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L’iPad Pro vu par Fraser Speirs

bpepermans

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Apple continue son tour de présentation de l’iPad Pro et, jeudi dernier, a proposé à quelques heureux privilégiés de prendre en main l’iPad Pro, son « Smart Keyboard » et son Pencil. Fraser Speirs, responsable informatique de Cedars School of Excellence (une des premières écoles à livrer un iPad à chacun de ses élèves) a raconté sa première prise en main et répondu aux questions des internautes sur son compte Twitter. Morceaux choisis.

L’iPad pro est évidemment plus lourd que l’iPad Air 2 mais le poids est bien réparti. Sa grande taille provoque un porte-à-faux important nécessitant plus de force au niveau du pouce pour le tenir d’une main. Il sera sûrement plus confortable de le caler sur l’avant bras.

Globalement la taille de l’iPad Pro est supérieure à ce que Speirs imaginait, très large offrant énormément d’espace pour des applications comme Paper. Pour le multitâche, comme on a pu le calculer, l’iPad Pro équivaut presque à deux iPad Air 2 côte à côte mais ses dimensions, approchant d’un MacBook Pro 13» selon lui, n’en font pas un appareil que l’on sortira sur le pouce.

Un stylet convaincant

Le Pencil est impressionnant, « certainement le meilleur stylet pour iPad », aucun ralentissement perceptible : le tracé est direct et l’écriture manuscrite dans Notes fonctionne très bien.

Le Pencil fonctionne comme un stylet classique pour les applications qui n’ont pas été spécialement adaptées mais, à la question d’un lecteur qui demande s’il est utilisable sur d’autres appareils, Speirs n’en est pas certain.

En matière de glisse, le Pencil se situe entre ceux d’Adonit et de 53, moins glissant que le premier, moins accrocheur que le second.

Un clavier décevant ?

Par contre pour le Smart Keyboard, son avis est plus mitigé : « trop de choses à retourner / replier » et comparé au clavier du MacBook, il n’en est pas si proche, plus facile à assimiler à un clavier Logitech « keys to go ».

Le clavier virtuel est très agréable et se rapproche encore un peu plus de la disposition d’un « vrai clavier » en intégrant une touche de verrouillage des majuscules.

Même si son iPad Air 2 ne lui semble jamais lent, l’iPad Pro est impressionnant de vitesse, le passage au processeur A9 secondé par 4 Go de RAM est, comme pour les iPhone 6s, un gros pas en avant.

Au lecteur qui demande si l’iPad Pro serait adapté comme « iPad de consultation de tous les jours », Speirs répond que si cela conviendrait bien, l’iPad Pro brillera en matière de productivité, surtout dans les situations avec deux applications côte à côte (grâce au Split View introduit avec iOS 9 et les iPad de dernière génération).
Pour écrire du texte à partir d’une référence, en écran partagé, l’iPad Pro offre une expérience qui se rapproche d’un double moniteur sur Mac.

Fraser Speirs conclut sa longue série de tweets sur une note enthousiaste, partant pour acheter un iPad Pro 128 Go LTE avec son Pencil, mais faisant l’impasse (au début du moins) sur le Smart Keyboard.

S’il y aura une Smart Cover pour protéger l’iPad Pro (sans clavier), il n’y aura pas de Smart Case, juste une « Silicone Case », dans le même goût que la protection en deux parties sortie pour les iPad mini 4.

Entre les lignes il faut lire tout de même que si l’iPad Pro est rapide et pratique, il n’est pas pour autant parti pour remplacer un Mac portable pour tout le monde.
Tout est question d’usage et, un éditeur tel qu’Adobe semble voir l’iPad Pro comme une machine de « création préparatoire » en développant un flux de travail démarrant par la création de modèles sur l’iPad, repris ensuite sur le Mac.

Le choix d’Apple de ne pas suivre Microsoft avec sa Surface et le manque d’applications permettant un flux de travail complet sous iOS sans avoir recours au Mac pose question : certes, cela permet de vendre plus de machines, mais est-ce plus pratique? Espérons que l’arrivée d’un iPad Pro sera l’occasion de « professionnaliser » un peu plus l’écosystème iOS !