Un simple « courant » d’Air ?

C’est bien vrai : il est fin, très fin. Son poids plume est enchanteur et le design fait le reste. Un ordinateur qui n’est pas qu’un simple « courant » d’air ? Réponse dans nos colonnes.

Prise en main, tour du propriétaire

Le papillon numérique est réellement une réussite au niveau esthétique. C’est ce qui frappe au premier abord ; forcément. Les dimensions réduites sont parfaites pour un transport en toutes circonstances, et son poids plume le fait oublier sous le bras. Nous avons même l’impression d’avoir un « simple » dossier en papier kraft ! C’est dire si la firme de Cupertino a réussi son pari. L’engin en paraît presque fragile tellement qu’il est fin. Lorsque l’on déplie les ailes de ce papillon numérique nous constatons un clavier complet, de couleur noire, avec des touches très bien positionnées pour assurer une frappe plus que confortable. Le trackpad est plus large que d’habitude ; multi-touch oblige ; et nos deux mains viennent tout naturellement se reposer sur les parties latérales du clavier.

L’ordinateur est très bien stabilisé sur ses quatre pieds de caoutchouc, légèrement surélevé pour que l’air chaud puisse circuler et assurer un refroidissement optimal de la machine. L’inclinaison nouvelle permet aussi un meilleur confort lors de la frappe. Le nomade ultra-portable ne chauffe pas vraiment, en tout cas beaucoup moins qu’un MacBook Pro pendant une utilisation prolongée. Toutefois, lors d’installation de logiciels via le lecteur de DVD (réseau ou externe) ou d’opérations de mise à jour faisant appel au processeur nous constatons que le côté gauche (en haut et en dessous) devient brûlant. C’est ballot pour une utilisation de cet ordinateur en mode extérieur, ou sur les cuisses de l’utilisateur qui se trouve bien assis sur son fauteuil.

Les deux petites parties saillantes qui se trouvent au milieu de la partie basse du MacBook Air (au niveau du clapet de fermeture), peuvent être gênantes pour des doigts qui traînent ou qui seraient un peu trop prompts à exécuter certaines actions. On ne risque pas de se blesser grièvement mais on peut tout de même se faire un peu mal. Une finition qui laisserait à désirer ? Il faut donc réellement le voir pour le croire, tellement cette machine est fine. Une fois que l’on a tenu en mains ce MacBook Air, il devient difficile de la lâcher pour le rendre à son propriétaire.

Enfin, Apple nous a livré avec l’ordinateur le graveur externe USB 2.0 (480 Mbps). Il s’agit d’un SuperDrive spécialement dédié au MacBook Air (impossible de le faire fonctionner sur le Mac Pro par exemple) et vendu 89 € en supplément. L’intégrer directement à l’offre nomade aurait été commercialement plus intelligent et un peu moins mercantile de la part du constructeur californien.

Il s’agit d’un modèle capable de graver des DVD+R-/RW, des DVD-DL, des CD+R-/RW à la vitesse maximale de 8x pour les DVD. Ce graveur est un peu sensible car si vous le bousculez lors d’une lecture de DVD, ou qu’il n’est pas posé bien à l’horizontale ; il risque de refuser d’éjecter la galette ou provoquera d’autres anomalies. Pensez donc bien à le poser à plat sur un plan horizontal. Concernant le design du graveur il est à l’image de l’ordinateur : fin, agréable et très léger. Ce graveur devrait être fourni avec la machine, à défaut nous vous conseillons de l’acquérir en même temps que l’ordinateur.

