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Justice

Stock-options antidatées : Jobs aussi?

Boro

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Selon des infos publiées par le Financial Times, Steve Jobs pourrait lui-aussi être inquiété dans l’affaire des stock options attribuées à une centaine d’employés d’Apple, dans des conditions supposées favorables puisque antidatées d’environ un trimestre. Les récipiendaires ont ainsi pu bénéficier du cours d’octobre 2001, quand la date d’octroi officielle par le conseil d’administration était davantage à la fin de l’année. Non que la différence entre les différents cours soit très importante, mais c’est sur les volumes réalisés que l’opération se révélerait intéressante : ce qui semble être surtout reproché à la société, c’est que les-dits documents antidatés n’aient pas été produits à l’issue d’une séance plénière comme ils l’attestent et comme l’exigent d’ailleurs les statuts de la société : en clair il s’agirait d’un faux en écriture.

En octobre dernier, les conclusions préliminaires de l’enquête interne diligentée chez Apple avait très largement dédouané le CEO de tout avantage personnel dans l’opération, celui-ci ayant renoncé en mars 2003 à ses stock-options à l’occasion d’une opération de réduction de ses parts par la société… avant de se voir réattribuer un nouveau paquet de 5 millions à valoir 3 ans plus tard (voir la dépêche du 22 mars 2003).

D’avantage que quelques cents grappillés, certes sur quelques millions de titres, c’est le faux en écritures publiques qui semble devoir motiver les investigations du parquet fédéral américain, et qui semble avoir conduit Jobs à prendre un avocat pour son propre compte comme le site Law.com l’annonçait en début de semaine. Vendredi devrait voir un certain nombre d’éclaircissements présentés par Apple, avec son rapport Q-10 repoussé jusqu’ici à l’occasion de cette affaire. Hier mercredi avait vu un vent de panique souffler sur le titre AAPL, avant le retour à sa valeur antérieure

En français sur l’Obs
En V.O. sur le Financial Times
Voir l’édito