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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 3 au 9 mai 2004.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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Le premier bilan de l’iTMS

Eh oui, on fêtait déjà les 1 an de la plateforme de téléchargement légale made in Cupertino. Enfin, on, euh, les cousins de l’autre côté de l’atlantique tout au moins. De notre côté, on ne pouvait savourer que les chiffres qui nous permettaient de saliver en attendant de pouvoir réellement télécharger. Si les modèles étaient encore balbutiants et que tout le monde voulait sa propre plateforme, sans être sûr de rentrer dans ses frais, les majors de leur côté avaient annoncé qu’elles ne gagnaient pas assez d’argent avec ces nouveaux modèles. Qu’à cela ne tienne, Steve Jobs avait bien pris en compte la requête en n’augmentant pas le prix unitaire des morceaux. Les mécontents se voyaient présenter ainsi une porte qu’ils pouvaient franchir à leurs risques et périls, une solution finalement assez évidente. Bref, on sentait que le trio iPod, iTunes et iTunes Music Store pesait son poids devant l’industrie de la musique et que la vision portée par le gourou de la firme à la pomme avait un bel avenir. On se mettait même à penser à une potentielle distribution de films via la célèbre plateforme. Mais bon, si les majors ne gagnent pas assez d’argent… Ah.

Lire « Conférence de presse iTMS »


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Une première condamnation de pirates

Si on s’évertuait en ces temps là à proposer des dispositifs permettant de télécharger des contenus numériques à moult frais, avec l’objectif de dépouiller comme il se doit le portefeuille des internautes, dans l’objectif de conserver des marges prohibitifs, on se demandait comme il était possible, malgré tant d’efforts, que les pirates digitaux ne se tournassent pas vers ces nouveaux pièges à pigeons, fraîchement débarqués sur la toile ? Qu’à cela ne tienne, la guerre était déclarée, et il fallait donc donner la leçon. Ainsi, six internautes avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes de plusieurs milliers d’euros pour avoir téléchargé et gravé des films. Si les faits étaient constatés, c’était en revanche la première fois que les prévenus ne s’étaient pas livrés à un commerce lucratif de fichiers téléchargés. Heureusement pour les majors et les autres, les méchants pirates se sont finalement tous tournés vers les plateformes légales et les marges et la qualité des œuvres sont reparties à la hausse. Ah.

Lire « Condamnation d’adeptes du piratage »


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Le dégroupage total qui pointait le bout de son nez

Ah, cette belle époque de l’hégémonie des services de télécommunications nationaux. Rappelez-vous cette belle période où vous goutiez aux nouvelles joies du haut débit et du téléphone gratuit sur votre ligne téléphone. A tel point que vous n’utilisiez même plus les services de l’opérateur historique, qui, malgré tout, prenait sa commission de treize euros par mois dans votre portefeuille en jachère. Eh bien, ça y est, nous étions : il était enfin possible de s’affranchir de l’abonnement téléphonique et, cette fois, c’était Neuf Telecom qui s’y collait. On se disait alors qu’il y avait anguille sous roche et qu’on ne nous disait pas tout, sic. Eh bien, que nenni : tout était inclus, abonnement, téléphone, Internet et même télévision, tout en gardant son numéro historique. De quoi se poser quelques questions sur l’idée de conserver l’abonnement initial ou non. D’autres avaient promis de s’y mettre dans pas longtemps : Free notamment. Bref, on signait là les premiers déboires de la position dominante de l’opérateur historique. Heureusement, toutes ces offres n’étaient évidemment pas viables et on a pu continuer à savourer la vie en Orange. Ah.

Lire « Abonnement téléphonique inclus »


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La copie interdite

Enfin ! La copie privée était dorénavant réprimée. Si on avait pu condamner nos premiers pirates qui s’amusaient à dupliquer nos belles œuvres sur CD-R, on était fier également d’annoncer qu’on était venu plus ou moins à bout du droit à la copie privée. Paf. Ainsi, le tribunal de grande instance de Paris venait de trancher : effectuer une copie de DVD même sur une cassette VHS n’était pas un droit, et c’était donc la première fois qu’un tribunal prenait le contrepied d’une loi qu’il jugeait obsolète étant donné la démultiplication des supports sur lesquelles une œuvre peut être reproduite. Alors, de deux choses l’une : on était bien d’accord sur le fait que copier un DVD sur une VHS, ce n’était pas la meilleure idée que l’on ait eu pour conserver les qualités initiales du support numérique, et de deux, si la copie privée devenait illégitime, il devenait nullement nécessaire de devoir payer une taxe sur les supports vierges déjà en place. Ah, et puis au passage, il faudrait peut-être arrêter de nous prendre pour des arriérés. Ah.

Lire « DVD : copie interdite »

A la semaine prochaine !

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