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Test de l’iPhone 4 à 8 mains

Un regard pluriel pour l’iPhone 4, qui passe avec brio au travers de ce rideau collectif. Essai transformé !

Cedman

Publié le

 

Par

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Design

Yrogerg

Comme à son habitude, l’emballage est beau et sa taille est nettement en retrait par rapport aux emballages des anciennes générations. L’appareil est séduisant, et clairement plus «fin» que son prédécesseur. Le verre qui remplace le plastique de l’ancienne génération est du plus bel effet, et contribue à l’harmonie entre le verre et l’aluminium qui entoure le téléphone. Le nouvel iPhone est donc un magnifique objet que l’on a envie de toucher (ça tombe bien). Par ailleurs, ce nouveau design le rapproche plus des machines récentes, notamment les Macbook Pro et Mac mini.

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A peine déballé, l’iPhone 4 rappelle ce que l’on a ressenti à l’apparition des premiers Mac unibody: une qualité de conception et de finition que l’on n’avait pas rencontrée depuis longtemps et un vrai gain en robustesse même si pour cette dernière affirmation, seuls le temps et l’usage quotidien d’iPhone 4 nous le confirmerons. La prise en main se fait facilement, le bord en acier permet de tenir fermement le téléphone.

Les bonnes surprises ne s’arrêtent pas là, et une fois allumé, on mesure tout de suite l’apport du «Retina Display», l’écran est d’une extrême netteté. La lisibilité est bien meilleure que sur les générations précédentes, et si c’est un plaisir de regarder un tel écran, on le ressent surtout au niveau des yeux qui fatiguent bien moins vite (à quand une telle résolution sur l’ensemble de la gamme Apple ?)

Cedman

Pourtant plus que réservé après l’apparition des premières images sur Gizmodo, j’ai été agréablement surpris à la découverte de visu de ce nouveau design. Aspect de finesse et de qualité qui ferait presque passer les versions précédentes pour des produits en provenance des années 80… Petit bémol sur la version blanche que j’ai eu la chance de pouvoir manipuler lors de la présentation presse. La façade blanche lui donne un look un peu désuet, surtout lorsque le téléphone est en veille – cela a pour résultat un gros pavé noir au milieu d’un blanc immaculé façon Nokia : on aime ou pas. Autre «bizarrerie», le capteur de luminosité situé au dessus de l’écouteur est visible et bien présent sous forme de grille noire. Cela étant dit, la version blanche prend toute son ampleur avec les fameux Bumpers, qui, du coup, donnent vraiment un look sympa et frais à la version blanche. Ce qui contrastera vraiment avec le coté sobre, limite austère, de la version noire.

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Boro

«L’art et la matière, by Jonathan Ive» : c’est ainsi qu’on pourrait résumer le sens génial du design industriel qui s’exprime encore ici. Pas plus que Ced, je n’avais été convaincu par les images «fuitées» ou volées dans la presse des divers prototypes… au point que j’ai personnellement cru qu’il s’agissait d’un simple démonstrateur ou d’un prototype intermédiaire écarté, le véritable iPhone 4 restant consigné intra muros pour des raisons de confidentialité. Erreur stupide : la conception de Jony Ive est véritablement phénoménologique, et le design de l’objet relève de son essence-même.

Exit le design en «savonnette» du 3G, plus féminin et chaleureux que celui du modèle Edge, et qui a parfaitement rempli sa mission d’élargir à l’ensemble de la population l’attractivité de l’iPhone qui avait commencé par séduire les geeks. Un téléphone, c’est d’abord fait pour être tenu dans la main : adieu la résine à la température ambiante, et place au froid de l’acier et du verre – fût-il flexible comme du plexi – qui viennent signifier que de nouveau un saut technologique vient d’être franchi… il est vrai que génération des «primo-adoptants» devenait candidate au renouvellement de ses forfaits, un peu moins de 24 mois après le lancement de la génération 3G.

L’allure générale de l’appareil le place sans avoir l’air d’y toucher dans la filiation de la famille Unibody, ce qui renforce encore l’inscription de ce modèle dans la catégorie des objets technologiques de la marque. Le tour d’acier, usiné à partir d’une seule pièce et très légèrement anodisé sur le modèle noir, y est bien-sûr pour beaucoup. Cette impression est un peu nuancée lorsque l’on ajoute un Bumper à l’iPhone 4, qui vient recouvrir alors le tour d’acier inoxydable et rappelle l’aspect et le toucher de la génération 3G.

