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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 2 au 8 février 2004.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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La fin du partenariat Disney Pixar

Eh oui, en ce début de mois de février, nous étions en train s’assister à une fin tragique, digne des scénarios des meilleurs films d’animation qui soient : la fin du partenariat entre Pixar, la société « sœur » d’Apple dirigée par le gourou de Cupertino, Steve Jobs, et Disney qui distribuait les réalisations du studio d’animation. De nouvelles négociations étaient cependant envisagées pour 2006. En attendant, Steve Jobs déplorait le fait que Disney n’accompagne pas les succès futurs de la firme d’animation. Il faut dire que certains points de désaccord étaient apparus ces derniers temps et Cars devait être la dernière production conjointe entre les deux firmes. Car, c’était sans compter sur l’appétit de Disney qui, en 2006, rachètera la firme créée par Jobs, qui perdra son siège de CEO au profit d’un siège au conseil d’administration de la nouvelle filiale de Walt Disney. Bref, ces jeux de grands enfants n’ont heureusement pas eu d’impact sur le succès des dessins animés auprès de nos chères têtes blondes, mais uniquement sur la garniture des portefeuilles de leurs parents innocents. Ah.

Lire « Pixar et Disney : c’est fini ! »


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La guerre des supports numériques

On continuait subtilement à avancer dans le sujet finalement assez nouveau du piratage numérique, qui prenait toute sa dimension en ce début de nouveau millénaire. Et au lieu de remettre en cause leurs modèles économiques ou d’essayer de trouver de nouvelles sources de revenus, les lobbies du film et de la musique préféraient usiter du législatif pour élargir leurs perspectives budgétaires. Ils s’étaient donc mis en tête de taxer tous ces méchants supports numériques, en se disant que, finalement, si on faisait en sorte que les consommateurs ne puissent plus stocker ou moins stocker, il n’y aurait plus de vilains pirates. Et donc, après CD-Rom, DVD-Rom et disques durs, c’était maintenant les écrans DVI qui étaient dans le viseur des majors avec une décision de l’union européenne mettant les moniteurs DVI dans la même catégorie que les téléviseurs, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour le portefeuille des consommateurs. Bref, nous craignions donc à l’époque pour tous nos ustensiles numériques du monde moderne l’apparition d’une nouvelle taxe sortie de nul part. Bref, il était grand temps de revenir à l’analogique. Ah.

Lire « Vache à lait un jour, vache à lait toujours »


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La guerre du 64 bits aura bien lieu

Visiblement, à l’époque, Apple s’apprêtait à adresser deux grands sujets majeurs : la musique, au travers de son iTunes Music Store et les processeurs 64 bits. En effet, il semblait que la suprématie des ordinateurs du futur passerait par le cœur de silicium des processeurs faisant tourner nos belles machines. Preuve en était faite avec les perspectives d’intégration de ces processeurs dans les futures consoles de jeu. Ainsi, pour le consommateur, cela annonçait une accélération de la démocratisation des processeurs de ce type et l’avènement rapide du futur G6, après l’apparition récente du G5. Même Microsoft s’y mettait en proposant une version bêta de Windows XP pour processeurs Opteron – Athlon 64, seuls processeurs du type disponibles à l’époque sur la plateforme PC. Bref, on était visiblement aux prémices d’une nouvelle évolution majeure dans ce domaine mais dont on ne connaissait pas encore la position du leader en la matière, Intel. Et il a bien eu raison de ne pas céder à tout ce remue-ménage sans sens, puisque évidemment, la guerre des bits, avec un nom pareil, n’a pas eu lieu. Ah.

Lire « La guerre du 64 bits »


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Toutes les semaines, une nouvelle plateforme légale

Ah cette belle histoire du téléchargement légal. Pendant que l’on utilisait la législation pour contrer le fléau du piratage, on avançait sur les solutions légales qui permettraient d’engranger moult dollars. Evidemment, quand un gâteau est bon, tout le monde veut sa part, même lorsque l’on a déjà le ventre bien rond. Ainsi, tout le monde lançait donc sa solution de plateforme de téléchargement légal en ce début d’année 2004 : iTunes Music Store, évidemment, Napster, Coca-Cola et enfin, naturellement, Wall-Mart, dans parler des autres encore. Bref, producteurs d’ordinateurs et de systèmes d’exploitation, producteurs de boissons gazeuses ou vendeurs de poireaux, tout le monde s’y mettait, et chaque semaine, nous, consommateurs, étions ravis de disposer d’une solution supplémentaire, avec, évidemment, les mêmes caractéristiques d’offre que les petits copains. Cette semaine, accueillons donc une nouvelle perspective de lancement, cette fois d’un pilier de l’Internet, Yahoo !, qui envisageait à son tour de se délecter d’une part du gâteau. Après tout, quand l’appétit va, tout va. Ah.

Lire « Musique en ligne chez Yahoo !? »

A la semaine prochaine !

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