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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 29 mars au 4 avril 2004.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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iTunes en standard sur Windows

Microsoft en avait gros sur la patate à l’époque : 500 millions pour être précis. En effet, la commission européenne venait de condamner la firme de Redmond à une amende record de près de 500 millions d’euros pour abus de position dominante. Pour pouvoir continuer à jouer dans la cour d’école européenne, Microsoft devait ouvrir son système d’exploitation à d’autres logiciels que ceux installés par défaut. Et franchement, quoi de mieux que de remplacer Windows Media Player par le célèbre butineur multimédia estampillé d’une pomme, iTunes ? Ainsi, c’était MacOSRumors qui rapportait l’information : pour contrer les attaques anti-trusts européennes, Microsoft adopterait la parade consistant à intégrer dans les versions de Windows à venir des logiciels provenant de tiers, comme Quicktime ou encore iTunes. Cette rumeur s’est révélée parfaitement juste et adaptée au contexte de l’époque puisque Microsoft avait annoncé son intention d’ouvrir une plateforme de téléchargement légale, comme n’importe qui ou comme tout le monde. Alors, quoi de plus sain que de se tirer une balle dans le pied ? Ah.

Lire « iTunes en serie sur windows ? »


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Apple et la publicité mensongère

Alors, tout le monde à l’époque était content, de superbes machines venaient d’être dévoilées du côté de Cupertino, tout le monde voulait se les arracher créant une pénurie subite, et il était donc bien légitime de vouloir faire la promotion des nouvelles bébêtes avec des termes élogieux, comme on sait en trouver dans le monde du marketing. Que faire pour le G5 pour prouver au consommateur lambda qu’il est impératif de craquer pour la pomme et que la machine est la meilleure du marché ? Eh bien, tout simplement lui dire qu’il est impératif de craquer pour la pomme et que la machine est la meilleure du marché. Sauf que cette méthode, pourtant simple, n’était pas du goût de Dell qui venait de déposer un recours auprès de la National Advertising Division contre la firme de Cupertino en dénonçant la campagne du G5 stipulant que la machine était « l’ordinateur 64 bits le plus rapide du monde » et qu’il était également « le premier ordinateur 64 bits du monde ». Du coup, Apple avait affirmé qu’il en tiendrait compte pour ses prochaines campagnes publicitaires : « Un des ordinateurs 64 bits le plus rapide du monde » et « Un des premiers ordinateurs 64 bits du monde ». C’est sûr, ça sonne moins bien. Ah.

Lire « G5 : publicité mensongère »


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Une nouvelle plateforme de téléchargement légal

Cette belle époque mettait en évidence le fait que le comptage des plateformes de téléchargement légal ou des initiatives de ce type ne pouvait plus se compter uniquement avec les doigts de la main et que nous étions, par conséquent, obligé d’utiliser nos petons pour pouvoir les dénombrer de manière exhaustive. Aujourd’hui, 30 mars 2004, saluons donc la nouvelle initiative d’un acteur majeur du monde digital et de la musique : Prince. En effet, ce dernier venait de lancer sa propre plateforme, pour ses plus grands fans, le Musicology Download Store, où ces derniers pouvaient retrouver les célèbres morceaux et albums du chanteur en téléchargement légal. C’était donc la première initiative parfaitement indépendante des majors. Et évidemment, par ce biais, Prince réussissait un beau coup en s’affranchissant d’un intermédiaire coûteux prélevant sa commission pour chaque téléchargement d’une plateforme tierce. Ainsi, cela lui permettait de descendre le coût de ses morceaux au profit de ses fans. Eh bien, non, la commission, c’était pour sa pomme, avec des morceaux affichés à 0,99 cents. Pas de pitié pour les fans chez Prince. Ah.

Lire « Prince Music Store »


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Windows sur la banquise

La conquête du monde passait aussi par la banquise et ces lieux lointains si contraignants pour l’homme. Mais pas pour Microsoft qui s’apprêtait à proposer ses écrans bleus traduits en inuktitut, la langue des inuits vivant dans les régions arctiques du nord de l’Amérique. Ainsi, une équipe devait passer quelques mois sur place pour recenser un glossaire de mots qui seraient utilisés sur une nouvelle mouture de Windows XP. Les pingouins de la banquise habitués à Linux pourront donc savourer les 4 couleurs primaires du logo de la firme de Redmond et de la magie des fenêtres et des hard reboot aléatoires, et la population locale d’avoir un système d’exploitation dans leur langue natale en attendant une distribution Linux dans la langue de ce peuple du froid. Il faut savoir faire quelques concessions de temps en temps. Ah.

Lire « Windows sur la banquise »

A la semaine prochaine !

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