iPhone 17 : pourquoi son prix pourrait ne pas exploser comme prévu

Voilà des mois que la presse et les analystes s’enflamment autour de l’augmentation du prix de l’iPhone 17. En cause ? Le protectionnisme Eco+ mené par Trump depuis qu’il est revenu au pouvoir, qui s’est traduit, en partie, par des augmentations hallucinantes des droits de douanes. Des mesures économiques revenant à se braquer un revolver sur le pied (à l’échelle d’un pays), et qui avaient déjà fortement secoué Apple. Quelques contre-mesures étaient déjà à l’étude à Cupertino pour absorber le choc, mais le vent vient de tourner, et dans le bon sens, cette fois.

Apple aurait enfin de bonnes raisons de respirer un peu mieux ces derniers jours ; et nous aussi, par la même occasion. Un revirement judiciaire a eu lieu, qui a dû faire sauter de joie Tim Cook.

Des tarifs douaniers jugés illégaux

Une cour de justice américaine a récemment jugé que les « tarifs réciproques » imposés par l’administration Trump (notamment ceux décrétés lors du « Liberation Day » du 2 avril) excédaient les prérogatives légales du président. Ils ont donc été suspendus par une injonction permanente. Plus de « sursis temporaire » cette fois ? Adieux les taxes punitives sur les importations canadiennes, mexicaines et sur une vaste gamme de produits asiatiques ? Si la décision est confirmée en appel, le bout du tunnel est enfin là !

Apple estimait tout de même que ces mesures auraient impacté leurs marges de 900 millions de dollars. Prions pour que l’injonction passe, puisqu’elle pourrait réduire cette charge, voire l’effacer complètement.

L’iPhone 17 sauvé ?

L’iPhone 17 est attendu, comme d’habitude, pour septembre 2025, et Apple devra jongler avec des coûts toujours plus élevés (notamment sur les écrans OLED plus performants, les matériaux recyclés, et les puces gravées en 2 nm). Toutefois, sans les 10 à 25 % de droits de douane additionnels sur les smartphones importés de Chine, l’entreprise pourrait ne pas saler davantage l’addition.

Une bouffée d’oxygène pour un produit dont la tarification devient un exercice d’équilibriste de plus en plus périlleux. Si celle-ci est trop élevée, elle freine la demande et alimente le scepticisme des consommateurs ; trop basse, elle rogne les marges et fait grincer des dents du côté de Wall Street, toujours prompt à s’inquiéter dès que les profits cessent de croître en ligne droite.

Une accalmie tarifaire dans la tempête

Attention toutefois à ne pas crier victoire trop vite. L’administration Trump a fait appel, et rien ne garantit que le futur locataire de la Maison-Blanche ne rallume la mèche de la guerre commerciale qu’il mène envers ses ennemis économiques.

Consciente de cette instabilité chronique, l’entreprise poursuit en parallèle sa stratégie de diversification industrielle, en accélérant ses implantations en Inde et au Vietnam. Une manière de ne plus mettre tous ses iPhone dans le même panier chinois… et d’être un peu moins exposée aux caprices tarifaires de Washington.

La décision de la cour américaine pourrait temporairement sauver le portefeuille des fans d’Apple. Si les tarifs sont bel et bien levés, l’iPhone 17 pourrait conserver un prix semblable à celui de son prédécesseur ; voire légèrement inférieur en fonction des configurations. Difficile à dire si cette parenthèse fiscale n’est qu’un moment de grâce entre deux tensions diplomatiques, ou si elle marque vraiment le début d’une stabilisation appelée à durer.

• Une décision de justice américaine a invalidé certains droits de douane imposés par la Maison-Blanche, procurant une bouffée d’oxygène à Apple face aux pressions sur les prix.
• Cette levée potentielle de taxes pourrait éviter une hausse du prix du futur iPhone, bénéficiant ainsi aux marges d’Apple et au portefeuille des acheteurs.
• Malgré cette accalmie, la situation reste volatile, conduisant Apple à poursuivre sa stratégie de délocalisation de la production hors de Chine pour minimiser les risques.