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Economie

Adrian Perica, homme de l’ombre des acquisitions Apple

Arnaud

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Par

Double Shadow Man 4

Adrian Perica est un quasi inconnu dans l’univers médiatique qui entoure la Pomme et ses principaux cadres. Pourtant, l’homme, un ancien banquier de Goldman Sachs, recruté par Apple en 2009 est le principal artisan du rachat de Beats, le plus important de l’histoire d’Apple en valeur. Il est le vice-président en charge des fusions acquisitions chez Apple. Excessivement discret, l’homme jouit pourtant d’une solide réputation chez Apple. «C’est un type qui a la réputation de conduire les choses à leur terme», note John Malloy, co-fondateur de BlueRun Ventures, un investisseur qui a négocié avec Apple le rachat de deux de ses pousses, Topsy Labs et Chomp.

Perica a en fait été recruté après l’échec, cinglant, du rachat d’AdMob par Apple, qui finalement tombera dans l’escarcelle de Google. Et, depuis l’arrivée à la direction de Tim Cook, son rôle n’a cessé de prendre de l’importance, pour suivre une politique d’acquisition plus ambitieuse, quoique marquée par des achats d’entreprises de petite taille, Beats étant l’exception. Lors du dernier trimestre public d’Apple, le montant consacré aux rachats avait grimpé de 57 %, à 559 millions de dollars. Le deal avec Beats va évidemment renforcer la tendance. Globalement, Apple a racheté 24 entreprises ces 18 derniers mois.

Chez Apple, Adrian Perica dirige une petite équipe donnée comme extrêmement performante, capable de se passer absolument des conseils des habituels banquiers d’affaires en ces matières. Il fuit complètement les médias et a refusé de répondre à Business Week, qui publie aujourd’hui les quelques éléments disponibles sur sa personne. Âgé de 42 ans, Adria Perica est un ancien de West Point, la prestigieuse école militaire américaine, a exercé un temps dans les renseignements militaires, concurremment au passage d’un MBA de management obtenu au Massachusetts Institute of Technology. Il était alors décrit comme un élève brillant, qui sortait du lot, tandis que, de son propre aveu, il était très peu à l’aise dans les rapports humains. Nul doute que les négociations qu’il conduit pour Apple lui ont permis de progresser sur le sujet.

The Ex-Banker Behind the $3 Billion Apple-Beats Deal