A noter la rectification de certains défauts, et notamment l’interrupteur de mise en veille de la sonnerie qui ne se déplace plus de façon fortuite,ou les boutons de volume plus commodes. J’attends enfin avec gourmandise de voir si le verre du nouvel écran est réellement solide… voire à l’épreuve de la mauvaise foi :langue—–

Prise en main

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Dès les premiers contacts, trois choses interpellent. Tout d’abord, l’iPhone est plus lourd que l’ancienne génération, malgré le fait qu’il soit moins épais. Deuxièmement, la netteté de l’écran, magnifique à la première apparence. Dans mon cas, l’affichage une fois l’appareil activé semble avoir un problème au niveau colorimétrie… qui va sûrement nécessiter un retour à l’expéditeur. Par rapport à la version 3G, l’iPhone est clairement plus rapide et tout semble accessible en un instant. Lors de la synchronisation, pas de problème pour migrer les données de l’ancienne génération vers la nouvelle : parfait !

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Cedman

Première surprise, cet iPhone pourtant plus fin et un peu moins encombrant fait le même poids ou un brin plus que son prédécesseur, le 3GS. Je m’attendais a un peu plus de légèreté. Pour le reste, on n’est pas dépaysé, mêmes boutons, mêmes fonctions etc. Là où vraiment ce nouvel iPhone est bluffant c’est avec son écran : Apple a vraiment une longueur d’avance, le rendu Retina Display est tout bonnement hallucinant et à des années lumières ce qui se fait jusqu’à présent du côté des smartphones. Même l’affichage de l’iPad prend un coup de vieux… A noter également, un bien meilleur rendu des hauts-parleurs intégrés. La ou vraiment l’iPhone 4 m’a redonné le sourire, c’est avec l’autonomie de sa batterie, en utilisation restreinte, c’est a dire 2-3 coups de fils par jour d’une moyenne de 2minutes chacun, une utilisation manuelle des mails et une utilisation partielle du web, en passant en mode avion la nuit, j’ai réussi a tenir 4 jours sans recharger le téléphone. Ce délai repasse à deux jour en utilisation normal et une journée en utilisation intensive : pas mal car mon 3Gs ne tenait que deux jours dans les meilleurs cas et s’écroulait a une demie journée en utilisation intensive… Il etait plus que temps pour Apple de revoir sa copie sur le sujet !

Boro

Autant enfoncer la porte ouverte tout de suite : par définition la «prise en main» participe, dès la première seconde, de l’expérience utilisateur pour un téléphone cellulaire ou un smartphone : le froid du verre et du métal – anodisé et pas chromé – utilisés semblent signifier d’entrée que «l’on a un ordinateur dans la main et pas un téléphone, par rapport au 3G», impression renforcée par sa forme parallélipipédique qui trouve moins facilement sa place dans la paume. Ainsi, malgré les commandes placées strictement au même endroit, une utilisatrice de 3G peut-elle exprimer la sensation d’utiliser «un produit» différent ! On s’en doute, l’ajout d’un Bumper autour du cadre métallique vient relativiser cette impression.

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Outre la vitesse de démarrage ultra rapide, c’est la sensation d’acutance de l’écran Rétina Display, donné pour présenter une résolution identique à celle d’une rétine humaine, qui saute aux yeux. De fait, et s’il a de quoi ravir les myopes de la clientèle d’Apple, la luminosité et l’intensité des couleurs aura de quoi satisfaire tous les autres grâce à la technologie IPS qui se généralise peu à peu sur l’ensemble de l’offre de valeur de la marque, qu’il s’agisse d’écrans LED sur l’iMac ou l’iPad par exemple, ou bien ici de technologie LCD.

La puce A4 rend les animations et la navigation entre les écrans d’accueil extrêmement fluides. Le double-clic de lancement du «double dock» d’accès au multi-tâches, au résultat instantané, renforce cette impression de puissance tout en laissant un petit air de «déjà vu» à l’utilisateur de Mac… tout comme d’ailleurs la transparence et le reflet du dock sur le nouveau fond d’écran translucide, très «Aqua» et rafraîchissant par ces grosses chaleurs.—–

iOS 4

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iOS 4 sur mon ancienne version 3G n’était pas franchement ce qu’on pouvait lui offrir de mieux. Lenteurs, latences, à la limite de la catastrophe. iOS sur l’iPhone 4 prend, en revanche, tout son sens. Premier point, la rapidité d’exécution : la machine est extrêmement fluide, sans aucune latence perceptible. Un bonheur. Deuxième grosse évolution, le multitâche. Deux clics sur le bouton central de l’iPhone permet d’accéder aux applications dernièrement utilisées. En «glissant» sur la gauche, on peut accéder aux fonctionnalités iPod (qui s’affichaient avant en superpostion) et également à une fonctionnalité bien pratique permettant de verrouiller l’orientation de l’affichage. Autre grosse évolution : les dossiers. Ces derniers permettent de classer les applications en les rangeant dans des… dossiers. Un bon point qui évite d’avoir à dérouler les écrans pour accéder à ses applications.

