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Photoshop 7

Cedman

Publié le

 

Par

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La communauté Mac est depuis quelque temps en effervescence, l’arrivée en masse des logiciels de créations graphiques tels Flash, Maya, et enfin Photoshop, rend désormais possible une utilisation quotidienne et intensive de MacOS X dans les milieux de la création. Adobe nous livre donc le 7e opus de Photoshop avec son lot de nouveautés et d’améliorations. Quoique… Découverte !

Installation et découverte

Du côté installeur, pas grand-chose à dire, c’est identique aux versions précédentes et que cela soit sous MacOSX ou MacOS 9 les options sont identiques et l’installation se déroule comme une journée à la plage. Le premier changement qui saute à l’œil est l’intégration du logiciel à l’interface Aqua de MacOS X, Adobe a de ce fait redessiné l’ensemble des icônes des différentes barres d’outils ce qui donne un aspect aérien au logiciel, les inconditionnels apprécieront… Au deuxième coup d’œil, on s’aperçoit que la disposition des outils a été revue et corrigée, certaines fonctions font leur apparition et d’autres sont reléguées au fond d’une palette. Tant que les raccourcis claviers ne changent pas me direz-vous… Eh bien perdu ! Adobe nous refait le coup de la version 6 en modifiant ça et là quelques touches qui, du fait, font perdre certains repères devenus des réflexes et un temps précieux. Un mauvais point.
Par exemple l’outil aérographe (raccourci J) a disparu de la palette d’outils au profit de nouveaux instruments, et est déplacé dans la barre du haut, il fonctionne désormais en tandem avec le pinceau… Vous avez suivi ? Non ? On s’en moque et Adobe aussi !

Quoi de neuf ?

Nouveauté intéressante, lors de la création d’un nouveau document, une liste de formats prédéfinis est disponible par le biais d’un menu déroulant. C’est tout bête, mais ça aide : formats Ektas pour les photographes, gabarits Web pour les webdesigners, écrans DVD, HDTV pour les fous furieux d’After Effects [[le logiciel d’Adobe pour la réalisation d’effets spéciaux vidéo ou d’habillages télé]], et bien sûr, tous les principaux formats papier. Tout le monde y trouvera son compte. Adobe à considérablement amélioré la gestion des tailles des brosses par le biais du clic droit notamment. D’un simple clic, il vous est possible de choisir la taille parmi une bibliothèque de formes ou d’ajuster la taille directement en faisant coulisser le curseur prévu a cet effet. Deux nouveaux outils de retouche font leur apparition. Symbolisée par des pansements, l’utilisation de ces outils s’apparente au tampon, mais s’avère beaucoup plus précise. La gestion typographique, toujours basée sur le moteur d’InDesign, est renforcée et amélioré, notamment avec la gestion des langues, certaines fonctions disparues dans la version 6 font leur retour comme la possibilité de forcer le gras d’un caractère.

Une des grandes nouveautés de cette version est l’explorateur de fichiers, le « file browser » pour les intimes ! À première vue, on se dit que cette fonctionnalité n’est pas primordiale, cependant c’est comme le reste, une fois le doigt dedans, vous ne pourrez plus vous en passer. En un seul clic, vous visualisez l’intégralité des images contenues dans un dossier avec les informations principales comme : le poids, la taille, la résolution, etc.
Très pratique !
Le File browser se trouve dans une zone personnalisable à souhait de la palette horizontale d’outils. La gestion et la personnalisation des palettes ont été revues et corrigées pour un plus grand confort, en résumé, libre à vous de placer la palette de votre choix et de la dérouler au moment voulu, après utilisation, celle-ci se rangera automatiquement. Autre nouveauté dans la version Mac (déjà présente sous windows depuis des lustres) la gestion d’affichage des différents documents présents à l’écran.

Toujours en quelques clics, vous serez en mesure d’empiler vos fenêtres proprement, les afficher côte à côte et plus encore. Adobe a également pensé aux plus maniaques d’entre nous en ajoutant la sauvegarde de l’environnement de travail, donc, quoi qu’il arrive, vous pourrez désormais retrouver vos palettes là où vous les aviez laissés et ce, au pixel près…

En conclusion

Cette version est plutôt un bon cru, et depuis le temps qu’on l’attendait on aurait du mal à se plaindre. Adobe répare quelques erreurs commises lors de la version 6, mais refait quelques bourdes au passage, ce doit être pour ça qu’on les aime… En règle générale, il nous a été agréable de travailler avec ce nouvel opus que nous avons trouvé relativement véloce et surtout d’une stabilité à toute épreuve. Le fait qu’Adobe comble certains retards de la version Mac par rapport à la version Windows est un plus appréciable ce qui renforce la crédibilité de la firme de San José, car, comme nous, Steve Jobs n’en finissait plus de l’attendre. Bref, précipitez-vous pour faire la mise à jour.