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Matériel

Test du MacBook : un vrai Pro ?

Nous venons de tester le MacBook, le successeur tant attendu du valeureux iBook. Chose étonnante, ce nomade grand public se révèle être un vrai professionnel… finalement !

MacGregor

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Préambule

Avec ce test du MacBook, nous sommes très proches du dernier test effectué par la rédaction concernant le modèle Pro. En effet, l’architecture des deux nomades sont presque « identiques » et le processeur Core Duo offre les mêmes performances, hormis le fait du différentiel de fréquences (117 MHz dans le cadre de ce test). Ce devrait être la voie matérielle suivie par la firme de Cupertino dans la cadre de cette nouvelle stratégie via le partenariat Intel; ce qui aura pour conséquence de proposer un socle technologique commun à tous les ordinateurs.
Ces derniers ne se différenciant uniquement par les différences de fréquence d’horloge et la taille de la matrice active ainsi que la carte vidéo dédiée.

Nous venons de tester le tout nouveau MacBook sorti des usines de Cupertino. Cet ordinateur nomade se positionne comme le successeur de l’iBook, et donc de facto comme un ordinateur portable de la gamme grand public. Or, au vu des caractéristiques techniques et de la machine en elle-même, nous pouvons nous poser la question de savoir pourquoi elle ne serait pas non plus affublée du suffixe « Pro » elle aussi… Car, vous le verrez tout au long de ce test, cet ordinateur se paie le luxe de faire jeu égal avec le MacBook Pro sorti en janvier dernier ! Alors, MacBook ou MacBook Pro… au final ?

Prise en main, découverte, installation

Nous avons donc testé le modèle noir doté d’un disque dur de 80 Go (5400 trs/mn) de marque Toshiba (les détails techniques), mais auquel nous avons immédiatement rajouté de la mémoire (2 barrettes de 1 Go DDR2) vive pour ne pas brider les performances de nomade prometteur. C’est un surcoût de 220 euros, au 1499 euros de l’ordinateur, mais cela reste encore moins cher que la configuration sur mesure de l’Apple Store au vu du prix de vente pratiqué par la Pomme. Ceci étant dit, voyons de quoi se compose notre carton blanc. Car il ne faut pas l’oublier, le carton n’est pas noir comme celui des machines professionnelles il est tout blanc comme celui des iMac Core Duo. Marketing quand tu nous tiens…

Vous allez retirer les protections classiques et vous pourrez immédiatement appuyer sur la touche « magique » afin de débuter votre installation. Pas de défauts de construction, pas de pixels morts, bref un ordinateur mignon tout plein comme nous les aimons à la rédaction.
La sacro-sainte télécommande est désormais livrée avec les nomades grand public pour pouvoir visionner depuis son lit ses films favoris. Pas de connecteur vidéo dans le carton, cela est devenu une option, de même que le modem interne 56 Kbps.

Tests performances

Globales

C’est un ordinateur très réactif au vu du processeur Core Duo cadencé à 2 GHz. Toutes les applications se lancent rapidement, à l’instar de ce que peut effectuer le MacBook Pro que nous avions testé (relire le test de la rédaction).
La seule réelle limitation vient du chipset graphique incorporé à la carte mère, l’Intel GMA 950, qui offre seulement 64 Mo de mémoire vidéo partagée. Pour le domaine du jeu vidéo, ce n’est pas forcément ce qui se fait de mieux, c’est même très moyen pour qui veut vivre sa passion ludique « à fond ». Car rien ne peut remplacer une vraie carte graphique pour effectuer ses calculs complexes d’affichage et permettre de jouer dans de hautes résolutions. Cette dernière s’occupant de l’affichage via son propre processeur indépendant du système et de la mémoire vive, sur un port dédié PCI-Express.

