BlackBerry est prêt à se vendre au plus offrant. Le constructeur canadien, qui a accusé des pertes monstres durant son dernier trimestre et qui n’est même plus soutenu par le premier opérateur au pays, intéresse pourtant le fond d’investissement Fairfax, prêt à faire un chèque de 4,7 milliards de dollars pour s’en emparer. Mais cela n’empêche pas d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte (ou moins cramée). D’après Reuters, toutes les entreprises possédant un petit bas de laine ont été approchées, à savoir Google, Intel, LG, Samsung, et même Cisco. Difficile de dire si l’une d’entre elles voudra renchérir sur le fabricant, et s’il s’agit de reprendre tous les actifs ou des petits bouts. Si le rayon matériel est déserté, le portfolio de brevets, ainsi que les produits réseau sont susceptibles d’intéresser des opportunistes. Rappelons que le conseil d’administration souhaite revendre BlackBerry d’ici le mois de novembre.
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