Francfort perd son sang-froid
La bourse de Francfort a très fraîchement accueilli les résultats publiés hier soir par Apple, faisant lourdement chuter le titre de 8,6% à l’ouverture.
Raison invoquée : la déception des analystes, qui attendaient des volumes de vente d’iPods beaucoup plus importants (voir la dépêche du 11 octobre), quand Apple n’a finalement annoncé avoir vendu « que » 6,45 millions d’unités sur le trimestre (voir la dépêche, ainsi que la chronique), en dépassant pourtant les chiffres-record du trimestre écoulé, dans un trimestre d’été pourtant réputé creux…
Les mêmes sans doute qui s’inquiétaient de voir l’activité musicale d’Apple prendre de l’importance vis-à-vis de son métier traditionnel sont restés insensibles à la progression de 48% des ventes de macintosh au dernier trimestre, tout comme à l’augmentation de la marge brute ou au bénéfice-record…
Il reste des éléments à surveiller comme l’évolution de la gamme portable, mais les résultats d’hier n’en restent pas moins inespérés, si l’on considère l’état de la société il y a ne serait-ce que 3 ans. Mais peut-être vont-il mieux après tout laisser « respirer » un titre dont la valeur a pratiquement été multipliée par 10 dans la même période…
