Safari High 5
S’il n’a pas eu droit à son créneau lors des quasi deux heures de la dernière keynote, il mérite quand même qu’on en parle ! Apple a discrètement sorti la cinquième mouture de Safari hier. Il apporte pourtant son lot de nouveautés, certaines très visuelles, d’autres bien cachées, et quelques unes (mais pas des moindres) sous le capot.
Commençons par ce que l’on aperçoit au premier lancement. Ce n’est pas la fonction phare Reader (Lecteur, en français), mais la vitesse. Le moteur est bien plus nerveux (merci au nouvel interpréteur javascript Nitro) et le support de l’accélération matérielle sur plateforme Windows met un peu plus à niveau les performances du navigateur sur les deux systèmes. La démo du trailer de Tron avec transformations 3D tourne très bien sur XP par exemple. Le support de nouveaux éléments HTML5 montre à quel point Apple est avide de faire de chaque page web une killer-app. On notera la possibilité fortement attendue de voir les vidéos en plein-écran, Flash gardait un gros avantage là dessus !
La cerise sur le gâteau : Safari se débrouille tout seul pour télécharger la suite des articles découpés en plusieurs pages ! Le cheveu dans la soupe : des éléments passent parfois à la trappe…
Parmi les détails moins visibles, Top Sites a subi un mini lifting (l’historique est plus facile d’accès). La barre d’adresse suggère des sites selon leur titre et contenu et non plus seulement leur adresse. Aussi les liens qui normalement s’ouvrent dans une nouvelle fenêtre peuvent être restreints à devenir onglets pour votre confort (le système détecte les vrais pop-up au besoin).
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Les développeurs et les bidouilleurs seront heureux d’apprendre que les extensions sont désormais prises en charge. On peut les voir comme des Web App pour Safari, car celles-ci doivent s’appuyer sur les technologies HTML5. Les outils de diagnostics pour webmaster ont eux aussi été revus.