Partie graphique, jeux vidéos

La première surprise rencontrée en testant le MacBook vient du fait que vous pourrez installer Windows XP via la procédure proposée par Boot Camp (utilitaire en version bêta pour le moment) mais ne comptez pas jouer à Quake 4 comme sur le MacBook Pro. Pourquoi ? parce que le matériel intégré au MacBook (et plus particulièrement le chipset graphique) n’est encore pas supporté par la version bêta de Boot Camp. Vous ne pourrez donc pas tirer parti des 64 Mo de mémoire vidéo, vous ne pourrez pas non plus éjecter de CD/DVD via la touche idoine du clavier, vous ne pourrez pas non plus vous connecter via la carte AirPort intégrée, etc. En effet, le CDROM que vous devez graver durant la procédure d’installation ne fonctionnera pas sous XP afin d’optimiser le fonctionnement du MacBook.
Au final ce sera donc une machine limitée au « mode VGA » avec laquelle vous ne pourrez pas jouer à des titres puissants. Mais vous pourrez bien évidemment utiliser des applications « traditionnelles » sous XP, car cet OS s’installe normalement par ailleurs.

Donc, en attendant que la firme de Cupertino ne remédie à cette limitation (ou que des bidouilleurs trouvent une solution hachée plus rapidement) ne comptez pas profiter de la ludothèque PC, comme le MacBook Pro vous permet de le faire aisément depuis sa sortie. Quel dommage !

Concernant les jeux développés pour OS X, car il y en a, nous avons donc essayé des titres gourmands en ressources pour voir la réaction du rectangle noir grand public. Les résultats sont assez décevants, car vous devrez vous contenter d’une résolution de 800 x 600 (voire 640 x 480 pour certains titres comme Doom 3) pour pouvoir vous adonner à vos titres préférés. Ceci étant, vous pourrez jouer à Doom 3, hein, vous allez quand même vous amuser car le titre est viable et il reste fluide si vous respectez la configuration imposée par le logiciel pour tirer parti au mieux du matériel. Mais vous ne pourrez pas pousser les options à « fond » comme vous le ferez sur un MacBook Pro doté d’une vraie carte graphique… Pour certains(es) ce ne sera pas dramatique pour d’autres cela sera trop insuffisant. Je ne vous cache pas la déception de la rédaction à ce sujet car il va falloir attendre une ou deux révisions pour obtenir une machine « complète ».
Les jeux comme Warcraft par contre ne posent pas de problèmes, forcément, ils ne sont pas aussi gourmands que Quake 4.

Une vraie carte graphique serait donc bienvenue pour rendre ce MacBook vraiment complet et donc incontournable. Il faut attendre la prochaine mise à jour de la gamme nomade professionnelle (à partir de septembre ?) et par la suite celle du grand public, pour voir arriver quelques améliorations à ce sujet sur le MacBook. Bien que l’emplacement pour y loger une carte dédiée n’est pas évident à trouver !

Car si nous regardons un peu ce qui se pratique dans le monde nomade version PC actuellement, nous constatons que le modèle DELL INSPIRON 6400 Core Duo 1,67 GHz (détails techniques ici), propose une vraie carte graphique ATI Mobility Radeon X1400 HypermemoryT avec 256 Mo de mémoire dédiée ! Ce qui change forcément la donne. Alors, à Cupertino on se restreint pour quel motif, hein, franchement… ?

Enfin, nous nous sommes aperçus que le disque dur de ce MacBook contenait un dossier de jeux vidéos, baptisé Big Bang Board Games. Il contient plusieurs jeux 2D intéractifs comme les échecs ou encore le Backgammon.

Le disque dur et le reste

Cet ordinateur permet, autant le dire de suite, un démontage aisé pour accéder aux composants mémoire et au disque dur interne. En 10 minutes, avec un tournevis adapté et un peu de patience, vous allez accéder aux entrailles du nomade grand public. Changer les deux barrettes de mémoire vive et le disque dur devient un jeu d’enfant.

