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Sony : la Vita plombée par l’iPhone ?

iShen

Publié le

 

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vita_vs_iphone.jpg Les premiers chiffres de vente de la PSP Vita ont été enfin dévoilés et ils ne font que renforcer les craintes sur l’avenir de la console portable du fabricant Japonais.

Avec seulement 2,2 millions de ventes depuis son lancement, dont seulement 400 000 unités écoulées lors du dernier trimestre, la Vita ne va pas fort, pas fort du tout même.

Si nombre d’observateurs mettent en avant une politique tarifaire suicidaire ou des jeux trop orientés “gamers” purs et durs, on en voit peu émettre la possibilité, pourtant beaucoup plus logique, que le positionnement de cette console portable multimédia, très proche sur certaines fonctions des smartphones modernes les plus évolués, ait été la raison principale de cette chute, avec des mobiles qui font mieux maintenant sur la partie jeu que ne le fait la Vita sur la partie multimédia.

Après tout, si le prix ou la crise étaient vraiment les seuls points de blocage, comment expliquer les ventes collossales d’iPhone et d’iPad beaucoup plus chers, sans compter les flagship sous Android ?

Certes, la Vita est une machine spécialisée, mais son cycle de vie la rend encore plus vulnérable aux évolutions technologiques des smartphones, iPhone en tête. Comme seul exemple, il faut savoir que le dernier iPad possède le même GPU que celui de la Vita et que c’est aussi celui-ci qui est pressenti pour motoriser le prochain iPhone 5. Alors que dire des évolutions à 2 ou 3 ans, à une période où la Vita n’en sera qu’à la moitié de son cycle de vie ?

Les rapprochements supposés entre Senseg, spécialiste du haptique, et Apple, les brevets d’Apple sur la 3D sans lunette, tout porte à croire que le manque de manettes physiques ne sera plus un problème d’ici 2 ans, tandis que les jeux sophistiqués comme le dernier Horn sous Unreal Engine démontrent que ces machines ont franchi un cap ludique.

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Horn, sous iOS

Il s’est vendu lors du dernier trimestre plus d’iPod Touch, pourtant technologiquement dépassés, que de Vita et de PSP réunies, sachant que 75% des jeunes américains déclaraient posséder cette machine multimédia avant tout pour les jeux. Sony n’ayant pas les licences grand public très fortes de son concurrent Nintendo, cette dégringolade était finalement tout sauf une surprise.

Sony a t-il loupé le coche d’un hybride smartphone/console ?

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