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L’iPhone plus fort que Terminator

Cassez du robot avec cette adaptation pour iPhone et iPod touch du dernier épisode de Terminator !

iMike

Publié le

 

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Les adaptations de film en jeu ont mauvaise réputation, et pour cause : dans 99% des cas, l’éditeur ne souhaite que profiter du succès du long-métrage en sortant un jeu pourri. Heureusement, il reste le petit pourcent de studio qui respecte le matériau de base, et Gameloft est de ceux-là avec Terminator Renaissance !

Le quatrième opus de la franchise créé par James Cameron, qui repart sur des bases apparemment plus «hardcore» que le pas terrible Terminator 3, est le prétexte à une homérique baston entre hommes et machines. Le jeu officiel, dont la licence pour les mobiles a été cédée à Gameloft, reprend le scénario du film et place le joueur dans la peau de John Connor, chef de la résistance, et Marcus Wright, l’autre héros du film, dans le Los Angeles post-apocalyptique de 2018.

Le but de ces résistants ? Allez au coeur du danger, dans les labos de Skynet, là où la conception d’une nouvelle intelligence artificielle venue du futur a permis la construction des premiers robots. Bon, dans les faits le scénario (toujours très alambiqué quand il s’agit de Terminator) n’est qu’un prétexte à une succession d’affrontements entre robots et humains, et c’est bien tout ce qui compte !

Le jeu s’échelonne sur huit niveaux, tous assez différents : Los Angeles, les égouts de la ville, Skynet, tous disposant d’une palette de couleurs spécifique. Les graphismes sont absolument épatants, la vue en 3D sur 360 degrés permettant d’en visualiser les moindres recoins. Les premiers niveaux sont les plus impressionnants visuellement parlant, avec des immeubles à moitié défoncés et des décors qui font vraiment penser à un terrain de guerre.

Les deux personnages jouables (Marcus Wright intervient aux troisième, quatrième et un explosif cinquième niveau) sont pilotables via une sorte de joystick virtuel situé sur la gauche de l’écran. Ce dispositif, déjà expérimenté sur Brother In Arms ou Hero of Sparta, est désormais bien rodé, même s’il ne remplacera jamais un vrai joypad. Tandis qu’une main sera occupée à diriger le personnage, la deuxième pourra viser plus précisément, en utilisant le doigt – Gameloft inclus trois autres modes de contrôles, dont un rock’n’roll avec l’accéléromètre, idéal pour les «hardcore-gamers»…

Le jeu, entrecoupé de cinématiques réalisées avec le moteur 3D du jeu qui déflorent en accéléré le scénario du film, exigera de se planquer derrière des abris, de viser au plus juste (la tête des robots est assez fragile), puis de continuer ainsi jusqu’à la fin du niveau. Deux passages sortent de l’ordinaire : un niveau sur une jeep lourdement armé (le fameux cinquième niveau), et un passage plus faible sur une «moto-terminator». Le jeu nécessitera également de jouer de l’accéléromètre dans des mini-jeux servant à pirater les ordinateurs de Skynet : en fait, une bille à faire passer aux bons endroits.

Évidemment, pour mener à bien cette mission, des armes sont prévus. On appréciera à sa juste mesure le fusil à pompe de Wright, très efficace, moins la pauvre mitraillette de Connor. Le fusil à impulsion magnétique est également bienvenu pour détruire les boss de fin de niveau.

En mode normal, Terminator Renaissance s’avère plutôt nerveux et soutenu par une excellente bande sonore, il met le joueur dans le bain ! Cerise sur le gâteau, lorsqu’on a fini le jeu, il est possible de les refaire, cette fois dans la peau métallique d’un T-600… Le fantasme pour tous les fans de a franchise, dommage qu’il ne sache pas se baisser pour se mettre à couvert…

Tout cela est bel et bon et mériterait sans doute la note maximale, mais malheureusement il nous faut pointer deux des principaux défauts du jeu : sa trop grande facilité et sa courte durée de vie. Les points de sauvegarde à l’intérieur des niveaux sont très nombreux et permettent de «renaître» de nombreuses fois avant des passages un peu difficiles (les vies sont illimitées). De plus, les niveaux sont très rapidement parcourus et on aura fini le jeu en à peine deux heures.

Ce seront tout de même deux heures qui ne seront pas perdues, surtout à 4,99 euros – certains passages sont si réussis qu’on a envie de se les refaire plusieurs fois !

– Excellente ambiance : graphismes, bande-son et animation au top
– Quatre manières de jouer
– Possibilité d’incarner un T-600 !
– Donne envie d’aller voir le film

– Huit niveaux trop rapidement parcourus
– Un mode normal trop facile
– Quelques problèmes de positionnement avec le joystick virtuel

Terminator Renaissance