Free ne ralentit pas l’accès aux services Google
En septembre 2012, l’UFC Que Choisir demandait à l’ARCEP si l’opérateur Free ralentissait sciemment la bande passante de ses abonnés utilisant les services de Google – et notoirement, YouTube, qui aux heures de grande affluence, est impossible ou très difficile à utiliser. Le gendarme des télécoms a rendu son verdict : « L’enquête n’a pas mis en évidence de pratiques discriminatoires dans les modalités d’interconnexion et d’acheminement de trafic de données entre les deux sociétés ». Free ne bride donc pas son réseau, même si l’ARCEP admet que l’acheminement des données est « congestionnée aux heures de pointe ». Responsable mais pas coupable, en quelque sorte.
L’Autorité estime que malgré ces couacs de connexion, il n’existe aucune pratique avérée de discrimination des contenus des sites de Google, « aucune pratique contraire aux principes de neutralité de l’internet n’a été relevée ». Il faudra donc vivre avec, mais l’ARCEP assure qu’elle continuera de surveiller l’affaire.
