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Le test du MacBook Unibody

MacPlus a testé le tout nouveau portable d’Apple, le MacBook Unibody. Design soigné et performances revues à la hausse, le dernier-né des usines de Cupertino nous a séduit !

Zoz

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C’est après plus de neuf jours d’attente depuis la commande que nous recevons le dernier produit grand public nomade d’Apple, le MacBook dit “unibody“. C’est dans une boite assez fine que nous découvrons la bête.

La présentation du déballage de la machine reste toujours de très bonne qualité, faisant de l’ordinateur un produit de luxe. Fini le papier crepon entourant le MacBook, il est maintenant directement emballé dans un plastique fin et transparent. Concernant les accessoires, Apple se montre une fois de plus radin, puisque l’unibody est accompagné de son chargeur, des ses DVD, de son livret, et …. c’est tout ! Pour ceux désirant la télécommande, ou encore un raccord mini-display, il faudra débourser un strict minimum de 19 euros !

Pour ce test, il sera donc utilisé un modèle de base des MacBook, nous reviendrons sur la configuration exacte un peu plus loin. Il faut savoir qu’Apple propose désormais deux nouveaux modèles de MacBook, à 1199€ et 1499€. L’ancien MacBook n’est disponible qu’en un seul modèle, pour 949€.

Concernant la prise en main du MacBook, il parait particulièrement solide, d’une finition quasi parfaite. Fini les vis visibles, fini les bords plus ou moins coupants de l’ancien modèle, fini l’allure plastique. La coque, construite tout-en-un suivant des techniques dont Apple n’est pas peu fier, est des plus solide comparée aux autres anciens modèles (le MacBook et MacBook Pro). Cette nouvelle coque donne aussi la finesse du produit, en effet, il est légèrement plus fin qu’avant. L’écran est lui aussi de meilleure conception de par son intégration complète dans la dalle, comprenant ainsi une iSight plus discrète.

D’ailleurs, tout y est caché ou presque, les hauts-parleurs sont sous le clavier ainsi que le micro qui se trouve en haut à gauche de celui-ci. Le bouton de démarrage est placé de l’autre côté à droite et est beaucoup plus fin. Enfin, la diode de mise en veille est quasi-invisible à l’œil nu.

Le clavier est fidèle aux anciens modèles, mais tout de noir vêtu et disposant d’un rétro-éclairage pour le modèle haut de gamme des MacBook. On note malgré tout une légère surélévation du côté droit de toute les touches de fonctions F1-F12. Du point de vue de la frappe, la course est moins longue que sur les anciens claviers de MacBook Pro, mais aussi moins douce. En général, la frappe est très agréable sur ce genre de touches.

Le trackpad est une merveille, en verre, les doigts glissent tout seuls, et l’absence du bouton n’est un problème que pendant quelques heures le temps de le prendre en main. Les nouvelles gestures jusqu’à quatre doigts sont très pratiques, il faut seulement penser à les utiliser (on n’a pas encore l’habitude de toutes ces fonctions). Espérons que plusieurs logiciels tierces puissent l’adopter facilement.

Un seul bémol, le clic sur toute la plate-forme accroche un peu, et un bruit sourd en ressort. Celui-ci pourra être corrigé en adoptant le clic en tapotement. Toutefois, dans la gestuelle quatre doigts le déplacement d’un fichier sur le bureau à partir d’une fenêtre est délicat. Finissons sur ce trackpad de manière positive, le menu préférences système est très complet, et les vidéos explicatives ne sont pas de trop pour bien saisir toutes les possibilités de celui-ci.

Geekeries et autres

Rentrons dans le vif du sujet, le modèle du MacBook est celui comprenant un processeur cadencé à 2 GHz, doté de 2Go de mémoire, d’un disque dur à 250 Go à 5400 trs/min, et de la dernière puce Nvidia 9400 M. Coté connectique, il est doté de deux ports USB, du port mini-display, d’une entrée et d’une sortie son. Fini aussi le firewire pour les MacBook, bien que l’USB 2.0 soit plus rapide qu’avant, c’est une déception pour beaucoup, surtout ceux possédant du matériel uniquement FireWire…—–

Le grand changement au niveau des performances se situe essentiellement au niveau du graphisme, en effet, le chipset nvidia vient remplacer les anciennes puces intégrées qu’étaient les GMA d’Intel. Et c’est un changement plus qu’appréciable pour tout le monde ! Il devient maintenant possible de jouer aux derniers jeux sortis sur son MacBook, preuve en est sur Call of Duty 4 qui tourne correctement. Certes, on ne pourra pousser les graphismes à fond, mais le jeux reste fluide et jouable pour une qualité correcte, ce qui aurait été impossible sous l’ancien MacBook. 
Ainsi, on passe d’un MacBook dédié essentiellement à de la bureautique, à un MacBook complet graphiquement.

Sur ces différentes mesures, on remarque tout de suite que le dernier né d’Apple rivalise avec l’ancien MacBook Pro de début 2008, quant au MacBook blanc, il reste complètement à la traîne.

D’ailleurs sur Call of duty 4 en 1024×768, graphismes aux maximum, avec anti-aliasing x4, le Macbook se paie même le luxe de supplanter son grand frère.
C’est un gain de performance non négligeable qui va ravir les joueurs et autres graphistes en herbe.

