Norton antivirus

Voici venue la dernière version du protecteur numérique signé Symantec : Norton Antivirus pour Mac OS, dans une version numérotée 7.0.2 à l’heure où ces lignes sont écrites. Diverses améliorations au programme : analyse automatique des pièces jointes aux courriers électroniques lors de leur téléchargement, prise en charge des menus contextuels, ou encore la prise en charge « proxy » et « http » pour LiveUpdate… Ce domaine lui est disputé par l’arrivée de VirusBarrier depuis l’année dernière, un produit signé Intego. Mais il est vrai, que dans le domaine de la protection virale Symantec est un leader incontesté et historique. Pourra-t-il le rester ?

Cette dernière version passée entre nos mains vous livre tous ses secrets.

Les sales microbes numériques
Il n’est pas nécessaire de vous rappeler que dans le monde de l’informatique, de gentils créateurs de virus (trojens, worm, etc.) sont légions depuis la nuit des temps. La plate-forme de prédilection pour les invasions destructrices, c’est la plate-forme Wintel et son OS par défaut : Windows toutes versions. Mais le monde MacOS a son lot de sales bêtes également, moins nombreuses toutefois mais elles sont présentes et possèdent un rôle néfaste. Les malades s’en souviennent encore ! Donc pour se prémunir de tous risques éventuels, il est indispensable de se doter d’un logiciel antivirus. La dernière version du Docteur Norton est au goût du jour et propose un logiciel vraiment complet et attractif. Même si son look est toujours aussi austère. Car ce côté austère et/ou sérieux, n’est plus une condition pour être « rassurant et efficace » auprès du public.

Prise en main
Tout d’abord, l’installation. Elle se déroule très rapidement, et ne pose aucun problème. La machine de test est un PowerMacintosh G4/667 MHz doté de MacOS 9.1 et de 512 Mo de mémoire physique. La mémoire virtuelle est laissée en action, cela est conseillé par l’éditeur. Une fois l ‘application à sa place sur le disque dur, Norton vous invite à choisir si vous désirez activer l’antivirus, et surtout, de quelle façon : protection minimale, standard, en tâche de fond ou bien sans. Dans ce dernier cas, vous vérifierez manuellement vos fichiers ou pièces jointes. Cette souplesse est appréciable. Allez, on redémarre un petit coup pour passer à l’étape suivante.

Tout est bien à sa place dans le dossier système du Mac «Extensions» et dans le dossier « Tableau de bord » du Mac. Il n’y a plus qu’à lancer le logiciel et à le mettre au travail pour vérifier que vos données sont saines. Par disque dur, par fichiers, vous choisissez de quelle manière lancer le docteur numérique. Et puis c’est tout. Si vous ne désirez pas aller au-delà de cette phase, il n’y a plus rien à faire sauf des vérifications manuelles lorsque vous suspectez un intrus ou un vilain Alien qui est en train de sa ballader sur votre machine. De même que lors de tout téléplacement, il est de bon ton de vérifier le fichier rapatrié de l’extérieur.

Affiner les préférences du logiciel
Si vous désirez aller plus loin dans la prise en main de cette application, il y a un menu d’options personnalisables à souhait. On clique dessus et toute la palette s’offre à vous. Lisez bien l’aide de Norton pour vous épauler dans cette tâche relativement minutieuse. Vous posséderez une application totalement à votre main, en fonctions de vos besoins propres. Il y a deux fonctions qui ont retenu mon attention :

Pour
• Mise à jour du logiciel pour Mac OS X (en version 7.0.2 pour X, la présence de la version 7.0 est indispensable pour effectuer l’installation)
• Logiciel complet et stable
• La fonction Live Update efficace
• Fonction de la « zone sensible » dans les préférences
• Base de données antivirale étendue, mise à jour très souvent
Contre
• La différence de prix sur le site officiel entre la version PC (57 euros) et la version Mac (83 euros) est scandaleuse et totalement injustifiée (dans l’attente d’une éventuelle explication plausible de la part de l’éditeur)

-la possibilité de définir des « zones dites sensibles » sur le disque dur (Norton examinera automatiquement tout ajout dans cette zone définie par un dossier, un disque dur, un CDRom, etc)

-le « contrôle des activités virales » personnalisables (permettent de vérifier des éventuels rajouts de code à votre insu, des ressources modifiées sans raison et de façon invisible, des formatages sans dialogue classique auparavant)

Les fichiers placés à l’intérieur de ces « zones sensibles » seront automatiquement vérifiés. Et à l’aide du « contrôle des activités virales », vous pourrez affiner au maximum le contrôle de votre Mac. Bref, vous serez dotés d’une armure antivirale efficace pour protéger votre machine.

La fonction LiveUpdate
Elle est désormais présente sur tous les logiciels signés Symantec, elle permet de mettre à jour son ou ses logiciel(s). On la lance et elle travaille toute seule, manuellement ou non. En effet, il est possible de la programmer pour que les connexions se fassent toutes seules au serveur de Symantec. A l’instar du concurrent VirusBarrier, ces mises à jour sont désormais une option indispensable et naturelle de tout logiciel de ce type, qui nécessite des mises à jour fréquentes pour être dans la course. C’est donc une obligation standard de nos jours.

Norton et les virus?
Nous avons donc placé le logiciel en face d’une quarantaine de virus et autres parasites néfastes à tout utilisateur de Mac OS. Ces Aliens, nous les avons inoculés sur le disque dur de ce pauvre PowerMacintosh G4 et nous les avons activés. Ces parasites ont été détectés, éradiqués ou le fichier réparé. Que dire de plus, si ce n’est que ce logiciel est réellement efficace ? Cette application aurait pu être «MacPlus d’Or» si son prix de vente n’était pas aussi élevé pour notre plate-forme. Car il existe une différence tarifaire entre la version MacOS et celle pour Windows :
* Norton 7 pour Mac = 83 euros
* Norton 2002 pour Windows = 57 euros (tarifs des versions boîtes sur Symantec Store en date du 15 octobre 2001)
En plus, « chez nous » les virus sont beaucoup moins nombreux ! Cette différence de prix est inacceptable et dommageable à Symantec. A moins qu’il n’y ait une raison technique plausible, mais je doute…