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78% des français prêts à passer chez Free ?

Boro

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Les BlackBerry et autres smartphones de dernière génération risquent de chauffer ce soir parmi les cadres de haut niveau des opérateurs français… dans la mesure où leurs propriétaires auront eu l’occasion de rentrer chez eux et auront échappé à la réunion de crise : si l’on en croit GfK (et comment ne pas croire le principal cabinet de recherche européen), 78 % des Français auraient l’intention de souscrire à l’offre Free mobile !

Selon l’enquête réalisée par Internet auprès de 1 000 Français représentatifs de la population, du 12 au 16 janvier 2012, la quasi-totalité de la population a entendu parler de l’offre : 56% des répondants sachant exactement de quoi il retourne tandis que 41% ont avoué ne pas connaître l’offre en détail. Seuls 3%, sans doute isolés dans un sous-marin nucléaire, déclarent ne pas avoir entendu parler de l’offre présentée par Xavier Niel la semaine dernière.

La fin des coûts cachés et de la subvention ?

Plus intéressant pour l’opérateur, et bien entendu très préoccupant pour ses concurrents déjà installés, près de 4 Français sur 10 pensent souscrire à l’offre de Free Mobile, 14% immédiatement, 25% à la fin de leur engagement actuel tandis que que 39% de pragmatiques préfèrent attendre de voir ce que les primo-adoptants vont pouvoir en dire. Voilà qui laisse tout de même une certaine marge de manoeuvre aux opérateurs historiques pour s’adapter, au-delà du simple positionnement tactique opéré par le biais de leurs filiales low cost. Le pari de Free semble être en mesure d’être gagné, dans la mesure où même l’achat dissocié du terminal, toujours dans la filiale d’Iliad, ne semble pas vouloir poser de problème.

Cependant, nous ne saurions trop leur conseiller une adaptation rapide de leurs tarifs, y compris sur leur marque « Premium», dans la mesure où le coeur du message que souhaitait faire passer le président d’Iliad a bien fonctionné : 73 % des Français pensent selon ce sondage que les opérateurs historiques les ont pris pour des « vaches à lait ».

Il ne serait donc pas étonnant de voir le marché français de la téléphonie mobile évoluer encore les prochaines semaines et les prochains mois…

(Source : communiqué)