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Concernant la mesure globale des performances de la machine, nous avons utilisé GeekBench, on notera que l’ancien portable de chez Apple rivalise avec son nouveau frère. Malgré l’apport d’un bus frontal de 1067 MHz, permettant une meilleure relation entre les deux cores du processeur, les deux modèles sont au coude à coude. L’apport d’un meilleur bus frontal aura, par contre, certainement profité à une meilleure performance sur la partie graphique.

Sur la compression d’un fichier de 700 Mo, les deux modèles de portable sont à 1 min 28 secondes tout les deux, ils sont donc équivalents au niveau des accès disques. Pas de grosses surprises ceci dit, les deux disques sont de même mouture à 5400 tours/minute.

Sur la copie des fichiers, l’USB 2.0 est aussi rapide que l’ancien MacBook Pro Penryn sur nos tests, sur un fichier de 700 Mo. En outre, conséquence fâcheuse de la disparition du FireWire, il n’existera plus de mode “Target “, permettant à l’ordinateur de se faire passer pour un disque externe. Dans tous les cas, Apple décide d’abandonner ce format FireWire sur ces Macbook, il est vrai que ce format est de moins en moins utilisé. Et pour conclure, Apple ne propose toujours pas d’adaptateur quelconque pour brancher un périphérique Firewire.

L’écran brille de mille feux

Il a déjà coulé pas mal d’encre numérique à ce sujet. Nous ne rentrerons pas dans le débat du pour ou contre l’écran brillant, on peut cependant noter plusieurs choses.
Effectivement, les reflets sont très présents suivant les sources lumineuses. Ainsi, sur un bureau, il vaut mieux placer le MacBook face à la lampe. La luminosité compense assez ce phénomène de reflet, même si parfois, il sera quasi-impossible de visionner un film, notamment dans un train ou une voiture. Et comme c’est un portable, mieux vaut oublier l’idée de surfer sur internet au bord de sa piscine en plein soleil. Voici quelques images dans différentes conditions. On note que par rapport aux écrans mats, le contraste et les couleurs y sont plus agréables. Enfin, lorsque le MacBook est éteint l’écran peut réellement servir de miroir de courtoisie 🙂 .

Autre nouveauté, l’apparition du port mini-display. Comme son nom l’indique, il est petit, même tout petit comparé aux ports USB d’à côté. Apple joue encore les visionnaires en affirmant que cela se généralisera dans l’avenir. Le gros point faible pour le moment, c’est que la firme de Cupertino ne fournit pas d’adaptateur à l’achat de l’ordinateur. Il faudra donc débourser encore 29€ pour le mini DisplayPort vers DVI, ou celui vers le VGA, et enfin 99€ pour celui permettant de brancher un écran DVI double liaison.

Concernant l’accès batterie et disque dur, la manipulation est devenue enfantine, une seule pression sur le tiret qui se trouve au milieu à droite, et la coque inférieure s’ouvrira. C’est aussi simple que cela, ensuite il suffira de tirer la languette concernant la batterie pour l’extraire, et pour le disque dur, il faudra retirer une petite vis au préalable pour ce faire.

Autonomie et utilisation

Sur le calcul de l’autonomie que nous avons effectué, nous avons choisi la lecture d’un DVD et une utilisation internet (Safari, iChat, Mail, Textedit étaient ouverts) avec le wi-fi et le bluetooth d’activé dans les deux cas, et un écran à 100%.

Nous avons alors pour la lecture d’un DVD une autonomie de 2h32, et pour l’utilisation internet, 3h34 d’utilisation environ.
Et pour une utilisation sur “campus“, avec l’écran à 50%, juste Safari d’ouvert, et le bluetooth désactivé, nous arrivons à un total de 4h50 d’autonomie environ, ce qui est très proche des 5h annoncé, sans toutefois les dépasser.
Par contre, du point de vue “bruit” émanant du MacBook, il est très discret. Sur une utilisation plus intensive, comme un jeux vidéo, les ventilateurs tournent plus mais le bruit est doux et non agressif. De manière globale cette machine est très silencieuse !

Conclusion

Ce nouveau portable d’Apple est une vrai réussite sur plusieurs points. Le design est très séduisant, les contours parfaits. Les performances globales de la machine sont excellentes pour un ordinateur grand public et l’ajout de la nouvelle puce de chez Nvidia représente un vrai plus. Toutefois, il reste selon nous quelques points négatifs, tel l’abandon du FireWire de manière soudaine et le peu d’applications utilisant le trackpad au complet.

Enfin, l’ancien MacBook, toujours proposé par Apple trouve sa place dans la gamme. En effet, les personnes ne désirant pas tirer profit de la 3D peuvent, à moindre coût posséder un ordinateur aux excellentes performances globales et possédant aussi un port FireWire.

Merci à Antoine, pour le prêt de son MacBook.

– le design très réussi
– le chipset Nvidia intégré
– la puissance globale de l’ordinateur
– le trackpad innovateur et intuitif
– le silence et la discrétion de la machine

– l’abandon du FireWire
– le prix élevé pour la gamme supérieur du MacBook
– l’écran brillant
– l’autonomie, moins importante qu’annoncée