Les tests, l’ordinateur

Nous avons donc effectué une série de tests afin de jauger l’ordinateur dans son utilisation au quotidien. Les ingénieurs de Cupertino ont agencé les différents composants de telle sorte que les performances soient plus que correctes. Effectivement, il ne s’agit pas d’un Mac Pro. L’objectif de Cupertino a été d’offrir à ses clients du rêve et surtout une machine nomade de l’extrême. Le poids est ridicule, le design est magnifique, mais les performances ne seront pas au rendez-vous pour certains logiciels comme Photoshop ou la suite Office 2008. Si l’on veut à tout prix le comparer aux meilleures bêtes de course du marché (Mac Pro, MacBook Pro), il y aura quelques claques données. De même que l’installation de Mac OS X ou d’une sauvegarde Time Machine (par exemple 57,4 Go de données) via le mode WiFi est une horreur : trop long, pas assez performant, bref à oublier pour le moment à notre avis.—–

Pour savoir ce que cet ordinateur était capable d’avaler comme tâches quotidiennes, nous avons donc transféré le contenu complet d’un disque dur officiant sur un Mac Pro : 57 Go de données. Les logiciels de la suite Office 2008, de la Creative Suite version 3, les suites logicielles Apple (iWork et iLife) ; étant bien évidemment de la partie. L’objectif étant de se faire une idée la plus objective possible de la vitesse de traitement du MacBook Air. Non pas de mesurer la « puissance brute » qui sera forcément inférieure aux canons traditionnels du monde nomade, mais de savoir si la technologie embarquée sera suffisante pour nous permettre de travailler confortablement au vu des sacrifices imposés par Cupertino pour en arriver à ce résultat de finesse.

Tests généraux

La première mesure correspond à un lancement « à froid », c’est-à-dire que le Macintosh était éteint puis a été allumé. La seconde mesure correspond à un second lancement après fermeture du logiciel uniquement et non pas de l’ordinateur. On voit que la mémoire cache est utile pour raccourcir les temps de lancement.

Vous noterez aussi que la suite bureautique Office 2008 est beaucoup plus lente au démarrage sur un MacBook Air que sur un Mac Pro, mais que le logiciel d’Adobe ne s’en sort pas trop mal quant à lui. Il est aussi à relever que les logiciels Apple (les iApps) s’en sortent plutôt bien avec les processeurs Core 2 Duo.

Nous avons mesuré aussi le temps de démarrage de chaque ordinateur :

Le mode WiFi est donc LE moyen de communication consacré par Apple avec ce modèle d’ordinateur. Cela nous rappelle aussi la grande époque du retour de Steve Jobs en 1998 qui annonçait la sortie de l’iMac G3 sans lecteur de disquettes. Toute l’industrie avait suivi et le support de stockage de 1.44 Mo a été enterré sans oraison funèbre. En sera-t-il de même avec la disparition du lecteur optique de la carcasse ? Nous n’en sommes pas aussi sûrs, alors même que les lecteurs Blu-Ray pointent leur nez après la victoire sur le format concurrent HD DVD. Surtout que la transmission des données par voie aérienne laisse à désirer. Le Mac Pro était pourvu d’une puce AirPort 802.11 n, la même que celle qui équipe notre MacBook Air de tests. Lorsque nous avons fait communiquer les deux ordinateurs via l’assistant de migration (installer une sauvegarde Time Machine de 57,4 Go), il nous a fallu très exactement 11 heures et 56 minutes ! Mac OS X nous annonçait même au départ de la migration plus de 17 heures d’attente pour réaliser l’opération. Via un port USB 2.0, cela a pris en tout et pour tout 1 heure et 7 minutes.

C’est donc trop lent. Même si le procédé est novateur et c’est de mauvais augure pour un discours commercial qui mise tout sur la transmission sans fil. Comment voulez-vous vendre un truc pareil ? Tous les fils ne sont pas – encore – morts…

Tests disque dur

Le disque dur intégré, de marque Samsung, est un modèle mécanique classique (avec un seul plateau) au format 1,8 pouces proposant une capacité de stockage de 80 Go. Cette capacité est trop basse pour les utilisateurs d’aujourd’hui : quelques photographies, des logiciels de plus en plus gourmands, des vidéos familiales, de la musique, bref des données basiques occupent facilement 60 Go. Cet ordinateur peut alors être considéré comme une machine de transition entre différents mondes appartenant à l’utilisateur, et à ce titre ne pas avoir besoin de plus d’espace de stockage. Mais celui qui fera du MacBook Air son ordinateur principal, celui-ci sera alors certainement trop limité assez rapidement. SONY par exemple fourni des disques durs de 120 Go au format 1,8 pouces (4200 trs/mn) dans des PC ultra-portables.

