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Divers

Rends moi belle ne veut pas dire pareil partout

Arnaud

Publié le

 

Par

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Libé signale l’étonnant projet d’une journaliste de Kansas City, dans le Missouri, Esther Honig. La jeune femme a eu envie de voir ce que voulait dire «rends moi belle» dans différents endroits du monde, espérant faire émerger des représentations de la beauté d’abord culturelles.

À partir d’un portrait identique, envoyé sur différentes plateformes d’échanges de services, elle a pu contacter une quarantaine de spécialistes professionnels ou amateurs de Photoshop qui ont tous reçu la même consigne, et le même portrait.

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Et de fait, les clichés retouchés – 22 pour le moment, pour une quarantaine de projets au total – témoignent qu’une grande diversité d’approches, selon les retoucheurs, évidemment, et selon leur nationalité, et donc en partie leur référents culturels. Certainement faudrait-il un échantillon plus important pour faire émerger des standards de beautés “nationaux”, mais l’expérience est tout de même édifiante. Certaines retouches légères portent sur les yeux, d’autres fois le ripollinage est complet, avec même l’ajout de divers éléments extérieurs.

«Photoshop permet de réaliser des standards de beauté impossibles, mais si on s’intéresse à ceux-ci sur une large échelle géographique, parvenir à un standard partagé est totalement illusoire», estime la jeune femme.

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