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Lorsqu’on passe comme moi d’un modèle 3G à l’iPhone 4, c’est le jour et la nuit. Plus de petite latence comme on en rencontrait de temps en temps sur le 3G, toute action est instantanée.

Sur Safari, là aussi difficile de revenir en arrière, les pages s’ouvrent à la vitesse de l’éclair en Wifi mais aussi en 3G.

Du côté de Plans, si l’application n’a pas changé, l’iPhone 4 réalise une localisation bien plus rapidement et précisément que ses prédécesseurs.

Pour ce qui est du multi-tâches, la nouveauté d’iOS 4 est pratique mais la fonctionnalité est bridée par le manque d’applications capables d’un tirer profit. Le seul usage concret de ces derniers jours aura d’avoir écouté une chaine de Radio France grâce à l’appui du même nom tout en utilisant d’autres apps.

Cedman

A l’instar de certains de mes petits camarades, je passe d’un modèle 3GS à un iPhone 4 et pour le moment je ne trouve pas de gros changement en terme de performances, si ce n’est qu’une légère accélération au niveau de certaines tâches. En revanche, le changement est vraiment perceptible sur la vitesse et l’interprétation des données 3G et Wifi, tout se charge et s’affiche plus vite.

A part ça je retrouve les même sensation que sur mon 3GS à l’exception de l’affichage bien sûr, et de l’aspect vidéo et photo (voir plus bas). Pour le reste, le manque d’applications tirant parti du multi-tâches et du gyroscope se faisant sentir il est vraiment difficile d’évaluer tout le potentiel du processeur A4 embarqué. Je n’ai pas retrouvé ce sentiment de rapidité que j’ai eu lorsque j’ai utilisé un iPad, cela dit tout cela reste subjectif et pas d’affolement, cette version reste quand même plus fluide que ce à quoi l’on s’était habitué et nul doute que les possesseurs de version Edge et 3G se sentiront pleinement grisé par la vitesse de ce nouvel opus.

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Boro

Difficile d’évaluer seule dans l’iPhone 4 la part d’iOS 4 et du processeur A4 dans la performance globale (Alan, si tu nous entends… :langue), dans une utilisation quotidienne. Un bon juge de paix sera cependant la remise à plat (réinitialisation des données) pour chacun des 3 appareils de même capacité (16 Go) pouvant accueillir iOS 4 dans des conditions raisonnable de confort : si – bien entendu sous iOS 4 – la procédure paraît extrêmement rapide sur l’iPhone 4, et sensiblement plus lente sur un iPhone 3GS, celle-ci semble comparativement devoir n’en plus finir lorsque l’on s’y risque sur un iPhone 3G. Rien qui ne tombe sous le sens, donc et en tous les cas qui ne soit conforme au test de l’iPhone 3GS que nous avions réalisé l’an passé.

Pour ce qui est de l’OS stricto sensu, sa fluidité est incontestablement améliorée par rapport à la précédente copie livrée par Apple, en particulier pour les modèles 3GS et 4, et la vélocité supplémentaire délivrée par la puce A4 donne toute sa mesure lorsque l’on se prend à vouloir se lancer dans l’univers du multi-tâches : le nombre d’applications susceptibles d’être lancées est insignifiant sur l’iPhone 3GS, en comparaison de ce que propose l’iPhone 4 pour un même panel d’applications installées sur les deux smartphones. Là aussi, il y a bel et bien un saut générationnel.

Plans est également bien plus véloce et fluide en mode «suivi», et une petite aiguille aimantée en haut à droite de l’écran signale à présent lorsqu’une application utilise l’API de géolocalisation.