Mais ce disque dur réagit bien et ne se trouve pas trop handicapant dans ses activités au quotidien. Même si ce n’est pas une bête de course, il ne s’en sort pas trop mal et permet au MacBook Air d’être un ordinateur tout à fait convenable en termes de réactivité.

* En savoir plus sur le disque dur utilisé SAMSUNG HS082HB

L’écran

C’est un écran de très bonne qualité qui permet un affichage percutant avec un rendu des couleurs vives, excellent. Une certaine période d’adaptation est même nécessaire lorsque l’on passe d’un écran mat (diagonale de 20 pouces de surcroît) à l’écran brillant du papillon numérique.—–

La diagonale utilisée est de 13,3 pouces pour une résolution affichée de 1280 x 800 pixels à l’instar des écrans disponibles avec la gamme des MacBook. Le compromis entre confort de travail et ultra-portabilité semble bien adapté, avec le choix de la Pomme de ne pas descendre en dessous de 13,3 pouces. Certains auraient préféré que l’écran soit encore plus petit mais ils oublient que le clavier aurait du alors rétrécir pour n’offrir qu’un ersatz de périphérique de saisie, ainsi que pour la partie pour reposer ses deux mains ; afin d’être à l’aise lors de ses travaux.

Notons que la dalle est en verre, elle est très fine grâce à la technologie LED utilisée par le constructeur californien. La surface d’affichage a été soignée, pourvu que cela dure avec les futures mises à niveau des ordinateurs portables frappés d’une Pomme.

Les logiciels

Autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas un ordinateur taillé pour faire tourner de façon optimale Aperture ou encore Photoshop de la CS3. Vous pourrez vous en servir sans problème, mais il ne faudra pas râler si la roue multicolore se met en action relativement souvent lors d’opérations lourdes !

Un disque dur tournant à 4200 trs/mn, même avec de la mémoire cache, et avec seulement 80 Go de capacité de stockage ; n’est pas le prototype idéal pour la retouche photographique de niveau professionnel ou le montage vidéo. Mais les iApp (iPhoto, iTunes, etc.) sont pleinement fonctionnelles, de même que la suite iWork ’08. La dernière mise à jour Office 2008 est elle aussi pleinement fonctionnelle sur cet ordinateur nomade, même si nous avons constaté quelques ralentissements par rapport au Mac Pro (voir le test ci-dessous).
Le MacBook Air est taillé pour la route nomade et les connexions sans fil. Il permet aussi de travailler confortablement avec de multiples logiciels. Photoshop par exemple fonctionne à merveille en mode mono tache mais connaîtra des ralentissements (par rapport à un Mac Pro) lorsque nous allons ouvrir 95 photographies de 5 Mo chacune pour les retoucher. Mais gardons à l’esprit l’objectif assigné à cet ordinateur : mobilité extrême sans renier un certain confort.

L’autonomie

Apple annonce fièrement – voire péremptoirement – 5 longues heures de fonctionnement avant une recharge totale. Bien, Apple a moins « menti » cette fois-ci puisque le papillon arrive à tenir 4 heures et 28 minutes dans des conditions extrêmes : relève de courriels toutes les 5 minutes, navigation Internet sporadique avec tous les paramètres au plus bas (dont la luminosité avec seulement trois carrés). Super, mais bon…

