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Divers

Jony Ive effrayé par les portraits déformés de Steve Jobs

Arnaud

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Intervenant au forum New Establishment de Vanity Fair, Jony Ive, qui était déjà monté sur scène pour l’édition de l’année passée, est longuement (et une nouvelle fois) revenu sur Steve Jobs, décédé il y a 4 ans, et sur la manière dont il est portraitisé “en ce moment”, dans les deux films qui lui sont consacrés, dont le “Steve Jobs” de Danny Boyle.

Jony n’a “pas vu” ces films (on se demande si quelqu’un, chez Apple, les a vu car tous les cadres interrogés font la même réponse) mais en a “parlé longuement avec des amis et des proches de Steve Jobs qui les ont vu”.


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“C’est une sorte de peur primaire chez moi, et elle me touche énormément : il y a cette possibilité de détourner, de déformer, la manière dont vous êtes défini et portraitisé par des personnes qui se conforment à un calendrier particulier, et qui peut être tellement différente de la manière dont vos proches et vos amis vous perçoivent”. Et ces portrait si éloignés de la réalité vécue par les personnes ayant connu Steve Jobs causent “peine et douleur” à ces proches ce qui est “infiniment triste”. Plus virulent encore, Ive s’étonne de la manière magique avec laquelle ces sorties de films coïncident avec l’anniversaire du décès du co-fondateur d’Apple.

Au lieu de ces portraits à charge, Ive brosse une esquisse évidemment très positive de son ami Steve Jobs. Un homme complexe dont il conserve, 4 ans après son décès, une caractéristique qui le surprend, cette intense concentration sur un unique objectif, réaliser “quelque chose de beau et d’abouti”. “Il n’y avait pas le projet de tout gagner, ou un quelconque calendrier compliqué. Cette simplicité paraît presque enfantine dans sa pureté”, mais c’est vrai, martèle-t-il.