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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 26 avril au 2 mai 2004.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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L’iTunes Music Store pas rentable

L’iTunes Music Store pas rentable. Enfin, pas tout à fait, cela dépendait du point de vue dans lequel on se plaçait. Un article paru dans le Washington Square News relatait en effet que les majors trouvaient que la vente de musique en ligne ne leur en mettait pas assez sous la dent et donc qu’elles tentaient de renégocier leurs contrats à la hausse, avec une légère augmentation légitime allant de 25% à 150% selon les titres. Finalement, cela ressemblait un peu, pour nous, consommateurs, aux négociations salariales que l’on a l’habitude de voir en début d’année dans les entreprises. Mais l’article nuance le tout : l’achat de musique en ligne n’était pas réellement rentable non plus pour le consommateur puisque le prix d’un CD n’était finalement pas beaucoup plus élevé, la qualité bien meilleure, et surtout aucun DRM compromettant le fait de copier le support comme bon nous semblait. Bref, dans cette guerre où tout le monde voulait visiblement ses 25% d’augmentation, le mieux c’était d’en rester là, et surtout, de ne rien changer. Ah.

Lire « iTMS pas assez rentable ? »


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Adobe en phase avec Apple

La tension était à son comble à l’époque. Adobe venait d’annoncer l’abandon du développement de Premiere pour Mac Os, le célèbre logiciel de montage vidéo de la marque, face à la concurrence montante de Final Cut Pro sur la plateforme à la pomme. Du coup, on se demandait si la firme allait continuer à supporter le Mac pour les autres logiciels de son catalogue. Eh bien, oui : le CEO de la firme, Bruce Chizen, annonçait que 25% de ses bénéfices provenaient de la vente de logiciels pour Mac OS, ce qui justifiait largement de continuer à développer sur la plateforme made in Cupertino. Quant à la question de savoir si le boss d’Adobe pensait que Steve Jobs allait s’aventurer sur le terrain de jeu de sa firme, il n’en était rien. Et finalement, il avait bien raison. Il y a plein d’autres solutions pour contrer ou nuire à un de ses concurrents, comme en bloquant l’accès de ces derniers à sa plateforme, par exemple. Mais bon, ce n’était pas d’actualité, évidemment, et puis, dans le monde des gentils, cela n’arrive jamais. Bref, l’avenir semblait radieux pour les deux firmes. Ah.

Lire « Adobe et le Mac »


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Le Jpg dans ta cuisine

Si vous êtes en quête d’argent, et que vous avez un profil geek / développeur fou et une bonne idée d’algorithme révolutionnaire, voici une solution déjà éprouvée qui vous permettra de vous remplir les poches en évitant de trop forcer. Ainsi, vous développez un algorithme incontournable qui vient supplanter les standards en vigueur, vous déposez le brevet et laissez mûrir le tout en espérant que des firmes bien placées utiliseront votre trouvaille sans mot dire, un peu de sel, un peu de poivre et un peu de noix de muscade, il faut bien se nourrir, vous laissez cuire la situation et paf, vous intentez un procès à toutes les firmes qui auront eu la stupide idée d’utiliser votre merveille et empocherez ainsi moult dollars de dommages et intérêts. Eh bien, après l’épisode du Gif, c’était maintenant au tour du Jpg de sortir de son trou, via la firme Compression Labs, qui au passage, a raflé plusieurs dizaines de millions de dollars auprès de donateurs généreux tels que la pomme, Adobe, Agfa Macromédia, et autres qui, inopinément, avaient utilisé le jpg dans leurs logiciels ou machines respectifs. Un mijoté cinq étoiles qui marche à tous les coups, et, véritablement, vos invités seront comblés et ravis. Ah.

Lire « le .jpg plombé par un brevet »


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Apple contre la copie de la copie

Le sujet de la copie numérique et de la protection liée à la gestion des droits d’auteurs étaient au cœur des débats de l’époque, les vilains pirates ayant pris pour loisir de s’échanger spontanément moult morceaux musicaux via les réseaux pear to pear. Ainsi, un projet de l’époque était dans le viseur de la pomme puisqu’il permettait de contourner la protection des fichiers téléchargés depuis l’iTunes Music Store et de pouvoir les écouter sur n’importe quel support en plus de l’iPod, mais également, de pouvoir les diffuser sur le réseau des réseaux. Si le projet hébergé aux Etats-Unis sur la célèbre plateforme Sourceforge allait à l’encontre du droit américain, les auteurs du projet avaient répondu favorablement aux attentes de la pomme de voir déguerpir le projet du célèbre site de téléchargements open source. Qu’à cela ne tienne, la « team » avait cherché un territoire plus accueillant et légalement en phase avec leur projet, l’Inde. Oui, mais c’était sans compter sur les yeux noirs de la pomme qui avait demandé expressément à l’hébergeur indien de fermer le site qui hébergeait à nouveau le projet. Bref, tout ceci n’était pas très « FairPlay » puisque légalement, le site n’entravait pas les lois indiennes. Ah, j’oubliais, « FairPlay », c’était aussi le nom du projet. Ah.

Lire « Apple pas FairPlay »

A la semaine prochaine !

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