Il y a 7 ans, 7 jours
Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 3 au 9 novembre 2003.
Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…
 | Le G5 inutileCela tenait du bon sens : le tout nouveau G5 était une machine parfaitement inutile par excellence, c’était sûr. Car, franchement, à quoi pouvait bien servir une telle bête de course avec toute cette ribambelle de technologies ? Rien de tel qu’un bon vieux G4 cadencé à 1ghz et quelques mégas de RAM pour faire tourner toute la baraque. En tout cas, c’était ce que pensait Jon Fortt qui estimait qu’il ne fallait pas se ruer sur la toute nouvelle machine, sous prétexte que rien n’était encore prévu pour ses capacités hors normes. Alors, à quoi bon dépenser des milliers d’euros ou de dollars, quand on peut faire la même avec une machine obsolète ? D’ailleurs, il serait bon de mettre au placard votre iMac flambant neuf en lieu et place de votre éternel G3 cadencé à 233Mhz. Vous serez alors parfaitement à l’opposé de la loi de Moore, mais tellement ravi de compter les secondes ou minutes s’écouler pour un traitement vidéo, devant votre machine encore poussiéreuse. Ah. Lire « Un G5 c’est…inutile ! » |
 | Une suite bureautique made in AppleLes rumeurs étaient parfois hasardeuses à l’époque : il était question qu’Apple était en train de travailler sur une suite bureautique pour concurrencer celle des voisins d’en face, Office de Microsoft. Quelle idée parfaitement absurde. Et toutes ces rumeurs en marge de la MacWorld 2004 où était présentés iPhoto 3, Final Cut Pro 5, et Keynote 2… On voyait vraiment pas le rapport. On prédisait même la fin du célèbre AppleWorks, quelle absurdité. Alors, ces naïfs addicts de la pomme faisaient leur liste de course de la solution bureautique idéale : une solution à mi chemin entre Word et AppleWorks, du postcript en veux tu, en voilà, une suite compatible avec Office PC, etc, etc. Eh bien, ces doux rêveurs doivent être encore bien endormis aujourd’hui… Déjà que Microsoft lui-même avait du mal à être compatible avec sa propre suite PC. Ah. |
| | Un PowerBook à la Saint GlinGlinUn lancement en grandes pompes pour le PowerBook 15 pouces, et puis paf : problèmes de fiabilité. En effet, de nombreux modèles ont été victimes, à l’époque, d’un problème d’écran, nécessitant de devoir vérifier un à un chaque mouture sortie de l’usine. Alors oui, euh, ça avait tendance à ralentir la cadence, et l’aspect qualité du made in Cupertino était en train d’en prendre un sacré coup. Du coup, on attendait impatiemment le nouvel opus pour le 30 novembre, mais le retard s’accumulait à tel point que seules les Etats-Unis seraient fournis en PowerBook pour Noël. Evidemment, comme il y a une solution à tout, les MacAddicts décidèrent unanimement, pour ceux qui avaient commandé la bête, de fêter Noël comme il se doit, à Pâques, afin de pouvoir réceptionner leur présent. Ah. Lire « Powerbook 15″ : pas avant Noël ? » |
 | Des vers, morts ou vifsOn se serait cru dans un des plus grands westerns américains du genre. Microsoft venait de publier une annonce très officielle où la firme de Redmond échangeait quelques 5 millions de dollars contre la tête des auteurs des célèbres vers Blaster et SoBig.G, qui avaient eu un certain succès cette année là dans le démantèlement de passoires Windows parfaitement insécurisées. Bien évidemment, il fallait des capacités cartésiennes pour comprendre la répartition de la somme puisque les enchères démarraient à 250 000€ pour les informations pouvant conduire à la capture d’un des auteurs de ce bazar informatique à l’échelle internationale. En revanche, aucune idée de la manière de récupérer les 4,5 millions restants. Ce règlement de compte à la « Ok Corral » a évidemment effrayé les jeunes pirates en herbe de l’époque, qui ont arrêté net leur production de vers et virus en tous genres. Ah. Lire « Pendez-les haut et court !!! » |
 | Steve Jobs qui parlait de VistaSteve Jobs évoquait le futur système d’exploitation de la firme de Redmond, Longhorn, qui deviendra le très célèbre et vertueux Microsoft Vista. Heureusement, si Jobs était un parfait visionnaire pour ses produits, il l’était moins pour les produits d’en face. Le bougre racontait que son OS avait une longueur d’avance telle que la prochaine version de la firme de Redmond pourrait être comparée avec Mac OS 9, en précisant qu’Apple pouvait se consacrer au développement créatif pour sa prochaine mouture, quand Microsoft réglerait des problèmes uniquement techniques. Evidemment, on était loin de la réalité et on a pu saluer, avec enthousiasme, la parfaite stabilité de l’OS aux fenêtres qui répondait au nom de Vista. Ah. Lire « Steve Jobs parle de Longhorn » |
A la semaine prochaine !
