Left 4 Dead 1+2: la fête aux zombies

Je te survivrais !

L’histoire de Left 4 Dead, c’est celle de tout film de série B habituel, ceux qui se laissent dévorer lors des soirées entre potes : la Terre a été ravagée par un virus mystérieux et la quasi-totalité de la population s’est transformée en infectés avides de chair humaine. Bien entendu, vous vous retrouvez au milieu de tout cela et il va falloir sauver votre peau. Pour cela, il n’y a pas moultes solutions, votre but sera de rejoindre le point d’évacuation en explosant quelques têtes au passage.

L’union fait la force

Heureusement, vous n’êtes pas seul dans la bataille et il va falloir se serrer les coudes car trois autres survivants vous accompagnent dans votre calvaire. Que ce soit Bill, Francis, Louis et Zoey dans le premier ou Rochelle, Coach, Nick et Ellis dans le deuxième, les personnages sont tous des caricatures d’eux-mêmes et sortent toujours des petites blagues quand ils ne dézinguent pas du zombie (je sais, zombie et infecté, ce n’est pas la même chose, mais faut bien varier les noms que voulez-vous). Il arrivera aussi de les entendre en pleine action même si ce sera plutôt pour des appels à l’aide cette fois.

Car le principe de Left 4 Dead repose avant tout sur la coopération, et c’est bien là ce qui fait son charme. Ici, le but principal n’est pas de se détruire mais de s’entraider, sachant que la mort d’un membre nuit grandement aux chances de réussite de l’équipe. Avancer la tête baissée dans la mêlée de zombies n’est pas vraiment la meilleure solution et vous risquez de vous retrouver encerclé. Du coup, même si le combat paraît tout de même déséquilibré, il est plus facile de sauver sa peau à plusieurs.

Pour aider les gens à s’y retrouver, un halo de couleur entoure constamment vos équipiers, même lorsque ceux-ci ne sont pas visibles. Quand un allié est en danger, celui-ci virera au rouge afin de signaler qu’il a besoin d’aide. Il s’agira donc de buter l’infecté incriminé puis d’aider le coéquipier à se relever. L’entraide est donc de deux types : préventive et curative.

Il est beau le zombie !

En ce qui concerne la configuration minimale requise, il vous faudra Mac OS X 10.6.4 avec un processeur Dual Core. Pour la carte graphique, comptez minimum une ATI Radeon 2400 ou une NVIDIA 8600M. Je tiens à préciser que ces données sont celles fournies par Steam et que, comme certains lecteurs ont pu me le faire remarquer, ces données ne sont visiblement pas juste, le jeu étant injouable sur des machines avec cette configuration… Malheureusement, faire un test détaillé m’est impossible, je conseille donc de vous renseigner si vous avez une machine de cet acabit.

Graphiquement parlant, l’ensemble est assez joli, plutôt sombre même si le deuxième volet vous exposera un peu plus à la lumière du soleil le jour. Quelques textures sont assez ratées si on s’approche un peu mais rien de bien grave. En revanche, l’aspect des infectés a plutôt été bien travaillé, surtout en ce qui concerne les infectés spéciaux. Ah mais je ne vous ai pas encore expliqué de quoi il en retournait…

En dehors des zombies classiques qui ne font que vous foncer dessus en vous griffant, il existe en effet des types récurrents d’infectés spéciaux et plus puissants que la moyenne. Dans le premier épisode, on pourra citer le Smoker qui vous attrape avec sa langue à distance, le Boomer qui vous vomit dessus et attire ainsi des tas de zombies sur vous, la Witch qui reste dans son coin mais qui ne lâche plus la première personne qui l’a effrayée ou encore le Hunter qui peut sauter sur un survivant pour s’acharner sur lui. On rencontrera également des Tanks, des infectés particulièrement massifs, résistants et rares qui font bien évidemment de gros dégâts. Dans le deuxième volet, trois nouveaux infectés spéciaux ont été ajoutés, à savoir la Spitter qui crache de l’acide, le Charger qui fonce dans le tas au passage et le Jockey qui se campe sur le dos d’un humain pour l’attirer où il le souhaite.

En tout, ce sont donc pas moins de cinq infectés spéciaux que vous retrouverez dans le premier opus et trois supplémentaires dans sa suite. De quoi disputer de nombreuses batailles épiques…

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FPS : Four Persons Shooter

Question gameplay, toutes les touches sont bien évidemment personnalisables. Mais celles utilisées par défaut conviennent parfaitement, vu qu’il s’agit du combo classique pour les FPS : Z, Q, S, D pour se déplacer, E pour prendre un objet ou ouvrir une porte, R pour recharger, etc.

La souris fait son office habituel et inutile de dire que jouer au trackpad ou à la Magic Mouse n’est pas la meilleure solution, même si l’on arrive à se débrouiller avec cette dernière en ajoutant quelques raccourcis aux claviers.

Les menus sont clairs et concis et il est très facile de s’y retrouver, notamment dans les salles d’attente avec la possibilité de choisir le personnage que l’on incarne, de modifier les gens qui peuvent participer, …

Un pour quatre et quatre pour un !

Être quatre a des avantages mais aussi quelques inconvénients comme celui de devoir partager armes et autres objets trouvés en route. Chaque personnage pourra porter une arme principale ainsi qu’un pistolet aux munitions illimités sur lui mais aussi des explosifs, un kit de soin et des calmants qui augmenteront votre barre de vie temporairement. Côté nouveautés dans le deuxième épisode, on pourra remplacer le petit flingue par une arme au corps à corps bien jouissive au milieu des zombies, s’emparer d’une seringue d’adrénaline pour booster ses performances ou bien cracher de l’acide sur les zombies grâce à un petit flacon bien pratique.

