Trump sanctionne la Thaïlande : Apple piégé entre deux fronts
Un nouvel orage se prépare à Cupertino. Et il pourrait bien tomber dès cet été.
Depuis sa réélection, le président américain Donald Trump n’a cessé de menacer d’imposer des droits de douane élevés sur les produits importés aux États-Unis. Vous avez peut-être suivi cette saga qui dure depuis avril dernier, lorsque Trump annonçait son décret sur les “Liberation Day Tariffs”.
Après un sursis de 90 jours accordé aux pays concernés pour négocier des accords commerciaux, l’heure de vérité approche pour plusieurs produits Apple fabriqués en Asie.
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La Thaïlande officiellement dans le viseur de la Maison-Blanche
Donald Trump vient d’envoyer une lettre officielle au gouvernement thaïlandais. Le courrier confirme l’application de la taxe de 36% sur tous les produits fabriqués dans ce pays et importés aux États-Unis. Cette mesure entrera en vigueur dès le 1er août 2025, et concerne plusieurs produits Apple fabriqués sur place. Dans sa communication, le président américain justifie cette décision par le déficit commercial persistant entre les deux pays. Il qualifie la relation commerciale de “loin d’être réciproque”.
Cette confirmation intervient après l’expiration du sursis de 90 jours accordé par Washington en avril, pendant lequel très peu de progrès ont été réalisés dans les négociations. Seuls trois pays sur les quatorze initialement ciblés ont pu avancer vers un accord commercial avec les États-Unis. Le Royaume-Uni et le Vietnam ont établi des cadres généraux, tandis que la Chine a conclu un accord préliminaire.
Mac et Apple Watch directement concernés
L’Apple Watch a été le premier appareil Apple à être assemblé en Thaïlande, avec une production qui a débuté en 2022. Le Mac Pro a suivi en 2023, tandis que des lignes de production pour les MacBook seraient opérationnelles depuis la même année. Ces appareils seront donc tous soumis à la nouvelle taxe de 36%.
Cette hausse significative des coûts place Apple face à un dilemme : absorber l’augmentation ou la répercuter sur les prix de vente. Jusqu’à présent, la firme de Cupertino a résisté à l’idée d’augmenter ses tarifs américains en réponse aux précédentes taxes douanières.
