#chipgate, 2 à 3 % de différence d’autonomie affirme Apple
En 2010, l’iPhone 4 subissait “l’antennagate”, attaqué pour ses antennes dont la sensibilité était perturbée par la prise en main. En 2014, c’était le “bendgate” qui touchait les grands iPhone 6 et 6 Plus qui résistaient mal à la déformation.
Cette année le nouveau “scandale” s’appelle “chipgate” et se répand sur les réseaux sociaux depuis la révélation d’un utilisateur de Reddit, mettant en lumière des différences, outre physiques, d’autonomie entre les deux fondeurs du processeur A9 des iPhone 6s.
La trainée de poudre s’est répandue suffisamment vite pour qu’Apple se sente obligée de répondre officiellement auprès de gros sites américains comme TechCrunch, à la veille de la distribution de l’iPhone 6s dans 40 nouveaux pays.
Apple clame que les “tests qui maintiennent une charge importante et continue sur le processeur ne sont pas représentatifs d’une utilisation réelle” et ajoute que “nos tests et données utilisateurs montrent que l’autonomie réelle des iPhone 6s et 6s Plus, même en prenant en compte la différence de composants, ne varie que de 2 à 3% d’un iPhone à l’autre”.
Langue de bois ou meilleure vision de la réalité grâce aux données collectées ? Il est vrai que l’échantillon de test qui a suffit à allumer la mèche du #chipgate peut ne pas paraître représentatif et les testeurs qui se sont engouffrés dans la brèche finissent par démontrer des différences moins scandaleuses. Sortant des mêmes chaînes de fabrication, comme tout autre produit les iPhone peuvent être dotés d’une batterie et composants plus ou moins performants (dans les limites du cahier des charges d’Apple), donnant à lieu à des différences.
Il sera bien difficile de donner tort à la réponse d’Apple sur la seule base de ces tests intensifs isolés, sauf à ce que l’impact sur l’autonomie annoncée dans le discours marketing soit véritablement visible.
Cette année Apple a pour la première fois réussi à répondre à la demande en faisant appel à deux fournisseurs et quelques différences pointées ici et là sur le net ne devraient pas suffire à étayer un #chipgate dont sont friands les réseaux sociaux.
