.us : Apple se défend face au DOJ
Comme il fallait s’y attendre, Apple n’a pas tardé à réagir aux accusations dont il est la cible, le DOJ américain l’accusant de collusion d’intérêts avec certains éditeurs de presse. La défense d’Apple repose sur un argument simple : les éditeurs ont toujours été libres de choisir le prix de leurs ouvrages et n’ont jamais été incités à se caler sur un prix élevé.
Apple va plus loin en arguant que ce serait Amazon qui aurait incité à faire baisser les prix sur son store, ce qui aurait poussé les éditeurs à choisir de façon naturelle un prix plus élevé chez les concurrents, ce afin d’arrondir leurs marges.
Un représentant d’Apple n’a pas hésité à employer des termes assez forts :
“Si Amazon était une menace qui n’aurait pu être jugulée que par les moyens d’une conspiration illégale, pourquoi Apple a t-il permis à l’application du Kindle de se retrouver sur le Store de l’iPad ? Pourquoi Apple aurait dû en conclure que conspirer afin de faire en sorte qu’Amazon ne perde plus d’argent sur la vente de ses ebook allait permettre de limiter les capacités de compétition d’Amazon ?”
Ces arguments posés, il semble quand même que les éditeurs ont utilisé le modèle d’agence d’Apple. Les éditeurs et Apple se sont donc forcément retrouvés autour d’une table pour débattre du prix des livres, au moins au lancement de l’iPad premier du nom; une faille dans l’argumentaire d’Apple qui a poussé le DOJ à retoquer pour l’instant les explications de Cupertino.
