Suivez-nous

Applications

iWork, le duo gagnant !

Steve Jobs l’a présenté au cours du dernier keynote de San Francisco, iWork est composé de deux logiciels distincts. Le premier est nouveau, il s’agit de Pages le second est keynote.

MacPlus

Publié le

 

Par

Dossier_iWork_janv05_alerte_importation_pages.jpg

Pages est un logiciel de mise en page combiné à un traitement de texte. Keynote, qui nous revient dans sa version 2, a été créé à l’origine pour les interventions publiques du CEO d’Apple, d’où son nom.

Tout d’abord iWork prends ses aises puisqu’il comprend près de 640 Mo de données. Sur le disque, Keynote prends à lui seul 230 Mo, Pages 450 et 115 Mo de données supplémentaire sont installées sur le disque système pour un total de 794 Mo requis. De plus l’installation nécessite l’utilisation d’une clef d’accès, inhabituelle pour la gamme grand public chez Apple.

Pages

Première prise en main
Le caractère novateur de l’application réside dans le couplage d’un traitement de texte et d’un logiciel de mise en page ultra-simple. Vous pouvez débuter soit depuis une page blanche, soit à partir d’un des nombreux modèles proposés et autant ceux de Windows sont parfois rebutants, autant on s’approprie rapidement ceux proposés par Pages. Il y en a pour tout le monde, du modèle de lettre tout simple et son enveloppe à la lettre d’information en passant par le catalogue, la grille d’évaluation ou la fiche technique. Les modifications que vous pouvez apporter sont infinies et vos documents sont opérationnels en peu de temps si vous ne recherchez pas une originalité extrême.

Importation/Exportation

Pour un document Word, bien que performante depuis un document simple, l’importation peut facilement être prise en défaut, notamment concernant des polices ou la mise en page. Les tableaux semblent bien reconnus dans l’ensemble (malgré quelques imperfections ici et là) et le sommaire automatique aussi. Si un problème est reconnu par Pages lors de l’importation, celui-ci est signalé via une boite de dialogue qui précise la nature du problème et la solution probable.
Lors de l’enregistrement, vous produisez un document dont est l’extension est pages et vous avez le choix de copier ou non les objets insérés dans le document. Vous pouvez également exporter votre document pour obtenir un pdf (performant), un document html (attention aux documents trop compliqués, la mise en page du résultat n’est pas à la hauteur), un document Word (meilleur que vers l’html, mais pas encore parfait), un document rtf ou encore un document .txt où seul le texte sera sauvegardé.

Utilisation

C’est sans doute par sa simplicité que vous serez séduit, face à Word auquel on ne peut s’empêcher de le comparer, l’interface est plus claire et les menu plus compréhensibles. Sur la barre d’outil présente par défaut en haut de votre document, on trouve :
– Une icône Pages destinée à choisir parmi les différents modèle disponible pour un document donnée, à savoir page de présentation, page intérieur, dernière page etc.
– la possibilité de choisir sur combien de colonnes sera présenté votre document,
– le style du texte que vous écrivez,
– les différents type de liste disponibles,
– la possibilité d’insérer un objet (graphes, images, tableaux …)
– le type d’habillage souhaité,
– un inspecteur pour obtenir toutes les informations disponibles sur un objet quelconque et pouvoir le modifier,
– une icône multimédia qui propose d’accéder depuis Pages à iPhoto, iTunes et à votre dossier séquences,
– la possibilité d’obtenir une fenêtre pour choisir une couleur,
– et enfin la possibilité de mettre en forme votre texte grâce à l’icône Police dont la fenêtre est calquée sur les possibilités de Keynote.
Cette barre d’outil comme dans de nombreuses applications Mac est personnalisable par l’utilisateur pour accéder au plus vite aux fonctions les plus utilisées.

Les menus reprennent quant à eux les fonctions cités ci-dessus et celles de base d’un traitement de texte comme le saut de page, de ligne, la possibilité d’aligner les objets à tel endroit ou d’afficher l’aide. Cette possibilité d’aligner les objets pouvant être utilisée directement grâce à la souris qui fait apparaître des traits d’alignement (comme sous Keynote) pour aligner au mieux vos objets dans le document Pages.
Cette dernière peut se révéler utile si malgré la simplicité apparente de l’application vous vous sentez perdu, on y trouve également un grand nombre de raccourcis clavier.

A noter que Pages, lorsqu’aucune action ne lui est demandé ne consomme rien en ressources processeurs, alors que Word fluctue autour de 8%.

Keynote 2

Pour cette nouvelle mouture du logiciel de création de présentation, concurrent de PowerPoint, pas de changements radicaux mais de nombreuses améliorations. Au programme, de nouveaux modèles pour vos présentations, de nouvelles transitions, la possibilité d’animer votre texte ou vos objets, de minuter vos présentations, de voir sur votre ordinateur le transparent projeté ainsi que le suivant, alors que l’assistance ne voit que l’actuel, l’exportation en Flash ou encore l’importation des documents AppleWorks mais curieusement pas des documents Pages.

Les nouvelles transition et les nouveaux modèles ne sont pas révolutionnaires, elles permettront cependant un choix plus large et un peu plus d’originalité pour vos présentations.

La possibilité de pouvoir voir la diapositive suivante et le chronométrage sont en revanche de très bonnes idées qui se révèleront, nous en sommes sûrs, très utiles. En effet qui n’a jamais vu au cours d’une présentation, l’intervenant (le stress aidant) oublier quelle diapo vient ensuite ou dépassant le temps imparti. L’écran est personnalisable depuis les préférences de Keynote.

De même que dans Pages, on trouve la possibilité d’accéder aux documents multimédias via le navigateur de média directement depuis Keynote pour incorporer du mouvement ou de la musique à votre présentation.

Conclusion

Le concept de la suite bureautique made in Apple est donc bel et bien lancé, mais souffre encore de nombreuses imperfections notamment dans l’importation et l’exportation des documents vers d’autres formats. Si en revanche votre utilisation est strictement locale ou se résume à communiquer avec d’autre possesseurs d’iWork, vous ne pourrez être qu’enchanté de ces deux logiciels. Construits sur un socle commun, l’apprentissage de l’utilisation de l’un vous permettra d’utiliser sans souci le second.
Pour le prix de 79 euros (moins que Keynote seul à sa sortie), vous en aurez pour votre argent, l’intégration du logiciel dans Mac OS X et la puissance couplée à la facilité d’utilisation étant pour le moins impressionnante.

– Simplicité générale d’utilisation et de prise en main,
– Utilisation du XML pour une compatibilité future,
– Importation de documents Word anciens,
– Navigateur de média,
– Prix de 79 €.


– Importation/exportation imparfaite,
– Absence d’un éditeur d’équations,