Trente-deux ans d’Apple…

1976 – 2008 : voici maintenant trente-deux ans que deux farceurs qui avaient déposé les statuts de leur société un 1er avril sont connus dans le monde entier. Ron Wayne, le troisième larron qui avait rejoint l’aventure et participé à la fondation pour servir d’arbitre au besoin a lui été passé par pertes et profits par l’Histoire, un peu à la manière dont il s’était débarrassé de ses actions trois semaines à peine après les débuts de la société… Quant à Apple, puisqu’il s’agit d’elle, c’est elle qui n’en finit pas de donner le “la” de tout ce qui est tendance, non seulement en ce qui concerne l’informatique personnelle, mais à présent en matière d’électronique grand-public et de téléphonie mobile.

Il aura fallu pour cela que Steve Jobs se fasse littéralement éjecter de la société qu’il avait fondée, et qu’il revienne au bout de onze années d’apprentissage et réussisse à greffer un cerveau extraordinaire et dont personne ne voulait, sur un grand corps malade que tous se plaisaient à donner comme perdu pour la science… Le raccourci et les poncifs ont beau sonner comme un dossier de presse de maison de disques ou la quatrième de couverture d’un roman de Paulo Coelho, dix ans après la présentation de Rhapsody, Mac OS X est en passe de réussir là où Windows et les autres systèmes d’exploitation ont échoué : offrir un confort dans l’expérience utilisateur identique quel que soit le support, que ce soit sur les 30 pouces de diagonale de l’écran d’une station de travail ou les 3 pouces et demi de l’écran tactile d’un téléphone portable.

Avec le prochain SDK, c’est un nouveau type d’interface utilisateur, encore plus immédiate et intuitive qui va être popularisée, avant de donner naissance demain à une toute nouvelle génération d’appareils mobiles. Encore une fois, pas si mal pour un société que les poids-lourds du secteur ont mis trente ans a réellement prendre au serieux…