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Prospective

L’iPad est votre machine à écrire…

En dépit de ce que martèle la concurrence, l’iPad est également destiné à produire des contenus, et du texte en particulier. MacPlus vous propose un tour d’horizon et cette semaine, on plante le décor !

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Si d’aucuns persistent à ne voir dans l’iPad qu’un simple outil pour naviguer sur le net ou répondre à leurs courriels, d’autres (…pensez au rapprochement récent entre Apple et IBM pour vous faire une idée des enjeux…) ont compris tout l’intérêt de cette tablette, tant au plan professionnel que créatif.

Parmi le grand nombre de tâches envisageables avec un iPad se trouve une activité accessible à tous. Non ?

Si, si !

Il ne s’agit pas pour autant de monter des tableaux bardés de formules, gérer un planning tendu ou concevoir une présentation sophistiquée. Inutile à ce propos de citer les outils offerts gratuitement par Apple.

Pas plus celle de dessiner des organigrammes complexes avec Grafio – Diagrams & ideas – Ten Touch Ltd.“>Grafio, conclure une réunion de chantier en relevant tous les points litigieux avec Archipad EE – Bigsool“>ArchiPad ou FinalCAD – Knowledge Corp“>FinalCAD, mais juste celle qui consiste à rédiger un texte.

Bref, c’est avant tout de prendre du plaisir dont il sera question ici avec une activité universelle que nous pratiquons tous à des degrés divers.

La surface de l’iPad se prête parfaitement à cet exercice : un écran tactile qui affiche dans sa partie inférieure un clavier (…voire plusieurs claviers successivement – anglais, russe, espagnol, etc. et… français naturellement), une application plein écran pour ne pas être distrait par notre flux habituel de sollicitations et d’informations (…tout en pouvant, pour certaines applications, accéder à un navigateur internet pour des recherches…).

De plus, l’iPad est un écran léger avec une grande autonomie et un accès immédiat aux contenus …à tel point que l’on ne se souvient plus de comment l’on procédait avant !.

Enfin, nous pouvons convoquer le correcteur orthographique de l’iPad en mode complétion, SIRI pour dicter une partie de nos textes. Et, pour des éléments de texte répétitifs, employer la fonction Raccourcis dans les Réglages. Ou opter pour l’application TextExpander qui propose nettement plus de souplesse en prenant en compte date, heure et contenu du presse-papiers
voire ajouter un clavier additionnel Bluetooth pour retrouver un vrai clavier mais perdre du coup une partie du charme de l’iPad qui est justement ce tout en un aisément transportable.

Du coup, facile sur la plage (…certes, la luminosité du soleil ne sera pas une alliée…), sur une table de bistrot, derrière un volant en attendant la sortie des enfants, dans son lit ou sur le canapé du salon de se concentrer pour rédiger un document clé pour votre profession, rapport, note de suivi, etc. Voire votre futur prix littéraire, série de nouvelles ou roman.

Si vous êtes connecté à un réseau Wifi ou disposez d’une tablette avec une carte SIM, vous pouvez profiter en totale transparence d’une synchronisation immédiate avec iCloud ou DropBox et donc avoir la quasi certitude de retrouver vos écrits sur votre Macintosh, comme sur votre iPhone.

Certes, Apple fait les choses superbement en livrant tout iPad avec Notes, ce qui, dans de très nombreuses situations, s’avère amplement suffisant. Une autre option, tout aussi gratuite, est l’emploi de Pages, un traitement de texte bureautique qu’il vous faudra télécharger. Mais comme Office qui lui nécessite un abonnement, nous ne ferons que l’évoquer ici. Ce qui nous intéresse, c’est cette pléthore de traitements de textes légers disponibles sur iPad.

Dans le désordre…

Notes car immédiatement accessible vu qu’il est installé d’origine dans l’iPad…
TextCenter – Marco Huettmann“>TextCenter (gratuit pour le moment), assez atypique
1Writer – Note taking, writing app – Ngoc Luu“>1Writer (2,69 €) passė en version 1.4 récemment
Write for iPad – A Note Taking and Markdown Writing App – Tanmay Sonawane“>Write for iPad (1,79 €) à ne pas confondre avec une application portant, à un iota près, le même nom…!
Matcha – Writing App & Text Processor – InterAre, PT“>Matcha (4,49 €) qui permet de masquer le balisage si besoin est
iA Writer – Information Architects Inc.“>iA Writer (4,49 €) avec son interface minimale
– son grand frère Writer Pro: Note, Write, Edit, Read – iA Labs GmbH“>Writer Pro (4,49 € en ce moment après avoir été proposé à 17,90 € lors de son lancement)
Daedalus Touch – Éditeur de texte pour iCloud – The Soulmen GbR“>Daedalus touch (0,89 €), une application étonnante à employer en relation avec Ulysses III sur Macintosh
Nebulous Notes – Nuclear Elements, Inc.“>Nebulous Notes (4,49 € ou version lite sans DropBox) et sa barre additionnelle macrotable (sic !)
Byword – Metaclassy, Lda.“>Byword (4,49 €), un must avec un outil de publication vers WordPress par exemple
Editorial – omz:software“>Editorial (5,99 €), un produit des plus complet avec la possibilité d’ajouter des workflows en son sein
– sans oublier Day One (Journal / Agenda) – Bloom Built, LLC“>Day One (4,49 €) dont la facette journal est souvent la seule perçue
– ou encore Drafts for iPad – Quickly Capture Notes – Agile Tortoise“>Drafts (4,49 €), un dispatcher de notes impressionnant.
– À noter qu’une grande partie des applications de cette liste fonctionne avec TextExpander – SmileOnMyMac, LLC“>TextExpander (4,49 €). application qui peut également servir pour des notes, option trop souvent… oubliée.

Dernier point, la majeure partie de ces traitements de texte permet de baliser en Markdown, un choix efficace pour maintenir un poids de fichier réduit (…fichiers au format .txt universels et non la propriété d’un quelconque éditeur, suivez mon regard…), une interface utilisateur minimale (ce qui, pour nombre d’entre nous, est de plus en plus une exigence pour rester concentré) et, en dernier lieu, de transformer/exporter le texte saisi en un fichier .doc (tiens, tiens…!), HTML, ePub ou PDF. Bref, rester compatible avec l’Internet comme le monde professionnel.

Ce balisage Markdown vous demandera un peu d’apprentissage la première heure mais s’avère à l’utilisation d’une simplicité enfantine pour une puissance impressionnante.

En résumé, écrire sur un iPad est aussi pratique que, dans les années 1984, sur un Macintosh 128 et son écran de 512 X 342 pixels alors (…certes, l’iPad retina affiche 2048 x 1536 pixels et dispose d’un confort incomparable pour nos yeux !).

Pour les raisons évoquées plus haut, ces deux écrans, à trente années de distance, ont des qualités similaires pour écrire. Ce que nous vous proposons ces prochains jours est de parcourir tranquillement quelques petites fiches d’humeur (si elles arrivent jusqu’à MacPlus) sur ces outils alternatifs.

NB : ce sont les vacances, la connexion est aux fraises… la suite dépendra de la météo et de l’humeur du rédacteur…!

À suivre…

NDLR :Jean-Christophe Courte est par ailleurs l’auteur de l’excellent guide pratique « Travailler avec l’iPad » dont la 2e édition est parue en 2012 aux éditions Dunod, et que la rédaction vous recommande chaleureusement !

Travailler avec un iPad – 2e édition – Jean-Christophe Courte