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Test TechTools Pro4

C’est Micromat qui ouvre le bal des utilitaires de maintenance optimisés pour Panther. Alors que Symantec annonce une simple mise à jour de Norton Utilities 8.0, et encore pas avant décembre ou janvier, l’essai est plutôt réussi. Attention à quelques défauts de jeunesse et de finition cependant.

Boro

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LOGOTTP4.jpg

Je commencerai ce test par un grand Merci a Thierry Rolland pour nous avoir permis de tester et parler de Techtool pro 4 en avant première. Maintenant place au test !

LOGOTTP4.jpg Nous avons lancé une batterie de tests dans les conditions suivantes :

G4 Bi-Bro – 2X1 Ghz – 1,250Go de mémoire vive sous Panther sur le disque interne 80Go de IBM (disque d’origine du PowerMac).
Sur ce disque 65 Go de données.
Ce disque n’a pas été entretenu depuis un an, volontairement en vue de ce test, de façon à voir comment se comporterait Techtoolpro 4.

L’installation ne prend que quelques secondes pendant lesquelles nous pouvons déjà admirer le travail graphique qui a été fourni pour ce portage de Techtool sur Mac OS X. Non seulement cette application a totalement été réécrite pour Panther, mais le travail au niveau de l’interface a été totalement refait, ce qui nous donne une application sans commune mesure avec les précédentes, tant la simplicité d’utilisation a été soigné à tous les niveaux.

Inutile d’être un expert du SAV pour se servir de Techtool pro 4, un petit tour tout au plus du coté du fichiers PDF fourni sur le CD d’installation et le tour est joué.

Je n’ai pu réaliser les tests qu’en mode manuel, car le menu de départ ne fonctionnait pas sur ma configuration (informations que j’ai transmises immédiatement à Thierry Rolland, qui s’est chargé de reporter mon petit bug chez Micromat).

En mode manuel sur mon HD 80 Go il m’aura fallu au total que 45 minutes montre en main et défregmentation comprise pour arriver au bout du travail !
Qui dit mieux ? Alors, curieux… je tente la même opération avec un Disque Formac externe 200 GO Firewire 400… remplis à 80%. Résultat : 1h10 minutes !

J’ai utilisé toutes les options disponibles à chaque fois dans les menus suivants : « TEST,PERFORMANCES et OUTIL ». Ceux qui attendaient un comparatif par rapport à Drive X seront ravis d’apprendre que désormais les réparations de leur disque peut s’effectuer dans un délais tout à fait résonnable grâce à Techtoolpro 4.

A retenir, si vous utilisez Techtoolpro 4 à partir d’un disque sur lequel il y a un système, quittez toutes les applications avant de lancer les réparations pour éviter que Techtool se bloque. De toute façon si vous n’avez pas deuxième disque dur, la question ne se pose pas car vous devrez démarrer sur le CD pour effectuer les réparations.

Le CD est bootable sous OSX, ce qui permet d’effectuer des réparations depuis le CD si l’on ne dispose pas de second disque dur pour l’installer.

Trois types de tests sont disponibles dans la fenêtre d’accueil :

Test de base (détection de problèmes éventuels)

Test intermédiaire (recommandé pour une maintenance régulière)

Test Avancé (en cas de gros pépin)

J’ai particulièrement apprécié la finition de cet utilitaire qui fait désormais la course en tête face à ses concurents. En ce qui concerne la qualité des réparations, les options satisferont aussi bien les utilisateurs de base que les pros des SAV, les tests du hardware sont très poussés, et tout ce qu’on peut attendre de ce type d’utilitaire est là…

C’est donc un produit que je vous recommande, pour la sécurité de vos précieuses données, et comme dans ce domaine deux paroles valent mieux qu’une je vous laisse en compagnie de Boro qui a effectué avec moi le test sur une machine moins performante de façon à vous livrer de quoi vous forger une opinion sur la base d’information la plus large possible.

DocMac


Configuration utilisée :

iMac G4 17″ 1GHz, 768 Mo DDR SDRAM,

HD 80 Mo avec 2 partitions :

10 Go avec 3 Go libres

70 Go avec 55 Go libres

Le disque été formaté “bas niveau” et partitionné un mois auparavant, à l’occasion de l’installation de Panther. Des manipulations et des effacements de grosses archives ou d’applications ont été effectuées entre temps.

Le test est effectué sur le disque interne, à partir du CD bootable. Le démarrage prend 5 bonnes minutes, le temps de créer un disque virtuel. A noter la possibilité de créer une partition de démarrage, sans formatage préalable, afin de pouvoir accéder aux outils de test et de réparation plus facilement et surtout beaucoup plus rapidement.

L’interface est claire, extrêmement léchée, avec le look “alu brossé” désormais de rigueur sur Panther, et reprend l’iconographie désormais familière : une flèche sous le menu principal donnera accès à davantage d’options et de détails.

La prise en main est très intuitive, et la progression se fait de gauche à droite en ce qui concerne les tests de plus en plus poussés. Le premier menu “vérification” donne accès à 3 types d’investigations, de la plus superficielle à la plus détaillée, jusqu’à l’examen de la surface du disque.

Les tests détaillés permettent de choisir à quel type d’examen on souhaite se livrer. A titre ‘exemple, le test intermédiaire a demandé un peu plus d’une heure. Le programme génère un rapport complet. Il reste un bug dans la localisation : malgré le choix de la langue au départ sur français, le clavier réagit en qwerty.

Il est donc relativement facile de s’orienter parmi les différentes options proposées, celles-ci permettant de vérifier l’intégrité des ressources physiques (cache, horloge, processeurs, ports de communication), des disques ainsi que l’organisation des fichiers sur ces derniers. A noter que l’activation de la journalisation empêche de procéder à la défragmentation des fichiers. Il faut alors la désactiver à l’aide d’un bouton d’options.

Il est doté d’un système de création de disque de démarrage d’urgence, apte à redémarrer en cas de problème pour effectuer un diagnostic, ou pour effectuer une mise à jour. La récupération de données est en théorie possible, aussi que l’effacement complet des fichiers par écritures multiples.

C’est un produit a priori d’excellente facture, à la fois complet et d’une grande simplicité d’utilisation en mode diagnostic. En mode réparation, c’est sa confrontation aux différents problèmes qui permetra de juger de son efficacité réelle. Seul bémol, les quelques défauts de finition au niveau de la localisation et du menu de tests prédéfinis rencontrés dans certaines configurations, à priori très rapidement perfectibles.

Pour :
– L’interface et l’ergonomie
– La facilité de la prise en mains
– Le prix

Contre :
– Quelques bugs de localisation ou d’interface sur certaines configurations