Touch ID : et avec un doigt coupé ? Et si on est un zombie ?

Apple s’est arrangée pour sécuriser au maximum Touch ID, mais il devrait s’en trouver qui trouveront le moyen de contourner les mesures de protection mises en place par Cupertino. Certains ont déjà imaginé le pire : un malfrat vraiment désireux d’activer un smartphone pourrait vouloir couper le doigt de sa victime. Cette astuce, pour sanglante qu’elle soit, peut fonctionner avec certains types de capteurs biométriques, mais ça ne sera pas le cas de Touch ID. D’après les quelques infos recueillies ici ou là, le lecteur d’empreintes digitales d’Apple repose sur deux technologies : un capteur capacitif activé par la charge électrique de la peau (identique à l’usage de l’écran tactile d’un iBidule). Les radio-fréquences sont la deuxième technologie mise en oeuvre par Touch ID.

Or, les vagues RF sont inopérantes avec les couches mortes de la peau, celles qui traînent au-dessus d’un doigt par exemple. Les radio-fréquences lisent en revanche le tissu humain vivant qui se trouve en-dessous des peaux mortes. Ces vagues produisent une image très précise de l’empreinte digitale. Tout cela fait en sorte qu’un doigt arraché, donc mort puisqu’il n’est plus rattaché à son porteur, ne saurait être utilisé pour activer Touch ID (on peut aussi spéculer qu’il en irait de même pour un zombie). Un doigt coupé est mort au bout d’une poignée de minutes; il perd donc très rapidement sa charge électrique et ne pourra donc pas activer le capteur. Et si jamais c’était toujours le cas, le lecteur RF ne trouverait plus de tissu vivant; résultat, impossible d’identifier l’utilisateur et d’avoir accès à ses précieuses données.

Touch ID nécessite en revanche un code de déverrouillage « traditionnel » au cas où l’empreinte digitale ne pourrait être lue. Ce code sera certainement plus facile à obtenir sous la menace, qu’un doigt coupé. Bon à savoir, n’est-ce pas !

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