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Intel se raccroche à Chrome

Boro

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En difficulté face à la plate-forme ARM sur les plates-formes mobiles dites « de l’ère post PC », Intel a décidé de se rapprocher de Google et de son système d’exploitation Chrome, tournant ainsi le dos en quelque sorte à Microsoft son partenaire de toujours.

Trimestre après trimestre, le secteur de la micro-informatique traditionnelle n’en finit pas de rétrécir comme une peau de chagrin, à la fois face à l’incapacité de Microsoft de proposer une version de Windows suffisamment attractive pour servir de levier de croissance, en incitant les utilisateurs professionnels à renouveler leur flotte, et tandis que ceux-ci se tournent de plus en plus massivement vers les tablettes pour équiper leurs employés. Dans ce contexte de morosité, seul le sous-segment des netbooks arrive encore à tirer son épingle du jeu, alors que de son côté Apple s’arroge une part toujours grandissante de ce gâteau en diminution.

À la recherche sinon d’un relais de croissance, du moins d’un parachute-frein, Intel s’est rapproché de Google et de son système d’exploitation Chrome, en annonçant mardi 6 mai de nouveaux ChromeBooks au cours d’un événement conjoint. Les deux sociétés ont ainsi annoncé une vingtaine d’appareils équipés de puces Intel d’ici à la fin de l’année, avec une autonomie sensiblement améliorée (jusqu’à 11 heures d’utilisation). La majeure partie des constructeurs du secteur semble également vouloir être de la partie, avec notamment le chinois Lenovo.

De quoi donner un peu plus de fil à retordre aux MacBook Air dont le tarif a tout récemment été revu à la baisse par Apple, et qui représente traditionnellement l’une sinon la meilleure vente du sous-segment, malgré un tarif sensiblement plus élevé que celui de ses concurrents. Au moins sous OS X, les données personnelles de l’utilisateur ne font pas l’objet d’une sollicitude permanente…Quant à l’ex ogre de Redmond, qui ne fait plus guère figure que de croque-mitaine, il trouve en l’espèce une nouvelle raison de réinventer son modèle économique. Du pain sur la planche pour Satya Niadella…

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