Le disque dur livré en standard est un modèle de 80 Go, tournant à une vitesse de 5400 trs/mn et de marque Toshiba. Ce n’est pas le meilleur des disques durs, mais il est correct au vu de ses performances et offre 8 Mo de mémoire cache. Il présente en outre le net avantage de faire beaucoup moins de bruit et de permettre au nomade de chauffer un peu moins. À vous de choisir quelle concession vous voudrez faire, car pour un modèle plus performant (7200 trs/mn), il faudra accepter d’avoir les oreilles qui bourdonneront un peu plus.

Ordinateur Copie
MacBook 7min 44 sec
MacBook Pro 6 min 37 sec

Copie = un dossier iTunes de 7,81 Go contenant plusieurs centaines de MP4 audio du MacBook vers un disque Firewire 400 externe

Par contre il permet à l’ordinateur de chauffer un peu moins et surtout ne fait pas beaucoup de bruit lorsqu’il travaille comme je vous l’indique précédemment. Par rapport au MacBook Pro c’est vraiment flagrant !
Il ne faut pas oublier que le fait que cet ordinateur soit doté de 2 Go de DDR2 joue aussi beaucoup sur les performances globales, alors que le grand frère professionnel ne possède que 1 Go de DDR2.

Ordinateur Script Photoshop
MacBook 24 secondes
MacBook Pro 26 secondes

*Script = Plomb en fusion sur une image de 13,7 Mo

Mais pour que les ordinateurs à base de processeurs Intel donnent tout leur potentiel sous Photoshop (et autres logiciels émulés via Rosetta) il faudra attendre des versions natives ou Universal Binary. Dans le cas contraire, le PowerPC G4 reste toujours dans la course, ainsi que le successeur commercial le G5.

Nous avons ensuite « rippé » un DVD vidéo pour en faire un fichier compressé via le logiciel MacTheRipper 2.6.6 et PopCorn 2 pour la compression finale. Voici les résultats :

Ordinateur Temps d’extraction Temps de compression
MacBook 28 min 46 sec 17 minutes 54 sec
MacBook Pro 28 min 45 sec 19 minutes

Nous sommes partis d’un fichier vidéo de 6,48 Go (le DVD original, acheté avec nos petits sous 🙂 pour arriver au final à un dossier VIDEO_TS prêt à la compression (4,3 Go) pour tenir sur un DVD vierge simple couche.
Vous remarquerez que le MacBook Pro fait jeu égal avec le MacBook « tout court ». En ce sens nous avons à faire à des machines pouvant appartenir à la même gamme au vu des performances. Seule la partie graphique et la taille de la matrice font la différence de prix. C’est une nouveauté intéressante pour l’avenir…

Enfin, nous constatons que d’un côté le MacBook Pro « offre » un HD à 7200 trs/mn – 1 Go de DDR2 – un processeur Core Duo cadencé à 1,83 GHz. De l’autre le MacBook « offre » un HD à 5400 trs/mn – 2 Go de DDR2 – un processeur Core Duo cadencé à 2 GHz. La quantité de mémoire pallie la vitesse inférieure du disque dur et vice-versa. Moralité, pour obtenir la machine la plus « puissante du moment », vous devrez intégrer un disque dur 7200 trs/mn et gonfler la mémoire vive au maximum soit 2 Go… quel que soit le modèle. Pro ou pas 🙂

L’autonomie en question

Forcément, l’autonomie du Macbook devait être en tout logique supérieure à celle du grand frère version Pro. Premièrement au vu de la diagonale de la matrice, 13,3 contre 15,4 pouces, grande consommatrice d’énergie. Secundo, car le disque dur du MacBook Pro est un périphérique de stockage tournant à la vitesse de 7200 trs/mn contre 5400 trs pour le nomade grand public. Nous avons donc procédé à plusieurs essais selon diverses configurations, sans rogner sur notre façon de travailler à savoir plusieurs applications lancées en permanence. Les résultats sont les suivants :

MacBook Autonomie en heures
Mode meilleure longévité 03h18 min
Mode « DVD » 02h25 min
Mode « radin » 04h24 min

Le Mode économe est le mode par défaut dans les préférences système, prévu par Mac OS X afin de faire durer la batterie le plus longtemps possible. Le mode DVD est le mode choisi pour visionner une galette. Enfin, le mode « radin » est un mode testé par la rédaction pour aller au bout de la logique d’autonomie : tous les paramètres sont au plus bas, la luminosité est égale à 3 carrés, mais AirPort reste activé par contre.