Il est par contre in-to-lé-ra-ble qu’iOS ne reconnaisse plus comme «compatible iPhone» des appareils pourtant certifiés par le label «Works with iPhone», dont l’accès est facturé par Apple aux équipementiers de son écosystème. C’est même le cas du dock «pseudo Universel» fabriqué par… Apple et vendue par… Apple sur son AppleStore en ligne parmi les accessoires compatibles iPhone 4 !—–

Téléphone

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La fonction téléphone deviendrait presque accessoire. Niveau téléphone, testé avec Fring car en cours de changement d’opérateur, pas de grande nouveauté de ce côté là. La fonctionnalité remplit parfaitement sa tâche. Concernant la visiophonie, il faudra attendre que vos amis soient équipés pour la tester. C’est mon cas ! 🙂

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D’un point de vue téléphonie rien ne change ou presque. L’ajout de FaceTime est plus que bienvenue et on attend désormais son intégration sur les iPod touch, la prochaine gamme d’iPad et sur iChat. Le second micro situé sur le haut de l’appareil fait des merveilles, le son de votre correspondant est aussi beaucoup plus audible, c’était à mon sens un des points faibles de l’iPhone et celui-ci semble désormais pleinement résolu.

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Boro

Sans doute aiguillonnée par la Class Action initiée à ce sujet, Apple s’est fendue d’une lettre aux utilisateurs d’iPhone 4 pour justifier des mauvaises performances incriminées par certains utilisateurs, en mettant en avant un bug d’affichage (lire «iPhone 4 : Apple corrige la réception»). En ville, force est de constater qu’aucun défaut n’est apparu de ce côté là durant ces quelques jours d’utilisation.

Mention spéciale au contraire au «double micro» à annulation de bruit, bien connu des utilisateurs de l’iSight de la génération de 2003, qui rend désormais presque vivable la conversation d’un piéton en pleine circulation… du moins pour son interlocuteur ! Un satisfecit également pour l’éradication du bogue qui hachait les conversations en présence d’un signal wifi, sur le modèle 3GS.—-

FaceTime

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Ça fonctionne, c’est effectivement très sympathique et plus naturel qu’une conversation vidéo via iChat mais il a été difficile d’établir la connexion à plusieurs reprises. FaceTime serait-il exigeant sur les capacités de routage des bornes Wifi qu’il utilise ?

Cedman
Voilà la vraie révolution de l’iPhone 4. pouvoir passer des appels vidéos est le gadget et la fonctionnalité la plus sympa, ça n’a l’air de rien mais ça change tout ! D’un point de vue technique, c’est le micro situé sur le haut de l’appareil qui prend le relais car vous serez amené à probablement masquer celui du bas lors de la prise en main de l’appareil pour un appel FaceTime. Si vous êtes en appel normal et que vous basculer en FaceTime, iOS se chargera de mettre fin à la conversation sur le réseau de votre opérateur et de la basculer sur le réseau Wifi – seule restriction, pour le moment, à l’utilisation de FaceTime.

Nul doute que cela sera possible prochainement sur le réseau 3G. On se prend également à rêver d’une compatibilité iChat afin de pouvoir passer des appels vers des Mac et vice-versa. A noter que FaceTime est ouvert : il est implémentable par des tiers dans d’autres systèmes et téléphones. En espérant que d’autres acteurs de l’industrie joueront le jeu mais rien n’est moins sûr. D’un point de vue qualité, la vidéo et le son sont de bonne facture sans pour autant tomber à la renverse mais cela semble en grande partie dépendre de la qualité du réseau que vous utiliserez…

Boro

C’est la grenade dégoupillée qu’Apple vient de lancer dans les jambes de Google et de ses alliés, dans la téléphonie mobile mais également dans celui des fabricants de téléviseurs qui ont pactisé avec le géant de Mountain View, dotant leurs téléviseurs Ethernet équipés d’une webcam de Google TV, un système d’exploitation spécifique dérivé d’Android. N’en doutons pas, Apple se prépare à généraliser son système de vidéo-conférence à l’ensemble de son offre, que celle-ci soit nomade ou sédentaire.

