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Economie

Google : la Chine autorise le rachat de Motorola

iMike

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La voie est désormais libre pour le rachat de Motorola par Google. Après l’Europe et les États-Unis, c’est au tour des autorités régulatrices chinoises d’avoir donné leur blanc-seing à ce projet d’acquisition lancé l’été dernier et qui coûtera au moteur de recherche la bataille de 12,5 milliards de dollars.

Le ministère de l’industrie chinois exige d’avoir voix au chapitre quant une telle fusion est envisagée entre des entreprises réalisant plus de 63 millions de dollars sur le marché domestique ou 1,5 milliard de dollars globalement. Parmi les conditions posées par la Chine, Android doit rester gratuit et «ouvert» durant les cinq années qui viennent.

Évidemment, les deux larrons sont en foire, et annonce que le deal va bientôt pouvoir se réaliser. Maintenant que la fusion est actée, Google va enfin pouvoir lever l’épais écran de fumée sur ses intentions : au départ, le moteur de recherche avait surtout l’intention de rajouter les quelques 17 000 brevets de Motorola dans son portfolio; mais depuis quelques temps, on prête l’intention à Google de se lancer dans la construction d’appareils Android sous sa marque, ce qui contreviendrait à la promesse faite aux constructeurs partenaires l’an dernier. Google avait ainsi promis qu’il continuerait à travailler avec tous en ne favorisant pas Motorola…

Ce même Motorola, actuellement en pleine difficulté financière, est d’ailleurs sous le coup d’une enquête de la Commission Européenne concernant la question des brevets FRAND. Autant dire que le mariage est déjà semé d’embûches.

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