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Economie

MicroPortable Étudiant : en ordre dispersé ?

Boro

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Nous vous avions parlé à plusieurs reprises du plan MicroPortable Étudiant, d’abord annoncé fin juin par Les Échos, sur sur lequel nous étions revenu en ce qui concerne Apple dans un entretien avec Richard Ramos.

Liberation évoque avec gourmandise l’enthousiasme mitigé que rencontre semble-t-il l’initiative ministérielle en ce début de rentrée universitaire… du moins auprès de certains constructeurs ou distributeurs. Annoncée pour le 28 septembre, celle-ci prévoit la mise à disposition par les industriels d’un certain nombre de modèles de portables, avec une capacité internet sans-fil, pour un prix compris entre 1 et 2€ par jour, sur 3 ans. Or il semble que certains distributeurs et fabricants de PC se fassent tirer l’oreille, au point de faire bande à part ou bien de carrément bouder l’opération.

Est-ce faute de temps et de vérifications suffisantes, ou bien la malice de d’écorner quelque peu les effets d’un plan on s’en doute assez attendu par les étudiants? Toujours est-il que Catherine Maussion qui signe le papier pour Libé laisse passer quelques approximations, pour ne pas dire plus, de la part des détracteurs du sujet… que l’on compte principalement parmi les protagonistes de la grande distribution.

Les arrières-pensées ne manquent pas en effet : la FNAC qui avance avec un peu de légèreté que parmi les machines proposées par les constructeurs, “aucune n’avait de carte graphique“, oubliant peut être que les modèles éligibles d’Apple disposent d’une carte ATI Radeon 9200 32 Mo pour l’iBook, et d’une ATI Radeon 9700 64 Mo de DDR pour le PowerBook… En outre, la filiale de Pinault Printemps La Redoute dispose de sa propre solution de financement, secteur où le ministre avait là aussi demandé un effort particulier…

Il semble que l’ex agitateur milittant ait plutôt craint de se voir banalisé, et débordé par les canaux de distribution des constructeurs participant à l’opération… Quant à l’argument de StarOffice présente sur ses machines avancé par l’assembleur Unika en lieu et place de “la coûteuse” suite Office, il tient tout simplement de la manipulation dans la mesure où la possibilité d’installer ce type de solutions Open Source faisait partie des conditions sine qua non pour participer à l’opération…

On sait que les portables d’Apple font l’objet d’un véritable plébiscite parmi les étudiants outre-atlantique, avec des parts de marché de l’ordre de 50 à 60% sur la plupart des campuus, à faire pâlir de jalousie un Michael Dell. Il reste à espérer que les résultats de la Pomme pour cette rentrée universitaire fasse grincer quelques dents…

merci à Frédéric pour le lien