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iPad mini : avis positifs, mais manque de focus

iShen

Publié le

 

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L’iPad mini aura donc été la star d’une keynote particulièrement chargée, où les annonces matérielles se sont succédées. Mais qu’en ont pensé les premiers observateurs du lancement de cette nouvelle tablette, quelles sont leurs premières réactions pour ceux qui ont pu tenir l’appareil en main ?

Sans aller jusqu’à dire que les avis sont partagés, on a l’impression qu’il a manqué un petit quelque chose pour que la fête soit complète. Comme le note Alex Heath de Cult of Mac, la présentation de Schiller sur scène s’est perdue dans une énumération d’usages, donnant l’impression d’un manque global de “focus“, d’une stratégie claire autour d’un produit qui intrinsèquement n’offre pas beaucoup de prise à la critique. «C’est génial que l’iPad mini soit utilisable de tellement de façons différentes, mais quel est son usage principal ?» remarque le bloggeur.

La partie éducation qui devait être le gros de la présentation ? Envolée. Le jeu vidéo, pourtant un axe qui aurait semblé évident au vu de l’extrême portabilité de la tablette cumulée à sa taille d’écran de 8 pouces ? Ignoré, sans même, comme il était devenu classique de le voir dans une keynote Apple, une démonstration d’un titre en cours de développement.

Pire, la (trop) longue comparaison avec le Nexus 7 de Google et Samsung aura donné l’impression que l’iPad mini ne pouvait pas faire valoir ses qualités sans devoir se mesurer à d’autres. Cette impression d’un lancement à côté de son sujet est d’autant plus troublante que les premières prises en main de l’iPad mini sont excellentes, avec un énorme satisfecit sur la prise en main de l’appareil.

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TechCrunch note ainsi la sensation “incroyable” rendue par l’extrême niveau de légereté et de finesse de l’appareil : «C’est tellement fin et léger que les sensations sont celles d’un “faux”, plutôt que d’un appareil fonctionnel» note ainsi Darrel Etherington. Et le journaliste de pointer du doigt les nouveaux algos de traitement du touché en bordure de l’écran, permettant d’affiner le boitier sur les bords sans pénaliser l’utilisateur en usage courant.

Même son de cloche chez John Gruber, qui voit plutôt l’iPad mini comme un chainon manquant entre l’iPad et l’iPhone, notant dailleurs les fortes ressemblances entre les deux appareils. La prise en main est là encore louée même si l’écran accuse sa plus faible résolution par rapport à l’iPad classique.

La prise en main est encore le point fort noté par l’excellent analyste Jim Dalrymple, gorge profonde d’Apple : “L’iPad mini peut aisément être tenu à une main pour la lecture. Les menus et autres éléments de l’interface peuvent être atteints avec la même main lorqu’ils sont proches.

Si l’on fait une synthèse des avis, l’impression qui domine est donc celle d’un produit un peu entre deux gammes. Si le poids et la finesse sont les vrais et gros arguments de l’iPad mini, les énormes et rapides progrès d’Apple dans l’ingénierie des composants et des éléments du boitier de ses tablettes devraient lui permettre à moyen terme de réaliser un iPad de 10 pouces presqu’aussi léger que cet iPad mini, et sans doute aussi fin.

Qu’en sera t-il alors de l’attractivité de cet nouvel iPad format Tom Pouce si demain Apple arrive à sortir un iPad de grande taille aussi efficace tenu à une main, et presqu’aussi peu encombrant ? L’iPad mini est-il une vraie gamme en soi, ou bien un appareil de transition, qui montre la voie et les choix d’Apple en matière d’appareils ultra fins et ultra-légers ?

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C’est peut-être aussi parce que chez Apple l’iPad mini n’est pas vu comme une fin en soi que la présentation de l’appareil a été essentiellement généraliste, recouvrant tous les usages sans en pointer un seul particulièrement.

Comme si la machine était un état de l’art transitoire des capacités d’ingénierie de Cupertino, avec des points forts qui ne pourront pas lui rester spécifique très longtemps. Il serait en effet étonnant que les nouveaux procédés de soudure sur des boitiers alu à la limite de la finesse possible (et utilisés aussi pour l’iPhone 5) ne soient pas réemployés pour une prochaine mouture de l’iPad classique, tout comme les nouvelles batteries de l’iPad mini conçues par Apple (une première), d’une épaisseur inédite, et qui là encore ont toutes les chances de se retrouver dans la prochaine mouture du “grand” iPad.

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