Concernant le graveur de DVD les deux modèles proposent un modèle identique le MATSHITADVD-R UJ-857, de révision différente.

Vous constaterez que ce MacBook est plus doué concernant l’autonomie record permettant de travailler sans fil à la patte le plus longtemps possible ou bien dans des endroits désertiques dépourvus de prises électriques. Par rapport à son grand frère, il présente des avantages séduisants pour les « vrais » nomades. Mais nous sommes loin des 6 heures annoncées par le constructeur tout de même. Je ne sais pas comment ils font dans les laboratoires de Cupertino pour nous donner de tels chiffres indicatifs…

Une nouveauté appréciable concernant le MacBook par rapport à l’ancien iBook, c’est celle de pouvoir connecter un écran externe afin d’étendre la surface d’affichage de son bureau et non plus seulement de dupliquer l’écran principal.
Dans ce dessein, vous devrez acquérir en plus un adaptateur vendu uniquement via l’Apple Store pour quelques euros supplémentaires. Adaptateur mini-DVI vers DVI ou vers VGA pour 19 €.

L’écran brillant

La nouveauté apportée par cet ordinateur est la possibilité d’avoir un écran brillant à la place de l’écran mat sur la gamme professionnelle, et en standard sur les MacBook tous modèles confondus.
Cet écran est beaucoup plus brillant, plus lumineux et les couleurs sont plus vives. Toutefois il faut un certain laps de temps pour s’habituer car cette clarté nouvelle fait un peu mal aux yeux durant les premières heures d’utilisation. Ensuite, lorsque vous serez habitué et que vous aurez baissé l’intensité de quelques carrés pour les plus fragiles d’entre nous, vous n’aurez plus ce problème.

L’effet miroir constaté n’est pas aussi accentué que sur certains modèles PC déjà en vente dans le commerce, mais il existe sur des fonds sombres et à contre jour. Vous pourrez même vous coiffer dans ces conditions !

Personnellement je trouve que l’écran mat restitue des couleurs plus fidèles à la réalité même si à l’affichage cela semble moins percutant. A l’inverse, l’écran brillant est plus lumineux et les couleurs sont plus vives à regarder. Cela ne sera donc qu’une question de goût personnel et d’habitude de travail…

Conclusion

La différence fondamentale entre cet ordinateur nomade de la gamme grand public et son aîné de la gamme professionnelle, c’est la taille de l’écran (et la résolution proposée) ainsi que l’absence de carte vidéo dédiée offrant des performances supérieures pour les applications gourmandes (les jeux vidéos principalement). J’aurais même envie de dire qu’il s’agirait de la SEULE différence fondamentale entre ces deux ordinateurs. Une différence qui peut être capitale pour un graphiste, un joueur ; mais pas rédhibitoire pour le reste de la population numérique largement majoritaire. Car avec une résolution de 1280 x 800 pixels vous serez à l’aise pour tout faire, mais alors vraiment tout… Les PowerBook G4 offrait une résolution identique, il y a à peine quelques mois et se voyait vendus par Apple comme le must professionnel du portable… Vous voyez où je veux en venir ? 🙂

