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Matériel

Test du LED Cinema Display d’Apple

Le 14 octobre dernier, Apple n’a pas seulement mis à jour ses MacBook et MacBook Pro mais a aussi dépoussiéré sa gamme d’écran en présentant un écran 24″. Avec une gamme d’ordinateurs portables désormais équipée du DisplayPort, c’était l’occasion pour Cupertino de présenter un écran spécialement pensé pour les portables.

ybu

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Premier Contact

Une fois le carton à côté de son bureau, avant même de l’avoir ouvert, on réalise que 24″, ce n’est pas rien, surtout à côté d’un MacBook unibody!

Le moment tant attendu arrive, on ouvre. Même si l’on reconnait le packaging Apple du premier coup, on ne constate pas pour autant le côté écrin des emballages de l’iPhone ou d’un MacBook, ici c’est la simplicité qui prévaut. Accompagné d’un mode d’emploi et d’une chiffonnette comme seuls accessoires, le 24″ est entièrement protégé d’un fin plastique.

Une fois installé sur le bureau, on ne peut que constater qu’Apple a, une fois de plus, excellé sur le design. La qualité de finition est irréprochable. Les lignes sont épurées quelque soit l’angle sous lequel on regarde le moniteur.

A l’arrière, on trouve 3 ports USB et deux câbles seulement sortent de l’écran, l’alimentation qui se branche directement sur une prise de courant (l’adapteur est désormais intégré dans le corps du moniteur[[Selon Apple, c’est à mettre au bénéfice du passage au rétro-éclairage LED]]) et un second câble qui s’épanouit en un connecteur USB, un mini Displayport et un MagSafe auquel on raccorde son MacBook. La longueur de ce câble n’est, ni trop courte, ni suffisamment longue, pour faire de disgracieuses boucles sur le bureau, Les designers de l’équipe de Jonathan Ive semblent avoir réfléchi au moindre détail.

A l’avant tout se résume à une dalle de verre cerclée d’aluminium. iSight, micros et enceintes sont pourtant de la partie, le micro ne laisse deviner sa présence par quelques petits trous sur le haut de l’écran et la iSight, juste en dessous, par un petit point sur la dalle.

Quant aux enceintes, leurs ouïes sont sous le moniteur et utilisent le bureau comme réflecteur. C’est par ici aussi que passe un courant d’air pour refroidir l’intérieur du Cinema Display. Le haut-parleur destiné au basses fréquences se cache à l’arrière, masqué par le pied. Pas la peine de chercher un quelconque bouton, il n’ y en a pas, tout se passe depuis le Mac.

Au quotidien

C’est parti! On branche les trois connecteurs à notre MacBook, on démarre et quelques dizaine de seconde plus tard, le LED Cinema Display s’illumine. Un petit tour dans la section moniteur pour régler la disposition du nouveau venu par rapport au MacBook et l’on peut retourner à son quotidien, l’installation est terminé. On s’apercoit dès la première utilisation que l’ajout d’un connecteur MagSafe aux côtés des ports mini DisplayPort et USB est le petit plus qui, au quotidien, vous facilite la vie. De retour au bureau, le MacBook, une fois sorti du sac, est opérationnel en connectant juste ces 3 câbles, c’est terriblement rapide et esthétique!

Pour qui est habitué à travailler sur l’écran d’un MacBook, ou même d’un MacBook Pro, c’est la révolution et il faut un peu de temps pour retrouver ses repères. Les 1920 par 1200 pixels donne une large surface de travail et, en mode bi-écran, le 13 pouces du MacBook devient anecdotique.

Question qualité d’affichage, pas de déception non plus. Le rétro éclairage à base de LED, encore rare pour des écrans de cette taille, donne une luminosité maximale dès l’allumage et un blanc équilibré. Le contraste est élevé, les couleurs sont riches et ce n’est pas qu’une impression dûe à la dalle brillante. La comparaison est d’ailleurs peu flatteuse pour l’écran du MacBook unibody, celui-ci est incapable de restituer la gamme de couleur et le contraste offerts par le LED Cinema Display.

