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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 9 au 15 février 2004.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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Bamos à la Kazaa

Eh oui, les plus mélomanes d’entre nous auront évidemment reconnu le titre de ce célèbre morceau australien. Car oui, une musique inquiétante était en train de s’écrire de l’autre côté de la planète : les patrons de la société Sharman Networks, éditrice du célèbre logiciel Kazaa, bien connu des amateurs d’échanges de vidéos de vacances ou d’œuvres musicales de sous-sol, étaient en effet victimes d’une procédure spéciale qui leur valait une petite visite impromptue de leur demeure et des locaux de leur société, visite mandatée par les majors locales. Ainsi, l’objectif des perquisiteurs était de démontrer que Sharman Networks avait violé la législation du pays des kangourous sur la propriété intellectuelle. Il faut dire que la guerre judiciaire était largement déclarée puisque Sharman Networks avait elle-même porté plainte contre la RIAA pour avoir diffusé des versions piégées de son propre client peer to peer, qui dans le respect le plus pur de la vie privée, traquait les échanges des internautes. Bref, les temps de Kazaa étaient comptés et les pauvres cousins d’en face se sont retrouvés subitement sans logiciel espion sur leurs machines. Ah.

Lire « La fin est proche »


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Le premier aspirateur USB

Si des expériences passées ont montré que l’on pouvait complètement détourner l’usage d’un ordinateur, à l’image du célèbre lecteur de CD Rom en guise de porte boisson, l’innovation continuait dans ce sens majestueux en proposant des outils de plus en plus personnalisés en fonction des cibles marketing. Et là, c’était le ou la ménagère de moins de 50 ans qui était honoré d’une révolution certaine en matière d’aspiration, par la mise sur le marche du premier aspirateur USB. Ainsi, l’invention rendait possible le mariage entre la mobilité numérique avec la magie de la dépression et du débit d’air. Pour peu que les geeks poussèrent le bouchon plus loin, et vous pouviez vous retrouver face à une armée d’aspirateurs branchés conjointement sur un hub externe, démultipliant ainsi les capacités d’aspiration. Bref, la merveilleuse histoire de la technologie était en marche et c’était sûr, l’informatique et les produits électro-ménagers allaient bientôt être réunis dans les mêmes rayons de nos grandes surfaces. Ah.

Lire « Un objet EXCEPTIONNEL »


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Disney choisit Microsoft

On en parlait la semaine dernière avec la fin du contrat entre Pixar, dirigée par le célèbre gourou de Cupertino, Steve Jobs, et Disney, pas dirigé par le célèbre gourou de Cupertino, Steve Jobs. Maintenant que la voie était complètement libre de Pixar et de pommes, Disney avait décidé de faire alliance avec Microsoft pour le développement de nouvelles technologies de distribution de films. Ainsi, Windows Media Player devait devenir la nouvelle plateforme utilisée par Disney pour diffuser ses films et dessins animés, et ce évidemment pour répondre à un choix stratégique de sécurité. En échange, Microsoft devait faire de Disney une de ses principales sources de contenu pour le futur Media Center. Bref, on rigolait bien devant ce nouveau scénario et on se félicitait de pouvoir voir prochainement, dans les suites des créations de Pixar, des logos Windows un peu partout en plus d’être lus dans Windows Media Player sur Windows Media Center. On espérait même la création d’une division « Studios d’animation et nouvelles technologies » pour clore le sketch. Vraiment, le monde du business savait rire en ces temps. Ah.

Lire « Disney et Microsoft font alliance ! »


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Une cérémonie pour récompenser les pertes de liberté

Devant la recrudescence du piratage qui remettait en cause une partie de la liberté d’expression, il était grand temps d’encourager les belles initiatives de bridages des libertés individuelles. Eh bien, c’était chose faite avec la cérémonie des « Big brother awards France » organisée sous l’égide d’une ONG londonienne répondant au doux nom de « Privacy International ». Ainsi, cette noble organisation distingue chaque année des institutions, sociétés ou personnes qui se sont démarquées par leur volonté de mépriser le droit fondamental à la vie privée. Ainsi, en ce début d’année 2004, on honorait les initiatives de 2003. Aussi, entre les nominés « Nicolas Sarkozy » ou encore « Dominique Perben », on retrouvait la nominée « Nicole Fontaine » pour « son zèle à recourir à des procédés liberticides pour protéger les intérêts des grandes compagnies lors du vote de la loi sur la confiance dans l’économie numérique (LEN). » Bref, tout le monde applaudissait les initiatives de l’année passée, au cours de cette cérémonie, évidemment, à paillettes. On applaudissait, oui, mais pas trop fort quand même de peur d’être fiché dans la liste des bannis de la cérémonie. Ah.

Lire « And the winner is… Big Brother »

A la semaine prochaine !

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