Car franchement, l’autonomie réellement importante est celle qui vous permettra de travailler de façon classique sans trop vous serrer la ceinture des options proposées et vous freiner dans votre élan créatif. A ce titre, nous vous annonçons que le MacBook Air est capable de vous offrir 3h37 minutes pour effectuer vos travaux. Avec une luminosité réglée sur 9 carrés (soit 55%). C’est bien mais ce n’est pas extraordinaire. Globalement l’Air permet une autonomie supplémentaire de 30 minutes par rapport au MacBook (modèle haut de gamme) et 45 minutes de plus qu’un MacBook Pro (15 pouces), selon nos propres tests.
Concernant le mode cinéma, vous serez en mesure de regarder un DVD pendant 2h19 minutes et il vous restera encore 15 minutes d’autonomie pour envoyer vos commentaires par courriel sur ce film avant que le MacBook Air ne s’éteigne. Nous avons visionné le film de Ridley Scott « Kingdom of Heaven » dont la durée de 02h15 était pertinente pour voir ce que le papillon avait dans le ventre dans ce domaine. Maintenant il reste un petit problème : pour visionner un film, vous devrez avoir le SuperDrive externe avec vous, sinon point de séance cinématographique… et impossible de visionner un film via Remote Disc bien évidemment !

Encore un petit problème, au sujet du temps de la recharge de la batterie. Nous avons constaté que pour une recharge totale, il fallait environ entre 03h15 et 4h45 en fonction de l’utilisation parallèle du papillon. C’est assez surprenant que ce temps de recharge soit aussi long.

Les yeux et les oreilles

Mauvaise surprise, dirons-nous pour rester polis. En effet, le capteur (dont ne connaît pas la définition) vidéo intégré a du mal à offrir un rendu de qualité durant les échanges via iChat. En tout cas, la qualité est bien inférieure à celle que l’on peut obtenir sur un MacBook ou un MacBook Pro.

Il serait étonnant que la firme de Cupertino n’intègre pas – surtout au vu du prix – le même capteur (1,3 millions de pixels) dans le MacBook Air. Mais il n’y a aucune mention sur le site officiel et nous n’avons pas de réponse concernant la résolution utilisée par le périphérique vidéo. Or la qualité est belle et bien inférieure, c’est à ce titre que nous pensons que la Pomme aurait éventuellement intégré un capteur de 0,3 million de pixels plutôt… et non le traditionnel 1,3 millions. Des stocks à écouler ?

Concernant la sortie audio (mono), elle est bien évidemment de très mauvaise facture. Mais il ne fallait pas s’attendre à un son cristallin d’une pureté digne d ‘une usine de Limoges. Vous serez donc dans l’obligation de connecter une paire d’enceintes de qualité ou un casque audio. Celui qui est fourni avec l’iPhone est bien évidemment compatible.

Remote Disc ou Disque Distant

C’est une fonctionnalité intelligente et réellement pratique puisque nous sommes en mesure de lire les DVD/CD à distance pour installer des applications sur le MacBook Air dépourvu de lecteur interne (ou externe USB).

Nous avons lancé sans aucun problème une installation de logiciels (la suite bureautique Office 2008), qui s’est juste avérée un peu plus lente. Mais au vu du temps mis par la restauration d’une sauvegarde de Time Machine de 57,4 Go, il vaudra mieux acheter un SuperDrive externe tout de même…

Le Trackpad multitouch

Le trackpad intelligent est l’une des nouveautés introduites par cet ordinateur sur le marché. L’interface tactile de l’iPhone ayant commencé à faire des émules, Apple continue sur sa lancée en innovant avec ses ordinateurs portables. D’un simple geste des doigts (pincement, glissement ou rotation), vous pouvez zoomer sur du texte, faire défiler un album photo ou recadrer une image. Mais il y a comme un arrière-goût d’inachevé, la vraie innovation aurait été d’installer un clavier tactile à la place du « vieux » mode de saisie. Vous découvrirez les joies de faire défiler vos photographies de façon latérale avec trois doigts glissant sur le pavé tactile avec grande élégance. Ou alors de pouvoir surfer sur le réseau des réseaux en utilisant ces doigts toujours, pour revenir en arrière et consulter vos pages précédentes. Pour les photographies, le geste le plus simple à apprivoiser est celui de la rotation de clichés photographiques.