Si le caractère brillant de ce Cinema Display a fait débat, il faut reconnaître qu’à l’utilisation cela n’a pas vraiment de un caractère gênant. En journée, à proximité d’un fenêtre, la luminosité du moniteur est largement suffisante pour oublier les reflets. Revers de la médaille, en soirée, il faut baisser l’intensité du rétro éclairage pour avoir un environnement qui ne soit pas fatiguant pour les yeux.—–

Passer du seul écran de son MacBook Pro à celui de ce 24″, c’est une révolution à laquelle on prend vite goût. Le gain de productivité se ressent partout même sur les gestes quotidiens, comme la navigation sur le web, la consultation de ses mails. Outre une plus grande surface de travail, chaque pixel est un plus plus grand que sur un écran de MacBook, et du coup, les éléments de l’interface de Mac OS X sont plus gros et les yeux bien moins sollicités (l’auteur de ce test a pourtant une très bonne vue :-)).

Evidement, c’est lorsque qu’on travaille simultanément avec plusieurs applications et fenêtres ouvertes qu’un tel écran devient vite indispensable. La retouche sur des images affichant d’importante résolution s’en trouve évidement facilité. Là aussi, la qualité de la dalle est très appréciable et restitue fidèlement les couleurs même en utilisant le profil ColorSync d’usine.

Reste que le LED Cinema Display ne se prête pas qu’aux longues journée de travail… Le mot cinéma n’est pas pour rien dans son nom! Il transforme un MacBook en véritable Media Center.

Le visionnage de vidéos et de films est un vrai bonheur. Et en branchant une clé TNT sur l’un de ses ports USB, on a face à soi un élégant système Full HD. L’angle de visionnage est suffisant grand pour profiter de l’image sans pour autant devoir rester face à l’écran.

Pour ce qui du son, dès que l’on branche son Mac sur l’écran, ce dernier utilise les enceintes du LED Cinema Display. Le son est tout à fait correct pour un usage quotidien telle que l’écoute de Webradio, chats audio ou vidéo, films et télévision.

C’est un système 2.1, un module dédiée aux basses épaule les enceintes gauche et droite. Du coup, le LED Cinéma Display a une bande passante plutôt surprenante pour un ensemble audio aussi bien masqué. Néanmoins, pour peu que l’on soit un peu mélomane, on choisira un système plus adapté pour écouter ses titres préférés, on reste, en effet loin d’un équipement hi-fi.

Reste à évoquer l’iSight et le micro, si le rendu de la camera est senisiblement différent d’un MacBook Pro ancienne génération ou d’un MacBook Unibody, la qualité est équivalente. L’expérience d’un chat vidéo sous iChat ou Skype ne s’en verra pas révolutionné…

Conclusion

Après quelques jours en compagnie du LED Cinema Display, on ne peut que se rendre à une évidence, on a affaire à plus qu’un écran ou, plus raisonnablement, à un écran fort bien pensé.

Une image de qualité, un son correct, un design épuré de haut niveau, une fabrication soignée, une connectique limitée mais qu’y n’oublie pas le petit plus pratique comme le connecteur MagSafe, un intégration logicielle élégante.

Lorsqu’on travaille dessus, il n’y a pas vraiment de défauts qui dérange mais travailler dessus n’est pas actuellement à la portée de la majorité des utilisateurs de Mac puisque le LED Cinema Display n’est compatible qu’avec les derniers MacBook et MacBook Pro équipés du nouveau mini DisplayPort.

De telles caractéristiques appellent forcement un prix élevé, 849€. Mais un écran de qualité, d’un design irréprochable qui s’intègre si bien avec un Mac nomade, voilà qui séduira ceux qui passe beaucoup de temps sur leur Mac et qui veulent une plus grande surface de travail que celle de l’écran de leur portable.

– La qualité d’image
– Le design
– Le connecteur Magsafe
– Le rétro éclairage LED
– L’alimentaion intégrée

– Le connecteur Mini DisplayPort encore trop peu répandu
– Le manque d’adaptateur pour les anciennes machines
– Le prix

Moniteur « LED Cinema Display » sur Apple.com

Moniteur « LED Cinema Display » sur l’AppleStore