Heureusement, entre chaque niveau (il y en a quatre par campagne), les héros se réfugieront dans un abri et où l’on pourra se reposer mais surtout trouver armes et munitions. Au rayon de l’arsenal, on trouvera tout ce qui est de bon goût dans un FPS, du sniper à la mitrailleuse lourde en passant par la tronçonneuse, le fusil à pompe et… la poêle. De quoi faire bien des victimes donc.

Laissés… pour mort

Valve a aussi soigné les sons de son jeu. Les musiques changent en fonction des situations et on aura tôt fait de savoir quand faire attention quand les zombies approchent ou quand une Witch est juste à côté. De même pour les voix et bruitages, le doublage français ou anglais (les doublages français n’ont pas encore été réalisés pour certains campagnes) des personnages est de très bonne facture et participe à l’ambiance relativement déjantée du soft. Les zombies ont eux aussi chacun leur cri différent afin de les reconnaître aisément.

Question durée de vie, c’est un jeu en multi, elle est donc par essence infinie, on parlera donc plutôt de diversité. Dans le premier épisode, ce ne sont pas moins de six campagnes officielles qui sont proposées, alors que vous en trouverez huit dans sa suite. Il faut tout de même signaler que deux campagnes sont communes aux deux opus. Pour finir une campagne pour la première fois, comptez une bonne heure sans les éventuelles fois où vous mourrez.

La difficulté est également réglable à volonté avec quatre niveaux différents : Facile, Normal, Difficile et Expert. Il est d’ailleurs possible via un système de votes d’élever ou abaisser ce niveau de difficulté en pleine partie si les autres joueurs sont d’accord. Ce système sert aussi entre autre à bannir un joueur qui s’amuserait à tirer sur ses coéquipiers, redémarrer la partie ou en faire une autre. Bien pratique au demeurant. Citons aussi la présence d’un chat accessible en cours de jeu ainsi que des phrases prédéfinies bien utile en plein jeu.—–

Infecté spécial : stratégie pas banale

Mais ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais, ce sont les différents modes de jeu proposés. Bien qu’ils soient assez peu nombreux dans le premier opus, leur nombre a doublé avec sa suite.

Le mode Campagne vous propose tout simplement de jouer une campagne en ligne avec d’autres joueurs (amis ou non). Le mode Solo est le penchant sans connexion de ce même mode, où vous serez accompagné par trois bots assez stupides et inutiles. Le jeu perd quasiment tout son intérêt avec ce mode, ce n’est donc pas pour cela qu’il vous captivera.

Un des modes les plus prisés en ligne est le mode Versus où l’on peut jouer à huit. La moitié incarne les survivants tandis que l’autre se retrouve dans la peau des infectés spéciaux, ceux-ci étant tirés aléatoirement. Seule la Witch n’est pas disponible dans ce mode, sachant que le rôle du joueur serait réduit à néant. Un mode bien savoureux et jouissif quand on joue entre amis.

Et pour finir, Left 4 Dead premier du nom possède un dernier mode, la Survie qui comme son nom l’indique vous demandera de survivre le plus longtemps aux assauts répétés des zombies dans une carte. Records mondiaux à la clé bien entendu.

Friends 4 Fun

Left 4 Dead 2 a implanté de nouvelles façons de jouer. Chaque semaine, une nouvelle évolution du jeu est proposée dans le mode Mutation. Vous pourrez avoir la surprise d’avoir des zombies largement plus nombreux ou que tous ceux-ci soient des infectés spéciaux. Une façon de redécouvrir l’univers du jeu chaque semaine.

Pour corser également vos parties, vous pourrez opter pour le mode Réalisme. En choisissant ce mode, les halos lumineux autour de vos partenaires seront supprimés. Impossible de savoir où ils sont, pas pratique quand quelqu’un est en danger mais beaucoup plus difficile. Le mode Versus a également sa version Réalisme pour encore plus de délires entre potes !

Allez, on finit cette liste par la Collecte, une version différente du mode Survie là encore, où l’équipe des survivants devra remplir un moteur avec des bidons d’essence dispersés sur la carte. Chaque équipe joue un camp différent à tour de rôle, l’équipe ayant réussi à remplir le moteur plus que l’autre trois fois gagne le match.

Avec tous ces modes disponibles, impossible de s’ennuyer donc. Il ne vous reste plus qu’à accrocher à l’univers des zombies (en même temps qui n’aime pas) et le tour est joué, Left 4 Dead, quelle que soit sa version, devrait devenir votre jeu de chevet au bout de quelques heures de jeu.

Conclusion

Que ce soit avec le premier ou le deuxième épisode, Left 4 Dead vous fera passer un très agréable moment en ligne, avec des amis ou des inconnus. Même si le mode Solo n’est pas très intéressant, le jeu est assez diversifié pour vous faire revenir souvent à lui. Prenant, jouissif, drôle et sanglant, impossible de ne pas succomber à l’appel de la mort.

Bien évidemment, je vous conseille de prendre plutôt le deuxième épisode si vous deviez choisir. Mais le mieux est encore de prendre le pack incluant les deux épisodes pour la modique somme de 30€, ou encore d’attendre une promo, Valve passant assez souvent ses jeux de zombies en dessous du prix habituel…

Genre : FPS

Prix : 20€ chacun / 30€ les deux

Classification : 18 ans et plus

Disponible : uniquement sur Steam

Développeur/Éditeur : Valve Software

Left4Dead sur Steam