d’Orange, Niel réplique en assénant les 600 millions d’euros investis dans la fibre optique.
La balle est de retour dans le camp des historiques.