À raison de 3 millions d’ordinateurs vendus chaque trimestre, d’une performance estimée de 3 à 4 millions d’iPhone 4 et autant d’iPod touch également par trimestre ordinaire et des ventes d’iPad sur un rythme actuel de 2 600 000 unités par trimestre – alors même que quelques pays seulement sont concernés pour l’heure – on imagine sans peine le combat de titans qui se prépare. Utilisateurs d’iPhone 4, préparez-vous à voir vos usages scrutés à la loupe, et ce d’autant plus que FaceTime ne nécessite pas de connexion cellulaire pour fonctionner et utilise un dispositif similaire à celui de Back to My Mac pour se référencer sur les serveurs d’Apple. Si l’on ajoute à cela que le gyroscope embarqué pour la première fois dans l’iPhone 4 en fait une excellente télécommande/WilMote potentielle…

En attendant, le dispositif fonctionne parfaitement, une fois l’appareil référencé, même si le capteur de la caméra frontale est nettement moins bon que celui de 5 mégapixels placé au dos de l’appareil. La petite touche qui permet d’inverser la caméra connectée et de faire partager à son interlocuteur la scène environnante prend alors toute sa dimension. On est alors pas très loin du film promotionnel d’Apple, pour peu qu’un bébé passe dans le champ de la caméra : émotion garantie !—–

Lecture audio/vidéo

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Commençons par le son, la qualité du haut-parleur fait un bond par rapport à celui d’un 3G. Ça reste un haut-parleur de téléphone mais la bande passante s’est élargie au plus grand bonheur des basses fréquences.

Côté image, pour peu que le fichier ait une bonne résolution et l’arrivée de Retina Display, la définition est simplement bluffante.

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La qualité sonore a évolué de manière significative. Ce n’est pas non plus devenu du Bose mais on appréciera un spectre plus large, notamment une meilleure gamme de basse. Du point de vue de la lecture video, le Retina Display vous fera entrer dans une toute autre dimension, l’impression de HD est plus que présente et on redécouvre avec plaisir ses clips et ses films.

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Boro

En écoute extérieure, fait sans conteste et à l’unanimité : il y a véritablement un saut qualitatif important avec tout ce qui l’a précédé chez Apple, iPhone et iPod touch confondus. L’iPhone 4 restitue un échantillon fidèle du morceau que vous lui avez confié, et ce dans l’ensemble des fréquences sonores accessibles, comme l’a relevé Ybu notre ingénieur du son–maison. Dans une configuration d’écoute davantage orientée audiophile, posé sur un dock lui-même connecté à un ampli hi-fi et à des enceintes de bonne facture, le résultat obtenu est également tout à son honneur.

Nous l’avons évoqué plus haut, l’écran Rétina Display fait partie des nombreux points forts de ce nouveau modèle, et donne un relief particulier aux images que l’on peut lui confier, que celles-ci aient été prises d’ailleurs avec un réflex numérique ou l’appareil photo embarqué par iPhone. Mais c’est également le cas pour les films en haute définition, que ceux-ci aient été tournés par une véritable caméra ou par l’iPhone lui-même : le « téléphone – malin » d’Apple tire alors tout le parti qu’il est possible de la qualité de ses haut-parleurs. Ce n’est pas par hasard qu’Apple a spécialement développé une version d’iMovie pour ce modèle.—–

iBooks

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Comme sur l’iPad, il est possible d’utiliser la bibliothèque virtuelle sur l’iPhone 4. Si le fonctionnement est le même que sur l’iPad, l’écran du nouveau téléphone, par sa netteté et ses contrastes, permet un confort de lecture excellent.

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Pas grand chose a dire de iBooks si ce n’est que la fonction de lecture des PDF est plus que bienvenue. Pour le reste, je préfère utiliser mon iPad pour lire les livres vendus sur l’iBookstore. On saluera tout de même la volonté d’Apple de rendre disponible les médias sur un maximum de plateformes et permettra de les consulter sur l’iPhone lorsque l’utilisation de l’iPad ne sera pas aisée.

Enregistrement photo/vidéo

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Le capteur vidéo de l’iPhone est en très nette progression par rapport à l’ancienne génération. La qualité des clichés est en augmentation et permet de faire d’honnêtes photos. Il ne pourra pas remplacer votre compact ou votre réflex, mais reste une bonne alternative pour prendre un cliché sur le vif. En revanche, la prise avec le zoom altère le résultat. Concernant la vidéo, le résultat est limite bluffant. Celle-ci est de très bonne facture et on en vient à penser que l’iPhone pourrait remplacer le bon vieux caméscope, d’autant plus qu’il est tout le temps dans la poche ! Pour peu que vous achetiez l’application iMovie et votre téléphone devient une station de montage !

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Le nouveau capteur de 5 megapixels change vraiment tout ! La partie photo et vidéo du 3GS péchait de part la médiocrité de son capteur. Il semble qu’Apple ait enfin entendu les réclamations faites depuis la V1. Avec l’iPhone 4, on rentre vraiment dans une autre dimension. L’adjonction d’un flash LED est une excellente idée car il faut le reconnaitre, faire des photos dans un environnement sombre était tout bonnement mission impossible ! Là, non seulement le capteur est plus à l’aise dans les basses luminosités mais en plus il fait des merveilles avec la lumière ambiante.

