Suivez-nous

iPad

L’écran, la faiblesse de l’iPad mini ?

iShen

Publié le

 

Par

ipad-mini-screen-size-infographic.jpg

Si l’iPad mini a fait son petit effet sur le parterre de journalistes venus assister à la keynote d’Apple, l’appareil n’est pas exempt de reproches.

Outre une tarification qui a obligé Schiller à sortir de sa réserve habituelle, quelques voix s’élèvent contre la définition maintenant “moyenne” de son écran, à l’heure où Apple est pourtant en train d’homogénéiser ses gammes autour des écrans Retina à très haute densité de pixels et où une grande partie de la communication de l’entreprise s’appuie largement sur cette caractéristique, qui s’étend du MacBook Pro 13 pouces à l’iPad “classique” de 10 pouces.

La comparaison n’est pas seulement cruelle au sein de la gamme Apple : l’iPad mini est à présent en retrait sur cet aspect par rapport à l’ensemble des concurrents de même format, de la Nexus de Google au dernier Kindle Fire HD d’Amazon.

Même si au final la densité sera forcément supérieure sur l’iPad mini que sur l’iPad 2 encore au catalogue, et que l’écran par ailleurs bénéficie des derniers raffinements d’Apple concernant le traitement anti-reflets, une colorimétrie proche de la perfection, ou du procédé in-cell favorisant une plus grande finesse, la résolution en retrait est un peu comme la crème bas de gamme au milieu d’une patisserie de grand luxe : cela donne un arrière-goût dans la bouche.

ipad-mini-screen-size-infographic.jpg

Alors certes, cet iPad mini garde pour lui son extrême finesse et un vrai poids plume allié à un écran de 8 pouces, mais Apple semble ici s’être pris dans les filets de sa propre communication, à vanter plus que de raison le Retina comme seul point saillant de ses écrans, pour au final ne pas l’intégrer au coeur d’un produit qui aura la lourde tâche stratégique de contrer l’armada des tablettes 7 pouces concurrentes.

Surtout que le positionnement évident de l’appareil en liseuse presque de poche s’accorde mal à une définition faiblarde, la lecture d’ouvrages numériques bénéficiant au premier chef des ultra-haute définitions qui permettent la lecture sans fatigue des petits caractères et des éléments typographiques.

Reste que seuls des tests complets permettront de trancher les forces et les faiblesses de cet écran face à ses concurrents, la seule définition ne garantissant pas en soi la qualité d’affichage d’un écran quel qu’il soit.

Source