La carte vidéo autonome, et non un chipset graphique dédié comme c’est le cas, va affecter les perfomances graphiques. C’est le point négatif, car le chipset graphique soudé à la carte mère n’est vraiment pas la meilleure solution pour des passionnés de jeux vidéos. Ce qui est dommage car en voulant attirer de plus en plus de « switchers », cette limitation pour les jeux 3D les plus gourmands sera un handicap à coup sûr et un frein à certaines ventes. Alors qu’il suffirait d’incorporer la carte vidéo des modèles Pro avec un minimum de 128 Mo de Vram… Attendons de voir la mise à jour matérielle des MacBook Pro pour que les nomades « grand public » bénéficient d’une vraie carte vidéo. Mais la logique Apple nous échappe parfois…

Vous avez pu constater sinon que les performances globales sont excellentes pour un ordinateur dit de la gamme grand public. Son constructeur le situe de toute façon comme le successeur du défunt PowerBook G4 12 pouces, mais uniquement ce modèle « black », pas les autres. L’architecture est absolument identique et la fréquence d’horloge du processeur Core Duo supérieure de 117 MHz en faveur du MacBook. Richement doté en mémoire vive, le nomade « black » s’offre le luxe d’être une machine professionnelle au même titre que le MacBook Pro donc, hormis la taille de l’écran et cette satanée carte graphique absente. La remarque concernant la mémoire vive est bien évidemment valable pour l’ensemble des ordinateurs Apple doté d’un processeur Core Duo. Et cette habitude de rogner sur la quantité de mémoire devient une marque de fabrique Apple.

Enfin, si la résolution de base du MacBook vous suffit, sachez que vous devriez réfléchir à deux fois avant d’acheter un MacBook Pro tant que la gamme professionnelle ne se sera pas réellement démarquée de celle du grand public par l’adoption des futurs processeurs Core Duo 2 version mobile (Monroe). Jusqu’à la date de cette intégration matérielle inévitable mais encore inconnue, nous pouvons affirmer haut et fort que le MacBook n’est qu’un MacBook Pro « ultra portable » ! Car c’est plutôt le modèle de la gamme professionnelle qui s’avère être « dépassé » avec les caractéristiques de la nouvelle gamme nomade grand public. Rien moins que cela… rien de plus non plus, faut pas exagérer 🙂

MacBook en bref :

Intel Core Duo à 1,83 ou 2,0 GHz
Ecran TFT panoramique brillant de 13,3 pouces (diagonale visible)
Télécommande Apple Remote avec Front Row
Jusqu’à 2 Go de mémoire
Intel Graphics Media Accelerator 950 (64 Mo mémoire partagée)
Lecteur optique à chargement latéral
HD Toshiba 80 Go en standard (détails techniques)
Connectivité sans fil AirPort Extreme (802.11g) 54 Mbps intégrée
Entrée/sortie audionumérique et analogique
Ports FireWire 400 et USB 2.0

– un écran de qualité, lumineux, couleur vives
– résolution de 1280 x 800 pixels suffisante pour tous types de travaux
– un clavier agréable, moins de fautes de frappe au vu de l’espacement des touches
– finition de qualité, robustesse de la machine, pieds en caoutchouc noir
– des performances « professionnelles »
– autonomie supérieure au MacBook Pro (un peu logique toutefois au vu de la taille de son écran)
– port Ethernet 10/100/1000T
– chauffe moins qu’un MacBook Pro
-plus silencieux qu’un MacBook Pro
-un rapport qualité prix agressif

– quantité de mémoire insuffisante (mesquinerie Apple)
– effet miroir du superbe écran, justement, en fonction de votre position géographique
– les bords du MacBook peuvent irriter les poignets car les arêtes sont saillantes, finition à désirer à ce sujet par rapport au MacBook Pro
– pas assez fin pour un ultra portable
– il manque une vraie carte graphique pour être la machine nomade « idéale » dans le domaine des jeux de type Quake 4 sous (Windows ou sous OS X)
– l’écran peut fatiguer l’œil plus rapidement au vu de sa brillance intense à 100%, pensez à la réduire de 3 carrés au minimum pour apaiser vos yeux si besoin