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On appréciera tout particulièrement la possibilité de choisir l’un ou l’autre des capteurs pour se prendre en photo sachant que le capteur en façade est d’une qualité beaucoup plus basique. La prise de vue vidéo en 720p est tout bonnement bluffante et ne rame en rien ! Si on ajoute a cela la possibilité de monter ses films «sur le pouce» à partir d’iMovie édition iPhone, on atteint des sommets. A noter que cette dernière application est très simple d’utilisation et que sa prise en main se fait en l’espace de quelques minutes. Petit bémol, contrairement aux version Pages, Numbers, Keynote disponibles sur l’iPad, il vous sera impossible de modifier un projet initié par la version iPhone sur votre Mac, dommage, on aurait vraiment aimé une transversalité complète. Peut-être dans une prochaine version.

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Ici encore, le fameux capteur de 5 mégapixels représente un saut qualitatif très substantiel par-rapport à celui présent sur le modèle 3GS, même si celui-ci représentait déjà lui-même un progrès par rapport au modèle 3G. Quelle que soit la solution trouvée par le fournisseur d’Apple, on reste quoi qu’il en soit en présence d’un capteur pour téléphone portable et dont la taille des photophores reste limitée : si le résultat avec une quantité de lumière satisfaisante est une fois de plus d’excellente qualité, en intérieur et par luminosité moyenne l’apparition de bruit numérique est rapidement inévitable si l’on n’y prend pas garde. Là encore, l’écran Retina Display par son acutance hors du commun sauve la mise du capteur et le bruit numérique passe inaperçu… jusqu’à ce que l’on affiche la photo en taille réelle. Patatras ! Moralité : ne pas hésiter à utiliser le flash LED pour les prises de vues en intérieur.

Dans des conditions optimales de luminosité, la vidéo en 720p HD est extrêmement plaisante, que ce soit au niveau de la prise de vue grâce encore une fois au confort de cet écran exceptionnel mais également au niveau du résultat, l’adaptation d’iMovie tenant du prodige tant elle est simplissime à utiliser. La géolocalisation des films, présente sur l’iPhone 4 mais également proposée par Sony sur certains de ses caméscopes depuis l’année dernière ne devrait pas tarder à faire son apparition dans la version d’iMovie pour ordinateurs « normaux ». Miam !—–

Conclusion

Clairement, on est ici dans une rupture par rapport à la génération précédente d’iPhone qui, si elle apportait une amélioration non négligeable par rapport à celle qui l’a précédée, n’en était pas moins dans une continuité assumée jusque dans son appellation. Tout vient ici le signifier, depuis le facteur de forme jusqu’aux matériaux utilisés.

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Le pari est réussi, et il est d’ailleurs amusant de relever les commentaires sur la sensation de poids supplémentaire quand l’iPhone 4 ne pèse en définitive que 2 petits grammes supplémentaires par rapport à l’iPhone 3GS !

Les améliorations apportées par Apple à l’électronique apporte réellement une rupture par rapport à la génération précédente, et toute l’équipe est unanime pour souligner le progrès apporté par le processeur au niveau de la vitesse, par le nouveau capteur optique et bien entendu de l’écran Retina Display pour ce qui est de l’affichage, mais également la qualité incontestable des nouveaux haut-parleurs. Il n’est jusqu’à l’autonomie qui n’ait fait elle aussi de progrès significatifs – et bienvenus – grâce à l’augmentation de la taille de la batterie.

Côté logiciel, iOS 4 participe lui aussi à la fête même si l’essentiel de la mesure du confort d’utilisation est redevable à la version iPhone processeur A4 : il faudra sortir sa carte bleue et renouveler son forfait pour passer à l’iPhone 4 si l’on veut pouvoir réellement bénéficier du confort du multi-tâches.

Seul regret, et il est de taille, le message d’alerte avertissant de l’incompatibilité de l’iPhone 4 ou de ses prédécesseurs avec des périphériques pourtant estampillés «Works with iPhone», et ce depuis la mise à jour vers iOS 4…


Le design «verre-acier»

Face Time

L’écran Rétina Display

Le processeur A4

iOS 4

Les hauts-parleurs

La téléphonie

Le nouveau capteur

L’autonomie accrue



Incompatible «Works with iPhone»