NFS : le test à toute vitesse
Attendu depuis des mois, Electronic Arts arrive-t-il un peu après la bataille avec Need for Speed : Undercover ?
Ce petit plus, absolument inutile, est la marque de fabrique de cette célèbre franchise signée Electronic Arts : loin d’être une simulation arcade de course de voitures, NFS se distingue par un vrai scénario qui prend le joueur par la main, l’entraînant dans les bas-fonds des trafiquants de voitures et des spécialistes du tuning.
Dans les faits, cela se traduit par une succession de 24 courses sur trois niveaux. Le but de chacune de ses courses ne sera pas forcément de finir premier, mais par exemple de livrer une voiture sans trop de casse, d’exploser le véhicule d’un adversaire ou de plusieurs flics, d’échapper à une course-poursuite… Les missions se révèlent variées et agréables, et procèdent toutes d’une progression logique dans l’histoire.
La gestion de sa voiture se déroule dans un garage, qui donne également accès à la carte des missions. On pourra tourner autour de son véhicule, s’en approcher ou reculer en utilisant les capacités multi-points de l’écran tactile histoire d’apprécier les changements, bref, tout pour faire plaisir à Jacky.
La conduite est simple : la voiture accélère toute seule ! Un doigt sur l’écran permet de ralentir. Pour tourner, il faut évidemment basculer l’iPhone ou l’iPod touch à gauche ou à droite. Deux doigts permettent de mettre en pause.
Deux autres gestures sont indispensables à maîtriser : un mouvement du doigt vers le haut permet de mettre le turbo, dont la jauge se remplit au fur et à mesure de votre course. Plus original, un mouvement du doigt vers le bas active un ralenti, sorte de «bullet time» ralentissant la course et permettant de gérer finement les passages délicats, entre deux voitures par exemple. Si l’effet est très amusant, dans les faits il ne sert pas à grand-chose, et on a tôt fait de l’oublier. Dommage, c’est une idée à creuser…
Au niveau des regrets, on déplorera de ne pas disposer d’autre chose qu’une vue de l’arrière de son véhicule (une vue cockpit aurait été bien plus impressionnante). Certains circuits sont également assez courts… Enfin, la durée de vie du jeu vous occupera plus de 3 bonnes heures. De plus, on aura plaisir à se refaire quelques circuits !
En conclusion
Electronic Arts a-t-il mis un tout petit peu trop de temps pour mettre en ligne Need for Speed : Undercover sur l’AppStore ? Prévu pour la fin 2008, le studio a mis quatre mois supplémentaires pour peaufiner son jeu. Si le graphisme et l’animation avaient pu paraître extraordinaires pour l’époque, aujourd’hui les éditeurs rivalisent pour nous offrir des prestations haut de gamme dans ces domaines… Par ailleurs, les purs et durs de la conduite automobile qui se seraient égarés dans les travées de l’AppStore rigoleront devant la facilité avec laquelle on manoeuvre son véhicule ! Reste le tuning, les cinématiques (doublées en français, d’ailleurs tout le jeu est localisé) et l’ambiance, qui font de ce NFS une petite réussite, valant les 7,99 euros demandés.
– Une ambiance unique
– Cinématiques avec Maggie Q
– Amusantes possibilités de tuning et de personnalisation
– Bonne utilisation des possibilités multi-points
– Une conduite très grand public
– Arrive un peu tard face à la concurrence