Un peu comme si vous dévissiez (ou revissiez) un boulon. Bref, le concept est en soi « révolutionnaire » mais l’utilisation de la souris n’est pas encore prohibée avec l’arrivée d’un trackpad multitouch. La suite à la prochaine mise à jour de la gamme nomade ?
De tous les sacrifices consentis par Apple pour offrir le maximum d’autonomie et de liberté sans fil au MacBook Air, seul le manque d’un second port USB 2.0 nous a vraiment gêné au quotidien. Nous pensions au départ que l’abandon de la norme Firewire 400 serait un vrai handicap, mais finalement non. Un second port USB 2.0, ne serait-ce que pour avoir en permanence un disque dur portable pour effectuer les sauvegardes quotidiennes via Time Machine et permettre l’utilisation d’une souris pour retoucher des photographies sous Photoshop.—–

Conclusion

Cet ordinateur est magnifique. Au niveau du design, nous avons des lignes épurées – hormis les parties légèrement saillantes – qui sont enrobées d’aluminium. L’écran brillant sous sa dalle de verre, propose des couleurs vives et percutantes. Et même un effet miroir si vous ne prenez garde au soleil qui agit dans votre dos… La résolution de 1280 x 800 pixels sur une dalle de 13,3 pouces, est suffisante pour effectuer ses travaux au quotidien. Seuls des logiciels comme Photoshop, Excel, Aperture ou Final Cut Pro (pour ne citer que les plus connus) ne seront pas à leur aise pour s’étaler comme ils le feraient sur une dalle plus importante.

Mais soyons honnêtes, Apple n’a pas construit et mis en vente le MacBook Air pour en faire un studio vidéo professionnel nomade. Cet ordinateur s’adresse à qui d’ailleurs ? Le nomade peut être, pour qui un second ordinateur sera complémentaire de l’unité centrale à la maison. Ou alors pour un voyageur impénitent qui ne s’en sert pas en tant que professionnel de la vidéo ou du son. Voire « Monsieur ou Madame tout le monde », qui souhaite un support de consultation Internet « de luxe » se sentant un peu à l’étroit sur son iPhone et qui possèderait un compte bancaire bien garni.

Par contre, nous sommes en mesure de vous assurer que cet ordinateur est tout à fait à son aise sur un bureau (relié à un écran externe par exemple), sur un coin de table, sur les genoux, en salle de presse et entre deux avions. C’est un engin mobile à tous les sens du terme. Pour surfer sur le réseau des réseaux, relever ses courriels, retoucher des images avec Photoshop ou iPhoto, écouter et télécharger de la musique ; bref pour des activités quotidiennes partagées par 80% des utilisateurs de Mac. Le MacBook Air est supérieur à un MacBook, pourtant un peu plus véloce et très bien fourni en termes de connectique. Le seul fait de pouvoir le plier en deux secondes et de l’emporter sous le bras comme un vulgaire dossier de papiers, est un réel confort d’utilisation qui pourrait justifier son prix de vente. Le nomadisme est une réalité avec l’Air. Mais il ne remplacera certainement pas un MacBook Pro, ses performances sont trop en dessous et le confort d’une surface d’affichage de 1440 x 900 pixels est vraiment primordiale pour les professionnels exigeants.

Le prix reste un peu trop élevé, certes. Mais il paraît difficile de faire moins cher, tant que le tarif de vente du MacBook « haut de gamme », sera toujours affiché à 1490€. Toutefois, quand on compare un peu les produits concurrents sur cette gamme ultra-portable (Vaïo de SONY notamment) on s’aperçoit que la Pomme n’a pas – trop – dépassé les canons tarifaires, hormis pour son second modèle à base de mémoire flash SSD qui lui est un réel scandale commercial. Surtout que les performances du support flash SSD (64 Go) ne sont pas encore extraordinaires, bien qu’un petit peu supérieures. Le MacBook Air se situe logiquement entre le MacBook et le modèle Pro, mais en ayant pour lui cette extrême portabilité qui permet à son utilisateur de l’emmener réellement partout… c’est un peu son concept d’ailleurs. Etes-vous prêt à sacrifier certains composants, une certaine vitesse de traitement ou encore certaines fonctionnalités pour l’extrême mobilité made in Apple? Les avis sont très partagés…

[MacBook Air->
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[WiFi pour tous->
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