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Les secrets après la mise à poil de l’Apple Watch

L’Apple Watch livre nombre de ses secrets quand on l’ausculte à cœur ouvert. Des découvertes parfois surprenantes.

bpepermans

Publié le

 
Le démontage de l'Apple Watch

Pas besoin d’être parmi les premiers à recevoir l’Apple Watch pour savoir ce que contient la boîte, mais surtout grâce à iFixit nous apprenons nombre de détails techniques qu’aucun client ne se risquera à donner en ouvrant sa montre.

Une finition irréprochable et une compacité maximale sont souvent signes de gros compromis à l’assemblage et l’Apple Watch ne déroge pas à la règle : colle et vis plus petites que jamais semblent garantir que la montre ne pourra être réparée et devra être intégralement remplacée en cas de problème.

Revue de détails

Grâce aux clichés et informations détaillées relevées aux premières heures de disponibilité de l’Apple Watch en Australie, nous dressons une liste de quelques points marquants sur la conception de la première génération de montres d’Apple.

Pratique : à l’envers du bracelet Sport, sur le plastique de protection, Apple a choisi d’imprimer un rappel des 3 étapes pour bien l’attacher au poignet.

Bien caché : après avoir retiré le bracelet de la montre, on peut apercevoir aux côtés des “mentions légales” (modèle, conformité, etc), un petit cache qui bloque l’accès au port de diagnostic repéré par certains dans les Apple Store.

Collé – serré : aucune vis sur le boîtier, c’est l’assurance d’un nouvel assemblage à la colle comme Apple a trop tendance à faire ces dernières années.

Mini-batterie : l’Apple Watch est la plus petite des montres connectées actuelles et la place est comptée, tout y est miniaturisé à l’instar de la batterie qui semble à peine moins grosse qu’un demi-Malabar.

Haut-parleur vibrant : le haut-parleur, protégé d’un minuscule joint torique est associé au “Taptic Engine” responsable des retours vibrants de l’Apple Watch.

Dans les entrailles : quand tous les “gros” composants sont partis, il ne reste plus que la puce “S1” qui pilote la montre et une petite forêt de câbles et connecteurs.

LG a l’écran : l’écran (en plastique) de l’Apple Watch serait un affichage AMOLED fourni par LG, piloté par un contrôleur ARM Cortex M3.

Capteur solaire : pour ajuster la luminosité de l’écran, le capteur est à base de cellules solaires qui permettent de le placer derrière l’écran sans devoir réserver un espace en façade (comme sur les iPhone ou au bas de la Moto 360). La nouvelle solution “anti-points noirs” des iPhone blancs ?

Roue encodeuse : la couronne digitale qui supplée aux gestes pour la navigation semble comporter un système d’encodage, similaire au thermostat Nest, pour traduire la rotation physique en données compréhensibles par Watch OS.

Pléthysmographe : en dehors de garantir une victoire au Scrabble, cet élément constitue la pièce majeure de la mesure de votre rythme cardiaque (voir notre détail du capteur). iFixit suspecte que le capteur ait les capacités d’un oxymètre (mesure de la concentration en oxygène) mais que la FDA en empêche cette exploitation.

Encore à la colle : peu de révélations en ce qui concerne le chargeur à induction qu’iFixit qualifie de “gâteau à la colle”. Un aimant, au fond du boîtier de l’Apple Watch, sécurise la charge.

Montres livrées = montre démontée… la prochaine étape qui ne devrait pas tarder à apparaître sur les réseaux est sa destruction : chutes, passage au blender ou autres vidéos de trous de balles…

Si vous voulez tenter le coup, vérifiez les conditions de garantie de l’Apple Watch !